«Surveiller la situation épidémiologique, faire des évaluations du risque sur la base des informations les plus récentes», c’est la recommandation de l’Oms aux Etats membres pour prévenir les infections liées au coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Mers-Cov) dont la propagation a été notée dans un hôpital à Ryad (Arabie Saoudite).
A quelques semaines du Hajj, l’on assiste à une propagation du coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Mers-Cov) en Arabie Saoudite. Dans un communiqué, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) informe qu’«entre le 19 et le 20 juin 2016, le point focal national Rsi pour le royaume d’Arabie Saoudite a notifié à l’Oms six cas supplémentaires d’infection par le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Mers-Cov)» dont les quatre sont associés aux infections notées à l’hôpital de Ryad. Dans ce document rendu public, on renseigne que «le Mers-Cov provoque chez l’homme une infection sévère à l’origine d’une forte mortalité, et on a constaté qu’une transmission interhumaine était possible». Toutefois, on précise que «jusqu’à présent, les cas de transmission interhumaine sont survenus principalement dans des établissements de soins». l’Oms qui «s’attend à ce que de nouveaux cas d’infection soient notifiés au Moyen-Orient et à ce que des personnes qui pourraient contracter l’infection après avoir été exposées à des animaux (par exemple à des dromadaires), à des produits d’origine animale ou à une source humaine (par exemple dans un établissement de soins) continuent à propager l’infection vers d’autres pays» appelle à plus de vigilance pour parer à une telle situation. Ainsi, elle recommande de continuer à surveiller «la situation épidémiologique et de faire des évaluations du risque sur la base des informations les plus récentes».
Dans la même veine, l’Oms «encourage tous les Etats membres à poursuivre leur surveillance des infections respiratoires aiguës et à examiner avec soin toute présentation inhabituelle», car d’après cette organisation, «l’application des mesures de prévention et de lutte contre l’infection est essentielle pour éviter la propagation éventuelle du Mers-Cov dans les établissements de soins». «Il n’est pas toujours possible d’identifier rapidement les patients porteurs de ce virus, car comme pour d’autres infections respiratoires, les premiers symptômes ne sont pas spécifiques. Les soignants devront donc toujours appliquer systématiquement les précautions standard à tous les patients, quel que soit leur diagnostic», a-t-on recommandé.
Concernant toujours les mesures préventives à adopter pour éviter cette infection, l’Oms souligne que «jusqu’à ce que l’on en sache plus sur le Mers-Cov, les personnes atteintes de diabète, d’insuffisance rénale ou de maladies pulmonaires chroniques ou encore les individus immunodéprimés seront considérés comme à haut risque de maladie grave en cas d’infection» par ce virus. «Par conséquent, ces personnes devront éviter les contacts rapprochés avec des animaux, en particulier les chameaux, lorsqu’elles se rendent dans des fermes, des marchés ou des étables, des écuries où l’on sait que le virus circule potentiellement. On appliquera également des mesures générales d’hygiène comme se laver systématiquement les mains avant et après avoir touché un animal et éviter les contacts avec des animaux malades», a-t-on ajouté. L’observation «des règles d’hygiène alimentaire» est aussi préconisée. Ainsi, on recommande d’éviter «de boire du lait cru de chamelle ou de l’urine de chameau, ou encore de consommer de la viande qui n’est pas assez cuite».
2 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2016 (08:07 AM)Sambajuuf
En Juillet, 2016 (12:35 PM)wa salam
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