L'OMS a lancé mardi une "unité de réponse globale" au virus Zika après avoir décrété une "urgence de santé publique de portée mondiale". Mais sur 4.200 cas suspects de microcéphalies au Brésil, la majorité devrait s'avérer négative, a souligné à Genève un spécialiste.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) tire les conclusions des critiques sur sa gestion de la réponse au virus Ebola détecté dans 25 pays.
L'unité spéciale rassemble des responsables au siège de l'OMS à Genève, mais aussi dans les régions, a dit mardi devant la presse le directeur de la santé des femmes, des enfants et des adolescents à l'OMS, Antony Costello.
Microcéphalie
Un groupe d'experts devra lui se pencher sur les critères et les standards de la microcéphalie. Plus que le virus Zika lui-même, le Comité d'urgence a conseillé lundi à la directrice générale de l'OMS Margaret Chan de décréter une urgence sanitaire internationale en raison des liens suspectés avec la microcéphalie, une malformation congénitale.
Surveillance
La surveillance de l'extension du virus doit être menée notamment en Afrique et en Asie, continents habituels du moustique qui le répand. Il faut notamment indiquer dans les communautés les mesures préventives pour éviter les piqûres. Une volonté à laquelle va s'associer notamment le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).
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