«Par la présente, nous vous informons avoir confirmé la présence d’un variant britannique SarsCov-2 dans les échantillons de la deuxième série. La première série n’avait pas permis de trouver des variants. Ce que nous avions communiqué, il y a deux semaines», a indiqué le professeur Souleymane Mboup de l'Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef). Le redoutable et redouté variant britannique de la Covid-19 est donc au Sénégal.
Aussi appelé VOC202012/01, le variant britannique est le premier, parmi les autres variants (sud-africain, brésilien, californien) à avoir fait parler de lui.
En effet, détecté le 20 septembre dernier dans le sud-est de l'Angleterre, il a, depuis, été identifié dans 70 pays différents dont le Sénégal, désormais.
Selon plusieurs sources scientifiques, son taux de transmission serait 50 à 70 % plus élevé que le virus de base. En France, par exemple, d’après le ministre de la Santé Olivier Véran, le 19 janvier dernier, 1 à 2 % des cas confirmés en France, soit 200 à 300 nouveaux cas par jour, seraient liés au variant britannique.
S’agissant de sa létalité, il y a de nombreuses incertitudes. Même si, au Royaume-Uni, le Premier ministre Boris Johnson a expliqué que le variant britannique «pourrait être associé à un niveau de mortalité plus élevé».
Lors d’une conférence de presse, le lundi 26 janvier, John Edmunds, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, a évalué à environ 30 % le risque supplémentaire de décès liés au nouveau variant. «Sur 1 000 personnes infectées, disons des sexagénaires, dix d'entre elles risquent de mourir du virus originel, contre 13 ou 14 personnes avec le nouveau variant», tempère cependant le conseiller scientifique de Boris Johnson, Patrick Vallance.
Ce variant britannique serait-il à l’origine de la flambée des morts de Covid-19 notée ces derniers mois au Sénégal ? Pour le moment, aucune précision n’a été donnée par les autorités sanitaires.
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