L’alerte est du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS). De surcroit, au moment où le monde célèbre le 33ème anniversaire de la Journée mondiale de lutte contre le Sida. Au Sénégal, si des efforts sont réalisés, les résultats de la prise en charge des enfants atteints du Vih restent «très faibles», selon un communiqué du Conseil national de lutte contre le Sida parcouru par Le Quotidien.
Par exemple, sur une estimation de 3900 enfants infectés par le Vih, «seulement 1400 enfants ont été testés et traités, et 71% des enfants nés de mère séropositive n’ont pas bénéficié de diagnostic précoce», déplore le CNLS qui juge «alarmante» la situation des enfants face au virus.
L’organe, en charge de la lutte contre le Sida, affiche des chiffres qui font froid dans le dos. «Deux enfants sur trois ne sont pas dépistés et ne bénéficient pas de traitement. Les décès sont 2 fois plus élevés chez les enfants que chez les adultes. Sans traitement, 1 enfant sur 3 risque de ne pas fêter son premier anniversaire», alerte le CNLS.
Au regard de cette situation, la prise en charge des enfants vivant avec le Vih représente une double problématique car, signalent encore les services de Dr Safiétou Thiam Thiam, «trop peu d’enfants ont accès aux médicaments. Trop d’enfants manquent de moyens pour se rendre à l’hôpital, trop d’enfants ne prennent pas leurs traitements, parce qu’ils ne mangent pas à leur faim. Trop d’enfants meurent du Sida.»
Pour combattre cette «injustice», le CNLS a lancé une campagne de mobilisation des fonds pour la prise en charge sociale des enfants, en 2019. Malheureusement, elle a été fortement impactée par la pandémie du Covid-19. La campagne 2021 «takhawou khaléyi», une relance de celle de 2019, sera l’occasion, pour le Cnls et ses partenaires, de mobiliser des ressources afin d’accélérer la prise en charge complète des enfants.
Toutefois, le Sénégal, à l’instar de la communauté internationale, s’inscrit dans la dynamique de mettre fin à l’épidémie du Sida en 2030. À cet effet, le CNLS considère que des «des efforts énormes ont été engagés» et des «résultats encourageants ont été obtenus en 2020». Il s’agit de 87 % des personnes diagnostiquées vivant avec Vih, 89 % d’entre eux ayant reçu une thérapie antirétrovirale (Tarn) et 84,2 % sous Tarv ayant supprimé leur charge virale.
Par exemple, sur une estimation de 3900 enfants infectés par le Vih, «seulement 1400 enfants ont été testés et traités, et 71% des enfants nés de mère séropositive n’ont pas bénéficié de diagnostic précoce», déplore le CNLS qui juge «alarmante» la situation des enfants face au virus.
L’organe, en charge de la lutte contre le Sida, affiche des chiffres qui font froid dans le dos. «Deux enfants sur trois ne sont pas dépistés et ne bénéficient pas de traitement. Les décès sont 2 fois plus élevés chez les enfants que chez les adultes. Sans traitement, 1 enfant sur 3 risque de ne pas fêter son premier anniversaire», alerte le CNLS.
Au regard de cette situation, la prise en charge des enfants vivant avec le Vih représente une double problématique car, signalent encore les services de Dr Safiétou Thiam Thiam, «trop peu d’enfants ont accès aux médicaments. Trop d’enfants manquent de moyens pour se rendre à l’hôpital, trop d’enfants ne prennent pas leurs traitements, parce qu’ils ne mangent pas à leur faim. Trop d’enfants meurent du Sida.»
Pour combattre cette «injustice», le CNLS a lancé une campagne de mobilisation des fonds pour la prise en charge sociale des enfants, en 2019. Malheureusement, elle a été fortement impactée par la pandémie du Covid-19. La campagne 2021 «takhawou khaléyi», une relance de celle de 2019, sera l’occasion, pour le Cnls et ses partenaires, de mobiliser des ressources afin d’accélérer la prise en charge complète des enfants.
Toutefois, le Sénégal, à l’instar de la communauté internationale, s’inscrit dans la dynamique de mettre fin à l’épidémie du Sida en 2030. À cet effet, le CNLS considère que des «des efforts énormes ont été engagés» et des «résultats encourageants ont été obtenus en 2020». Il s’agit de 87 % des personnes diagnostiquées vivant avec Vih, 89 % d’entre eux ayant reçu une thérapie antirétrovirale (Tarn) et 84,2 % sous Tarv ayant supprimé leur charge virale.
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