Le journaliste Cheikh Yerim Seck, auditionné et déféré au parquet suite à sa sortie dans l’affaire Batiplus, bénéficie d’un soutien de taille. En effet, à travers un communiqué de presse, le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication sociale du Sénégal (Synpics), qui marque «toute sa solidarité» au patron de «Yerimpost», a tenu à rappeler quelques règles de base en matière de droits des journalistes.
Ainsi, selon Bamba Kassé, «la protection des sources d’information du journaliste est la base de la liberté de presse et constitue un pilier essentiel de la déontologie journalistique. Par conséquent, il ne saurait, en aucune manière, être demandé à un journaliste de trahir ses sources».
«De même, poursuit le Sg du Synpics, la preuve d’une information liée à une source à protéger, ne saurait également être exigée à un journaliste. Donc, demander au journaliste Cheikh Yérim Seck l’origine de ses propos est en totale contradiction avec la liberté de la presse. C’est une démarche inopportune d’autant plus que l’affaire pour laquelle le journaliste est entendu, est pendante devant la justice et fait déjà l’objet de plusieurs traitements dans les médias».
Le Synpics, en rapport avec la Fédération internationale des journalistes, Reporter sans frontières et le Comité pour la protection des journalistes, dit d’ailleurs suivre cette affaire avec beaucoup d’intérêt et fera du respect de la liberté de la presse son objectif, note-t-on dans ce communiqué.
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