"Je connais leurs noms et je les ai bien identifiés. Tout est parti du fait qu'un des gardes a voulu m'intimider. Il m'a insulté de mère, j'ai répliqué, il m'a frappé, je lui ai rendu les coups. C'est alors que les autres gardes sont venus, ils étaient quatre, pour me passer à tabac. C'est vers 10h 30 minutes et manifestement, la consigne était d'éviter, à tout prix, que je sorte de la prison avec toute mon intégrité physique", a-t-il confié.
Après son agression, poursuit-il, l'administration pénitentiaire l'a obligé à faire une déclaration pour dire qu'il se porte bien. Ce qu'il a catégoriquement refusé. Quid de ses conditions de détention ? Il ajoute : "On nous serrait comme des sardines dans une boîte. Il y avait une seule toilette pour plus d'une centaine de personnes".
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