La mondialisation croissante des échanges implique une augmentation des flux internationaux de voyageurs et de marchandises. En cas de survenue d'une maladie, sa propagation peut se faire de façon rapide et désastreuse.
En effet, une crise sanitaire peut avoir des répercussions rapides sur les activités et sur l’économie : les crises liées à l’épidémie du virus Ebola en 2014 et la pandémie de Covid-19 en 2020, entre autres, peuvent en témoigner.
C'est ainsi que 194 pays ont adopté le Règlement sanitaire international (RSI) qui demande aux États membres d'apporter une attention particulière au niveau de leurs points d’entrée, dans le but d’éviter ou de ralentir la propagation d’une potentielle menace de santé publique tout en évitant de créer des entraves inutiles au trafic et au commerce international.
Ainsi, le Sénégal, à l'instar d'autres pays, utilise l'e-SPAR pour mesurer ses progrès dans les domaines clés du RSI. C'est dans ce cadre que le ministère de la Santé et de l’Action sociale a organisé, à Saly, un atelier d'évaluation annuelle multisectorielle des progrès du RSI selon l'outil e-SPAR.
"Le règlement est un instrument juridique adopté par plus de 194 pays. Certes, c'est un règlement juridique, mais qui impose un mode de fonctionnement avec l'obligation d'élaborer un rapport annuel. Nous allons voir l'état où se trouve notre pays. Et en fonction des résultats, on saura s'il y a des progrès à faire ou des résultats à consolider", explique le Pr. Ousmane Cissé, directeur de la Santé. Il rappelle que lors de la survenue de la Covid-19, il y avait des acquis dans la prise en charge, mais tout n'était pas nickel. "Il y avait des lacunes, des choses à améliorer. Tout cela sera revu, afin d'être plus résilient au cas où une pandémie survienne", souligne le directeur de la Santé.
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Observateur
il y a 16 heures (14:22 PM)Reply_author
il y a 14 heures (16:17 PM)Participer à la Discussion