Des sages-femmes seront données en modèle à leurs consœurs au cours de la célébration de la journée internationale de la sage-femme prévue le 5 mai prochain. Cette initiative de l’association des sages-femmes du Sénégal vise à promouvoir la qualité des soins dans les services.
La qualité des soins reste au cœur des préoccupations de l’association des sages-femmes du Sénégal. En point de presse hier, mercredi 25 avril à Dakar, elle a décidé de mettre le focus sur l’amélioration de la qualité des soins dans leurs lieux de travail afin qu’aucune femme ne perde la vie en donnant la vie. Il s’agit ici de permettre aux femmes de recevoir tous les soins et l’attention nécessaire.
Pour cette année, la journée célébrée le 05 mai prochain à Dakar, est placée sous le signe : «Sages-femmes : ouvrons la voie vers la qualité des soins».
Pour la présidente de l’association nationale des sages-femmes du Sénégal, Bigué Ba Mbodji, «l’association a décidé d’honorer des sages-femmes les plus dynamiques dans la prise en charge de la mère et de l’enfant».
« Nous allons choisir pour chaque région, une sage-femme que ses consœurs auront présenté comme modèle. De ce fait, nous aurons 14 sages-femmes qui seront données en exemple afin que leurs paires puissent suivre leur voie», a fait savoir Bigué Ba Mbodji. Avant de poursuivre : «il faut souligner que parmi les 14 sages-femmes, nous allons aussi honorer les meilleures des meilleures avec comme récompense, les titres de sage-femme diamant, or, argent et bronze».
Toujours dans son argumentaire, Bigué Ba Mbodji a déclaré que la journée sera ponctuée par une série de plaidoyer sur les difficultés rencontrées par les sages-femmes dans l’exercice de leur profession. «Tout n’est pas rose au niveau de notre profession. Nous allons porter le plaidoyer pour le recrutement de plus de sages-femmes afin de prendre en charge les besoins des femmes où elles se trouvent».
Face à la presse, la présidente Bigué Ba Mbodji a rappelé aussi le décret pour la mise en place de l’Ordre des sages-femmes. Selon elle, «c’est un outil qui va nous permettre de réguler notre profession. Car, comme on aime le dire, toutes les personnes qui portent des blouses dans les maternités ne sont pas des sages-femmes. On doit aussi apprendre à faire la différence», a-t-elle précisé.
La présidente de l’association des sages-femmes du Sénégal a aussi lancé un message à l’endroit de la population afin qu’elle adhère à la qualité des soins.
«Nous avons des accompagnants et des patientes qui nous arrivent avec un air agressif. Ils doivent comprendre que l’accompagnement est un marathon qui dure neuf mois. La population doit aussi adhérer à la qualité des soins afin de nous faciliter le travail » a lancé Bigué Ba Mbodji. L’association a aussi décidé de mettre le focus sur la formation de ses adhérentes sur le premier instant de vie du nouveau-né, à savoir comment faire la réanimation.
Cette journée sera marquée par des panels sur la qualité et le code de déontologie du travail des sages-femmes.
Les participants échangeront sur divers thèmes, notamment l’assurance qualité dans la pratique de sage-femme, le rôle de la sage-femme dans l’élimination de la transmission du VIH et enfin le rôle de déclarant de la sage-femme pour une inscription des nouveau-nés à l’état civil.
Sante
3 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2018 (18:51 PM)Betina
En Avril, 2018 (20:01 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (22:43 PM)Participer à la Discussion