La Semaine mondiale de la vaccination est organisée du 24 au 30 avril. Une occasion pour l’Oms de mettre en lumière certaines avancées récentes dans la couverture vaccinale et de décrire de nouvelles mesures que les pays peuvent prendre pour combler les lacunes en matière de vaccination et atteindre les cibles mondiales fixées pour 2020.
L’Organisation mondiale de la santé (Oms) rêve d’un monde où personne ne sera exposé aux maladies évitables par la vaccination d’ici à 2020. En 2015, le Plan d’action mondial pour les vaccins de l’Oms a fixé 6 cibles. Il s’agit de la vaccination contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche, l’introduction de vaccins nouveaux ou sous-utilisés, l’éradication de la poliomyélite, le tétanos maternel et néonatal : Elimination mondiale fin 2015, l’élimination de la rougeole et de la rubéole.
La Semaine mondiale de la vaccination, organisée du 24 au 30 avril, est l’occasion pour l’Oms de mettre «en lumière certaines avancées récentes dans la couverture vaccinale et de décrire de nouvelles mesures que les pays peuvent prendre pour combler les lacunes en matière de vaccination et atteindre les cibles mondiales fixées pour 2020». Selon Dr Margaret Chan, directeur général de l’Oms, l’année précédente, la vaccination a enregistré des «victoires remarquables contre la poliomyélite qui a été éliminée dans un pays, la rubéole dans une région géographique et le tétanos maternel et néonatal dans trois 3 pays».
Cependant pour les maladies évitables comme la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, ils sont aujourd’hui «18,7 millions d’enfants, soit près d’1 sur 5 dans le monde qui ne bénéficient pas encore de certaines vaccinations systématiques». Alors que pour l’Organisation mondiale de la santé, avec une amélioration de la couverture vaccinale à travers le monde, on peut éviter «2 à 3 millions de décès par an». Par conséquent, «sauver 1,5 million de vies supplémentaires».
Selon l’Oms, dans des régions comme les Amériques et l’Afrique, il a été constaté «qu’entre 23 et 96%» des enfants qui remplissent les conditions requises sont venus dans un établissement de soins pour la vaccination ou un traitement médical et en sont ressortis «sans avoir reçu les doses vaccinales dont ils avaient besoin». Pour Dr Okwo-Bele, pourtant, «il est facile de faire progresser la couverture vaccinale rien qu’en s’occupant des enfants venant déjà dans les établissements de santé», indique-t-il. Avant d’ajouter que «lorsque les pays et les partenaires mettent en place et font respecter des systèmes clairs de responsabilisation, mesurent les résultats et corrigent le tir lorsque les résultats ne sont pas atteints, on peut combler les lacunes», prévient-il.
Le groupe Stratégique consultatif d’experts sur la vaccination (Sage) a montré l’année dernière la voie à suivre pour obtenir des résultats significatifs en matière de couverture vaccinale. Il s’agit de l’engagement des communautés, l’accès aux vaccins partout et en permanence, des systèmes de santé solides, la qualité et l’utilisation des données et l’amélioration de l’accès aux services de vaccination pour les populations marginalisées ou déplacées.
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