Dimanche 22 Décembre, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Sante

VIDEO - Santé : Les maladies de la prostate en nette augmentation au Sénégal

Single Post
VIDEO - Santé : Les maladies de la prostate en nette augmentation au Sénégal

L’Association sénégalaise d’urologie (Asu) célèbre, aujourd’hui, la Journée nationale de la prostate. En prélude à l’évènement, les spécialistes ont levé le voile sur l’augmentation des prévalences des maladies de la prostate qui occupent 30 à 40 % des activités des services d’urologie des hôpitaux au Sénégal.

Des urologues ont apporté des éclairages sur les fausses informations véhiculées au sujet de la prostate. La première précision est relative à la confusion entre la prostate, qui est un organe, et la maladie. « Beaucoup d’informations sont véhiculées sur la prostate et sont souvent fausses. La prostate n’est pas une maladie. Chaque homme naît avec. C’est un organe qui peut être le siège de maladies », a précisé le Pr. Baye Assane Diagne, chef du service Urologie de l’hôpital Aristide Le Dantec. Il était entouré des Pr. Cheikhna Sylla, Lamine Niang, Alain Ndoye, Serigne Maguèye Guèye, des Dr Mamadou Koumé de l’Ipres et Ousseynou Kâ du Centre de gériatrie de Ouakam, de Saliou Diallo, directeur de l’hôpital Aristide Le Dantec.
Outre cette confusion, d’autres spécialistes, comme le Pr. Cheikhna Sylla, ont ajouté que, au plan scientifique, les maladies prostatiques n’ont rien à voir avec l’activité sexuelle. Par contre, la constance, c’est la hausse du nombre de personnes atteintes de maladies prostatiques, telles que le cancer et l’hypertrophie bénigne ou adénome de la prostate. « Il y a une augmentation des cas de l’hypertrophie bénigne et du cancer de la prostate. Ces prévalences s’expliquent par l’allongement de l’espérance de vie et l’amélioration des conditions de vie », a analysé le Pr. Baye Assane Diagne.

A Le Dantec, on opère 100 malades par an
D’ailleurs, les données des structures hospitalières confortent cette hausse. « Les maladies prostatiques représentent au moins 30 à 40 % des activités des services d’urologie des hôpitaux au Sénégal. A Aristide Le Dantec, nous opérons en moyenne 100 malades par an », a révélé l’urologue. Tout au long de son intervention, le Pr. Diagne n’a cessé d’apporter des précisions sur  les complications de ces maladies. « L’hypertrophie de la prostate n’évolue pas vers le cancer de la prostate », a-t-il insisté, affirmant que ce dernier est une pathologie curable, à condition que le sujet se fasse consulter précocement. « C’est le cancer de la prostate qui frappe les esprits. Il est fréquent, avec une incidence raciale et génétique. Le cancer de la prostate peut se transmettre de père en fils », a averti le spécialiste.
Lorsque le cancer se dissémine, les urologues ne peuvent que proposer un traitement palliatif. Les maladies prostatiques, de façon globale, sont asymptotiques, c’est-à-dire le patient ne présente aucun signe ou manifestation clinique au début. Et jusqu’ici, aucune méthode de prévention n’est encore disponible. D’où la sensibilisation pour la culture du dépistage après 40 à 45 ans. Surtout que cette maladie touche 1 homme noir sur 2, après la tranche d’âge précitée. « Il existe 3 facteurs de risque reconnus à ce jour. Il s’agit de l’âge de la survenue du cancer de la prostate qui augmente au fil des années, de la race (le cancer de la prostate est plus fréquent chez les Africains, les Afro-américains et les Antillais à cause de l’existence de gènes de susceptibilité). Les incidences les plus faibles sont observées chez les Asiatiques », lit-on dans un document remis à la presse. L’existence d’antécédents familiaux augmente également les risques. 

LE DANTEC, ABASS NDAO, hopital de PIKINE, IPRES… : Consultations et explorations biologiques gratuites aujourd’hui

La Journée nationale de la prostate, célébrée ce jeudi 6 juin, sera marquée par des consultations et des explorations biologiques gratuites. Ces prestations varient entre 50.000 FCfa et 75.000 FCfa. « Dans la matinée du jeudi 6, il y aura des consultations et des explorations biologiques gratuites à le Dantec, Abass Ndao, à l’hôpital de Pikine, au Centre de gériatrie de Ouakam, à l’Hôpital militaire de Ouakam, à l’Ipres », a annoncé Baye Assane Diagne. Dans l’après-midi, des conférences scientifiques seront animées en langues nationales à la Place du souvenir africain.



6 Commentaires

  1. Auteur

    Bou

    En Juin, 2013 (21:16 PM)
    Doul rek !
    Top Banner
  2. Auteur

    Toucher Rectal

    En Juin, 2013 (21:25 PM)
    Le mode le plus sûr pour déterminer l'existence d' un cancer reste le toucher rectal. Chez nous se faire doigter par un médecin-homme ou femme- est difficilement concevable. Pourtant, la seule fiable reste le toucher rectal qui a pour objectif d détecter la présence de nodules.

    Si nodules, il y a,alors il convient de faire un dosage des PSA ( analyse sanguine) A partir de là l'urologue décidera de la suite des événements.

    Il est donc primordial de se faire dépister et ce dès 50 ans voire plus tôt ,s'il y a des antécédents familiaux.
    {comment_ads}
    Auteur

    Koy Senegalais

    En Juin, 2013 (21:33 PM)
    ils sont tous malades!
    {comment_ads}
    Auteur

    Fate Cissoko

    En Juin, 2013 (21:36 PM)
    voila un ministere ou ya la plus grande magouille le chef de protocole de ce ministre na meme pas faiit la 3 eme il a ete inserre par baidy ndiaye de nioro du rip befem aucune formation et en plus il etait wadiste pourkoi ne pas le avoir o moins pour l amour de dieu mettre les hommes qu ils faut a la place qu il faut c est grave ceux qui le connaissent aller verifier c est lui qui insultait pour dire qu il defiera quiconque ds les revues de presses kil achete je dis achete donne de l argent pour que son nom passe si vs voulez connaitre son nom c est facile c est le chef de protocole de aly gouye ndiaye son nom commence par s et son prenom aussi s donc ss
    {comment_ads}
    Auteur

    Bp

    En Juin, 2013 (02:06 AM)
    IL PARAIT QU IL FAUT MANGER BEAUCOUP DE TOMATE A TITRE PREVENTIF
    Top Banner
    Auteur

    Si

    En Juin, 2013 (08:03 AM)
    Si cette maladie se transmet de père en fils, que faut-il faire alors ? Aprés 50 ans attendre l'apparition de la maladie.

    Mais que faut-il faire pour prévenir ?
    {comment_ads}

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés. --
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email