Dans cet entretien exclusif avec Seneweb, le directeur de la Pharmacie et du Médicament, Pr Amadou Moctar Dièye, rassure : la rupture du Sintrom ne met pas en danger la vie des malades du cœur à qui le médicament est prescrit. Explications.
Le Sintrom, un anticoagulant prescrit pour beaucoup de malades du cœur, est introuvable dans les pharmacies. À quand remonte cette rupture ?
Les responsables de pharmacie que nous avons contactés hier (avant-hier, samedi 18 mars), disent qu’ils sont en rupture depuis trois jours.
Quelles sont les causes de cette rupture ?
Pour le moment, on ne les maîtrise pas. Dans notre système, ce sont les grossistes privés qui font les commandes de ces produits. Ils ont passé les commandes, et nous avons vu les documents. Ils ont des stocks de sécurité qui peuvent couvrir jusqu’à trois mois. À des dates déterminées, ils procèdent au renouvellement du stock. Il s’est trouvé que les dernières commandes qui ont été faites n’ont pas été honorées.
Pour quelles raisons ?
Ceux qui fournissent ces médicaments sont à l’étranger, principalement en France. Parmi eux, il y a les «regroupeurs» qui ne fabriquent pas eux-mêmes les médicaments. Ils prennent les produits des différents laboratoires et les ventilent un peu partout. L’un de ces «regroupeurs» a dit à nos grossistes- j’ai vu la réponse parce que je les ai interpellés- qu’il ne peut pas honorer les commandes pour le Sintrom parce qu’il a arrêté la distribution de ce produit. Sans autre explication.
Avez-vous cherché à en savoir plus ?
J’ai échangé avec les grossistes pour leur dire qu’il nous faut des informations plus précises, plus claires. Jusqu’à présent on n’a pas plus d’explications. Mais nous savons que le laboratoire qui fabrique ce produit (Novartis, Ndlr) a vendu la licence à un autre laboratoire. On ne sait pas maintenant si cette transaction est à la base de cette situation ou pas. Nous avons appris aussi- c’est au conditionnel- qu’il y aurait un projet de révision du canal de distribution des médicaments. Cette révision serait-elle à l’origine de la rupture ? Nous n’avons pas encore une réponse crédible. J’ai interpellé les responsables de Novartis, j’attends leur réponse.
Pendant ce temps, les personnes sous Sintrom craignent pour leur vie.
Il faut savoir qu’il y a au moins une alternative. C’est le Préviscan, un Anti-Vitamine K comme le Sintrom. Ils ont les mêmes indications, les mêmes effets indésirables. Ce produit est aujourd’hui disponible au Sénégal dans les pharmacies qui en ont fait la commande. Donc, il n’y a pas de risque de décès parce que le Sintrom est indisponible au Sénégal. Ça, je dois le préciser. Les cardiologues et les autres prescripteurs de ce médicament savent bien comment passer du Sintrom au Préviscan. Je dois préciser aussi que dans les pays développés les gens préfèrent le Préviscan. Ça demande une adaptation, mais les médecins savent le faire.
Existe-il d’autres alternatives disponibles sur le marché en dehors du Préviscan ?
Il y a les Anti-vitamine K injectables. C’est ce qu’on utilise souvent en premier lieu. Mais faire des injections tout le temps, c’est difficile. Donc, on fait des relais avec les Anti-vitamine K oraux comme le Sintrom le Préviscan, la Coumadine, etc. Il y en a d’autres, mais les plus utilisés sont le Préviscan et le Sintrom.
Le Sintrom coûte environ 1500 francs CFA la boîte. Les alternatives que vous citez coûtent-elles plus ou moins ?
(Il consulte un volumineux registre posé sur son bureau) Le Sintrom coûte environ 1500 francs CFA, le Préviscan coûte 2478 francs CFA. Mais ce qui est important pour un médicament, c’est moins le coût de la boîte que le coût du traitement. Tout dépend de la posologie. Et dans tous les cas, les prix de ces médicaments ne sont pas élevés. Un mois de traitement, c’est entre 1500 et 2500 francs CFA.
Pour éviter des ruptures de médicaments sans préavis, surtout pour les produits d’urgence, ne faudrait-il pas intégrer des clauses pertinentes dans les accords avec les fournisseurs ?
C’est important qu’il y ait des clauses, mais c’est très difficile. Notre poids économique ne nous permet pas de peser dans les négociations avec les fournisseurs. Ces derniers réalisent dans d’autres pays des chiffres d’affaires beaucoup plus importants que chez nous. Heureusement qu’il y a des alternatives. C’est pourquoi je répète que ceux qui sont sous Sintrom ne courent aucun risque, des alternatives existent au niveau des pharmacies qui ont fait la commande des produits en question. Maintenant, je dois attirer l’attention des patients, des pharmaciens, des prescripteurs, contre une rupture artificielle des alternatives au Sintrom. Si certaines personnes veulent constituer leur propre stock de Préviscan, par exemple, il risque d’y avoir un déséquilibre. Que les gens se limitent à une boîte, le temps que le marché soit réapprovisionné en Sintrom et pour les autres Anti-vitamine K.
Ça va prendre combien de temps ?
Le Sénégal est en train de tout faire, au niveau des grossistes, au niveau de certaines pharmacies et au niveau de la Pna (pharmacie nationale d’approvisionnement, Ndlr) pour que le produit soit disponible le plus rapidement possible, et en grande quantité. On met les bouchées doubles aussi bien pour le Sintrom que pour le Préviscan.
23 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2017 (13:28 PM)Docteur En Pharmacie
En Mars, 2017 (13:31 PM)je suis pharmacien hospitalier exerçant dans l'hexagone. Vous avez été mon prof de pharmacologie à l'Ucad.je salue votre professionnalisme et votre réactivité.
Juste une chose.maintenant il existe d'autres anticoagulants communément appelés les nacos comme le Xarelto, l'Eliquis et le Pradaxa.ces médicaments produisent de meilleurs résultats et pas besoin de piquer régulièrement le malade pour déterminer l'INR.
Une alternative que doivent connaître nos cardiologues. J'espère qu'ils seront à la hauteur pour le bien de nos parents et proches malades.
Wa salam
Santepeuple
En Mars, 2017 (14:35 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (14:54 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (14:58 PM)N Ndiaye
En Mars, 2017 (15:00 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (15:03 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (15:03 PM)Danger
En Mars, 2017 (15:12 PM)NANIOU DEFF AY RECHERCHE OFFICIELLE NGUIR MUNA FEDJIOU CI SUNUY REEN AK GARRAB AK XOPP C EST POSSIBLE ex: LES CHINOIS d ailleurs il ont une moyenne de vie superieur à celle des autres
Anonyme
En Mars, 2017 (15:12 PM)Info !
En Mars, 2017 (15:36 PM)C'EST HONTEUX DE MINIMISER CE PROBLEME !
SINTROM
Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?
L'acénocoumarol appartient au groupe de médicaments appelés anticoagulants. Son caractère particulier lui a valu le surnom de « fluidifiant » du sang, car il le rend moins visqueux. L'acénocoumarol s'utilise dans le traitement de caillots de sang existants, qu'il empêche de grossir, et la prévention de la formation de nouveaux caillots dans les veines, mais il ne dissout pas les caillots de sang.
Il s'utilise aussi pour soigner la fibrillation auriculaire (un rythme cardiaque anormal), que l'on associe avec les caillots de sang, et pour traiter et prévenir la formation de caillots dans les poumons. Il s'emploie en même temps que d'autres médicaments quand il s'agit de soigner des caillots de sang logés dans le cœur, et des accidents ischémiques transitoires (des mini-accidents vasculaires cérébraux).
L'action de l'acénocoumarol bloque partiellement la réutilisation de la vitamine K dans votre foie. La vitamine K sert à la production de facteurs nécessaires à la coagulation et à l'arrêt d'un saignement. La vitamine K existe sous forme naturelle et se retrouve dans des aliments comme les légumes-feuilles et certaines huiles végétales. Si vous employez l'acénocoumarol, vous pouvez continuer à manger ces aliments, mais ne modifiez pas radicalement votre régime alimentaire.
Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées pour tous les troubles mentionnés dans cet article. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.
Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait être nuisible aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.
Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?
Sintrom®
1 mg
Chaque comprimé pêche, rond, biconvexe, contient 1 mg d'acénocoumarol. Ingrédients non médicinaux : alcool, dioxyde de silice colloïdale, amidon de maïs, AD et C jaune nº 6, gélatine, glycérine, lactose, stéarate de magnésium et talc. Énergie : 0,67 kJ (0,16 kcal). Sans bisulfite, gluten, parabènes, sodium ni tartrazine.
4 mg
Chaque comprimé blanc, plat, à bords biseautés, portant le logo de Paladin en forme de bouclier sur une face et des rainures formant une croix sur l'autre, contient 4 mg d'acénocoumarol. Ingrédients non médicinaux : dioxyde de silice colloïdale, amidon de maïs, lactose, stéarate de magnésium et talc. Énergie : 1,76 kJ (0,42 kcal). Sans alcool, bisulfite, gluten, parabènes, sodium ni tartrazine.
Comment doit-on employer ce médicament ?
La dose d'acénocoumarol est adaptée à vos besoins par votre médecin traitant qui se base sur le temps de coagulation du sang tel que déterminé par les épreuves de laboratoire sanctionnées par le système de standardisation RIN (Rapport international normalisé). Il importe beaucoup de vous rendre aux rendez-vous fixés pour vos épreuves de laboratoire, car l'écart thérapeutique est faible entre une dose normale et une dose insuffisante ou excessive. Une dose excessive pourrait causer un saignement plus important. Une dose insuffisante pourrait concourir à la formation d'un caillot aux effets nuisibles.
La dose usuelle de départ varie entre 8 mg et 12 mg le 1er jour, et entre 4 mg et 8 mg le 2e jour. La dose usuelle de maintien varie entre 1 mg et 10 mg pris 1 fois par jour. Employez l'acénocoumarol à la même heure tous les jours.
Selon les circonstances (par ex. la consommation de certains aliments ou la prise de certains médicaments), l'acénocoumarol sera plus ou moins efficace. Demandez à votre médecin ou à un pharmacien la liste de ces aliments et de ces médicaments.
Il importe beaucoup de gérer votre mode de vie de façon appropriée lorsque vous employez l'acénocoumarol :
?évitez de modifier radicalement votre régime alimentaire, par ex. en mangeant de grandes quantités de légumes-feuilles ;
?consultez votre fournisseur de soins de santé avant d'adopter un régime diététique qui changera votre poids corporel ;
?résistez à la tentation de participer à une activité ou à un sport où vous risqueriez de subir de graves blessures ;
?abstenez-vous de consommer des boissons alcooliques ;
?veillez à ne pas vous couper.
Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.
Il est très important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose, prenez le médicament dès que vous constatez l'omission et reprenez la suite du traitement aussitôt que possible. S'il est presque temps de votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.
Conservez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité et hors de la portée des enfants.
Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.
Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?
Abstenez-vous d'employer l'acénocoumarol dans les circonstances ci-après :
?une allergie à l'acénocoumarol, ou à l'un des ingrédients du médicament ;
?une grossesse ;
?des injections dans un muscle ;
?un certain type d'anesthésie ;
?l'impossibilité d'avoir accès aux services de laboratoire pour effectuer régulièrement les analyses de sang ;
?un état pathologique associé à un risque de saignement plus important que les bienfaits d'un traitement par ce médicament, notamment :-des suites opératoires associées à une dégradation accrue des caillots de sang (par ex. après une intervention chirurgicale pratiquée sur un poumon, la prostate ou l'utérus) ;
-un risque élevé d'une interruption prématurée de la grossesse, d'éclampsie et de prééclampsie (complications survenant au cours d'une grossesse et souvent associées à la soudaine élévation de la pression artérielle) ;
-une tendance aux saignements ou à des désordres sanguins ;
-une tendance à saigner en raison d'un ulcère à poussées évolutives ou d'un saignement extériorisé de l'estomac, de l'appareil génito-urinaire, des voies respiratoires ou un saignement associé à un grand nombre d'autres troubles médicaux ;
-certains types de problèmes rénaux ou hépatiques d'une grande gravité ;
-une intervention chirurgicale effectuée récemment ou prochainement sur l'œil ou le système nerveux central, ou une intervention chirurgicale associée à un traumatisme ouvert important ;
-une pression artérielle considérablement élevée ;
?une polyarthrite ;
?un état de sénilité, d'alcoolisme, de psychose, ou la présence d'autres affections susceptibles d'influer sur la capacité de la personne d'employer fidèlement le médicament et de se rendre régulièrement au laboratoire qui pratique les épreuves nécessaires ;
?une carence en vitamine C.
Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?
Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent. Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.
Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :
?de la diarrhée,
?une fièvre,
?de l'urticaire,
?une démangeaison cutanée,
?une perte de l'appétit,
?une chute de cheveux,
?de la nausée,
?des vomissements.
La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
?le temps de saignement d'une coupure se prolonge anormalement ;
?un saignement des gencives ;
?des maux de tête, des étourdissements, ou de la faiblesse ;
?un saignement menstruel plus important que la normale ;
?des saignements de nez ;
?un engourdissement du visage, des mains ou des pieds, ou des picotements ;
?de la douleur, une enflure ou une gêne ;
?de la paralysie ;
?une urine rose ou brune ;
?un essoufflement soudain ;
?des ecchymoses inexpliquées ;
?une douleur ou une enflure inaccoutumée.
Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :
?une syncope ;
?des signes d'une réaction allergique grave (une boursouflure du visage ou une enflure de la gorge, de l'urticaire, une difficulté respiratoire) ;
?des signes d'un saignement (des selles sombres et goudronneuses, un saignement dans un œil, du sang dans les selles, dans le vomi ou du vomi qui ressemble à du marc de café, du sang dans l'urine, une toux ramenant une expectoration de sang).
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous prenez ce médicament.
Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?
Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.
Saignement : la possibilité d'un saignement dans un tissu ou dans un organe représente le risque le plus grave associé à l'acénocoumarol. L'intensité et la durée du traitement déterminent directement le risque de saignement.
Il importe beaucoup que des analyses de sang soient pratiquées régulièrement (comme recommandé par votre médecin) afin de pouvoir vérifier le degré de fluidité du sang qui s'exprime en indice RIN (Rapport international normalisé). Votre fournisseur de soins de santé ajustera la dose d'acénocoumarol en fonction de vos résultats, car une trop faible dose du médicament serait susceptible d'entraîner la formation d'un caillot de sang, tandis qu'une dose trop forte pourrait provoquer un saignement.
Atteintes rénales : les personnes touchées par des troubles rénaux devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Problèmes du foie : les personnes atteintes de troubles hépatiques devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Alerte médicale : par mesure de prudence en cas de traumatisme, ou d'accident, les personnes qui emploient ce médicament devraient porter une carte ou une autre pièce d'identité médicale (par ex. un bracelet ou un collier) qui indiquerait qu'elles suivent un traitement par ce médicament.
Médicaments contre d'autres troubles médicaux : beaucoup d'affections et de médicaments modifient le mode d'action de l'acénocoumarol et ont un retentissement sur l'administration des doses de ce médicament. Les personnes qui emploient des médicaments contre d'autres troubles médicaux devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Consultez toujours votre médecin ou un pharmacien avant de prendre tout nouveau médicament, supplément, ou produit phytothérapique, qu'il soit délivré sur ordonnance ou en vente libre.
Actes médicaux : avant de subir tout examen ou tout acte médical (par ex. une intervention chirurgicale légère, des extractions dentaires, une angiographie), ne manquez pas de mentionner votre emploi de ce médicaments aux professionnels de santé qui vous prodiguent des soins.
Arrêt du médicament : si votre médecin vous a demandé de suspendre la prise de l'acénocoumarol, il vous conseillera probablement de commencer par en diminuer progressivement la dose. Ne cessez pas brusquement d'employer ce médicament sans en discuter avec votre médecin au préalable.
Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
Allaitement : l'acénocoumarol passe dans le lait maternel. Si vous employez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.
Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants.
Aînés : les aînés pourraient être plus sensibles aux effets secondaires de ce médicament et une surveillance médicale plus étroite pourrait leur être nécessaire.
D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?
Il pourrait se produire une interaction entre l'acénocoumarol et l'un des agents ci-après :
?l'acétaminophène,
?l'acide éthacrynique,
?l'activateur tissulaire du plasminogène (t-Pa),
?l'alcool,
?l'allopurinol,
?l'amiodarone,
?l'usage prolongé des analgésiques narcotiques (par ex. la codéine, l'oxycodone, la morphine, l'hydromorphone),
?les anticancéreux (par ex. le carboplatine, le cyclophosphamide, le fluorouracile),
?les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le fluconazole, le kétoconazole, le miconazole),
?les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS (par ex. le diclofénac, l'ibuprofène, le naproxène, le célécoxib, l'acide méfénamique),
?l'azathioprine,
?l'azithromycine,
?les barbituriques (par ex. la primidone, le phénobarbital),
?la carbamazépine,
?les céphalosporines (par ex. la céfazoline, la céfopérazone, le céfotétan, la céfoxitine),
?le chloramphénicol,
?la cholestyramine,
?la cimétidine,
?la clarithromycine,
?le clofibrate,
?les corticostéroïdes (par ex. la prednisone, la dexaméthasone),
?le danazol,
?la delavirdine,
?le dextran,
?le diazoxide,
?les diurétiques (par ex. l'hydrochlorothiazide),
?l'érythromycine,
?le fénofibrate,
?la fluoxymestérone,
?la flutamide,
?le gemfibrozil,
?le glucagon,
?la griséofulvine
?l'halothane,
?l'héparine et les héparines de faible poids moléculaire (par ex. l'énoxaparine, la daltéparine),
?l'hydrate de chloral,
?les inhibiteurs de la MAO (par ex. la phénelzine, la tranylcypromine),
?les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine ou ISRS (par ex. la duloxétine, la fluoxétine, la fluvoxamine, la paroxétine, la sertraline, le citalopram),
?la lidocaïne,
?le méprobamate,
?la mercaptopurine,
?le métronidazole,
?la mexilétine,
?le miconazole,
?la néomycine,
?la pentoxifylline,
?la phénylbutazone,
?la phénytoïne,
?l'iodure de potassium,
?les pilules anticonceptionnelles,
?la primaquine,
?les produits de santé naturels qui influent sur la coagulation du sang (par ex. le millepertuis, le ginseng, le ginkgo biloba, la coenzyme Q10),
?la propafénone,
?le propoxyphène,
?le propylthiouracile,
?la quinidine,
?la quinine,
?les antibiotiques de la famille des quinolones (par ex. la ciprofloxacine, la norfloxacine, l'ofloxacine),
?la rifabutine,
?la rifampine,
?les salicylés (par ex. l'acide aminosalicylique, le salicylate de sodium, l'acide acétylsalicylique ou AAS, le méthylesalicylate),
?les « statines » (par ex. la fluvastatine, la lovastatine, la simvastatine),
?la streptokinase,
?la sulfinpyrazone,
?les sulfamides (par ex. le sulfaméthoxazole),
?les sulfonylurées (par ex. le glyburide, le chlorpropamide, le tolbutamide),
?le tamoxifène,
?la testostérone,
?les tétracyclines (par ex. la doxycycline, la minocycline, la tétracycline),
?le thiabendazole,
?les hormones thyroïdiennes (par ex. la lévothyroxine, la liothyronine, une hormonothérapie thyroïdienne de substitution),
?la ticlopidine,
?l'urokinase,
?la vitamine E,
?la vitamine K,
?la warfarine,
?le zafirkulast.
Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin peut vous demander de :
?cesser la prise de l'un des médicaments,
?remplacer l'un des médicaments par un autre,
?modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux,
?ne rien changer du tout.
L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.
D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.
Anonyme
En Mars, 2017 (16:00 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (16:04 PM)Rupture Pays Développés
En Mars, 2017 (18:17 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (18:23 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (19:24 PM)Télechargez ern masse et partagez.
Dieureudieuf
Anonyme
En Mars, 2017 (20:02 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (00:03 AM)Leupaleup
En Mars, 2017 (08:36 AM)Dr Garab
En Mars, 2017 (09:22 AM)L’état doit faciliter les conditions de création et de développement d'unités industrielles locales, et tendre à l'autosuffisance en médicaments essentiels.
Pas facile mais possible.
Anonyme
En Mars, 2017 (20:42 PM)Si nous nous comparons aux pays qui sont au tour de nous ou qui ont les mêmes potentialités économiques que nous, je pense qu'on verrait que le Sénégal n'est pas le dernier de la classe.
Nous estimons humblement, que beaucoup d'efforts ont été faits depuis l'indépendance: Pas de coup d'Etat, Salaires relativement corrects s'ils ne sont pas les plus élevés de la sous région, Distributio d'électricité de plus en plus régulière, je m'arrête là pour ne pas attirer des foudres.
Autorité
En Mars, 2017 (18:05 PM)Préviscan aussi toujours disponible
Se présenter avec une ordonnance et limiter la demande à une boite par patient.
Stock important mais à utiliser de manière équitable entre les patients.
Plusieurs commandes en cours pour assurer la disponibilité dans toutes les pharmacies bientôt.
Autorité
En Mars, 2017 (15:59 PM)Cette rupture était du surtout à un changement du canal de distribution de ce produit par le fabriquant.
Les concertations avec le privé qui importe les médicaments vont se renforcer pour éviter ces genres de désagréments pour les patients qui sont nos frères et nos soeurs voire nous mêmes.
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