L'apport de l'Aquaculture au PIB est jusque-là faible. La directrice générale de l'Agence Nationale de l'Aquaculture (ANA), DR Tening Sene veut inverser cette tendance, en s'appuyant sur l'investissement privé. Elle a rendu visite, vendredi dernier, à un promoteur, dans la commune de Ndiayene Sirah (département de Thies), pour l',encour.
Deux bassins de 450 m 2 ont été empoisonnés et une séance de récolte de poisson chat a est réalisée à Ndieyene Sirakh. Ainsi, l’ANA a accompagné le Promoteur M.Modou Thiaw en alevins de Tilapia (10 500), en alevins de Clarias (10 000). En huit mois, un poisson-chat par exemple, peut peser deux kilos, selon la directrice générale de l’ANA, soulignant que la pisciculture est un secteur d’importance pour le Plan Sénégal émergent.
Modou Thiaw, adjoint au maire de Ndiéyène Sirakh, agriculteur et horticulteur, a intègré la pisciculture à ses activités économiques, selon Isma Sene, superviseur du pôle de développement de la commune de Ndiéyène Sirakh. Le Promoteur a investi plus de 40 millions pour la construction des bassins et a permi donc, l’emploi de 27 jeunes.
Concernant les avantages économiques de la pisciculture dans cette zone, Dr Tening Sene souligne :
“ L’aquaculture est une activité pour le moment méconnue du grand public et c’est pour cela que cette mission d’aujourd’hui est très importante. En effet, cette journée permettra aux porteurs de projets de s’orienter vers l’aquaculture.”
Selon Dr Tening Sene, L’objectif visé par Son Excellence Macky Sall, Président de la République du Sénégal, à travers le PSE, est que l’aquaculture puisse atteindre la souveraineté alimentaire, générer 35 milliards de francs CFA par an, pendant une décennie, et créer 20.000 emplois.
“Nous avons installé une fabrique (d’aliments de poisson) à Ndiar dont les activités vont bientôt démarrer. L’infrastructure, d’un coût de 160 millions FCFA, a² région de Saint-Louis et aujourd’hui, tous les contrats ont été signés. D’ailleurs l’entreprise va bientôt démarrer ses activités.”
Selon Tening SENE, la Fabrique de Ndiar est financée par l'Etat du Sénégal en partenariat avec la BAD dans le cadre du programme PAPEJF, la fabrique de Sédhiou au pôle aquacole est financée dans le cadre du BCI par l'ANA, la fabrique de BONA est financée par la FAO pour les jeunes. La plus grande fabrique sera mise en place dans le Nord en partenariat avec la BID dans le projet DRIARS. Une autre fabrique est déjà installée à Fatick dans le cadre du P2RS financée, par la BAD. La Directrice générale est en train de tout mettre en œuvre pour l'exploitation de ces fabriques, en partenariat avec le secteur privé.
En plus de l’accompagnement technique, l’ANA a mis à la disposition du promoteur, une experte formatrice spécialisée dans la transformation de poisson séché (Guedj Yess). Ce poisson à ‘’forte valeur ajoutée quand elle est séchée peut aller entre 8.000 à 16 000 FCFA le kilo.
Durant la formation, le professeur d'université à la retraite compte mettre l’accent sur la valorisation du Clarias, dans le respect strict des normes sanitaires. Ainsi, elle effectuera une formation de 4 jours au profit des acteurs de la ferme.
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