Les hommes et les femmes sont inégaux devant la perte de poids. Selon une nouvelle étude, l'hormone pro-opiomelanocortine (POMC) serait responsable de cette différence.
Les femmes produiraient une hormone qui ralentirait la perte de poids, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Molecular Metabolism. Ceci expliquait pourquoi les hommes et les femmes sont inégaux devant l'amaigrissement. Des résultats obtenus sur des souris.
Les femmes semblent avoir « plus de facilité » à prendre du poids et plus de difficultés à en perdre que les hommes. Les chercheurs de l'université d'Aberdeen de Cambridge en Grande-Bretagne et du Michigan aux États-Unis ont réalisé une étude avec des souris pour tenter de comprendre ce phénomène. Ils ont découvert que des hormones cérébrales, les pro-opiomelanocortine (POMC), responsables de réguler notre appétit, l'activité physique, les dépenses énergétiques et le poids ne fonctionnent pas tous de la même manière selon que l'on est une femme ou un homme.
"Nous avons découvert qu'une région du cerveau responsable non seulement de l'appétit, mais de la manière dont les calories allaient être dépensées se comportait différemment chez la femme et chez l'homme", explique le Dr Luk Burke.
Les scientifiques ont réussi à modérer la faim des rongeurs femelles grâce à ces hormones qui ont un effet inhibiteur sur le besoin en nourriture. En revanche, ils ont observé que l'effet était nul sur la dépense d'énergie et l'activité physique
Les résultats de cette étude pourront aider à développer de nouveaux traitements contre l'obésité en prenant en compte le sexe des patients.
L'obésité, une épidémie à combattre
En 2010, l'organisation mondiale de la santé a estimé que le surpoids et l'obésité sont à l'origine de 3,4 millions de décès et de la diminution de l'espérance de vie.
Dans un rapport, l'OMS indique que les Européens deviennent de plus en plus gros : 27% des adolescents de 13 ans et 33% des enfants de onze ans sont en surpoids. Et, le nombre d'habitants de la planète en surpoids ou obèses a atteint 2,1 milliards en 2013 (dont 671 millions d'obèses).
2 Commentaires
Anonyme
En Février, 2016 (00:23 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (12:46 PM)Participer à la Discussion