Les membres de l’Association du cancer du sein au Sénégal ont offert, avant hier lundi, un petit-déjeuner aux malades des cancers de l’Institut Joliot Curie de l’hôpital Aristide Le Dantec. Les patients, après avoir salué le geste de leurs hôtes, ont demandé aux autorités de subventionner les médicaments pour réduire le coût de la prise en charge.
La lutte contre le cancer unit. D’anciennes malades étaient, avant hier lundi, au chevet d’autres femmes atteintes de cancer du sein à l’Hôpital Aristide Le Dantec. Ces anciens malades regroupés au sein de l’Association du cancer du sein au Sénégal qui ont un petit-déjeuner aux malades et à leurs accompagnants. Le moment est symbolique. Le soutien psychologique soulage.
C’est un réconfort pouvant améliorer l’état d’un malade. D’ailleurs cela transparaît dans le discours de Mame Diarra Guèye Kébé, présidente de l’Association cancer du sein au Sénégal. « Ce petit-déjeuner est une manière pour nous de réconforter les femmes qui souffrent de cancer du sein », a déclaré Mme Kébé. L’évocation du cancer étant traumatisante, elle estime que « les malades ont besoin de réconfort et de soutien pour mieux vivre avec leur maladie ».
Assise dans le couloir du service de cancérologie de l’Hôpital Le Dantec, la patiente Nogaye Dione apprécie à juste valeur le geste des membres de l’association. « Ce n’est pas ce qu’elles nous ont donné à manger qui est important, mais c’est le geste. Elles se sont levées très tôt pour nous amener à manger. C’est réconfortant », a-t-elle témoigné. Ce petit-déjeuner est une séquence importante dans la prise en charge de ces malades au regard de son impact psychologique. Toutefois, elle n’occulte pas la cherté des médicaments. La subvention des médicaments revient comme un refrain dans les discours. « Il y a des femmes qui meurent parce que n’ayant pas d’argent pour payer certains médicaments », a-t-elle regretté.
A la salle de chimiothérapie, des femmes et des hommes occupent les trois seuls lits installés dans ce service. Elles ont reçu leur part du petit-déjeuner. Les femmes ont retrouvé le sourire. Elles échangent avec leurs hôtes. Mais ce n’est que pour quelques temps. Amsatou Mboup a une ordonnance de 55.000 FCfa entre ses mains. « Tous les membres de ma famille ont participé à ma prise en charge. Je ne sais plus devant quelle porte je dois frapper. C’est compliqué », se désole cette dame qui estime que seul l’Etat peut trouver une solution pour les personnes souffrant de cancer en rendant gratuite la prise en charge des cancers ou en subventionnant les médicaments.
Mme Mboup a rappelé que son opération du sein gauche à coûté plus de 400.000 FCfa sans compter les médicaments et les autres examens.
Mme Mboup a rappelé que son opération du sein gauche à coûté plus de 400.000 FCfa sans compter les médicaments et les autres examens.
« Toutes nos ressources sont épuisées. L’Etat doit nous venir en aide », a-t-elle sollicité.
Agé de 50 ans, El Hadji Oumar Dramé fait partie des deux hommes internés au service de chimiothérapie. C’est un passage obligé pour toutes les personnes souffrant de cancer, surtout à un stade avancé. N’ayant plus les moyens pour acheter les médicaments, M. Dramé évoque la mort. « Chaque 15 jours, pendant 12 fois, je dois renouveler une ordonnance dont le montant s’élève à 320.000 FCfa. Je n’ai pas ces moyens. Si l’Etat ne me vient pas en aide, je risque de mourir », lance-t-il. Il a été opéré suite à des maux de ventre. Par la suite, le médecin a confirmé que le patient souffre d’un cancer.
Par contre Mme Oulèye Dieng se sent mieux. Elle est en phase de guérison.
Agé de 50 ans, El Hadji Oumar Dramé fait partie des deux hommes internés au service de chimiothérapie. C’est un passage obligé pour toutes les personnes souffrant de cancer, surtout à un stade avancé. N’ayant plus les moyens pour acheter les médicaments, M. Dramé évoque la mort. « Chaque 15 jours, pendant 12 fois, je dois renouveler une ordonnance dont le montant s’élève à 320.000 FCfa. Je n’ai pas ces moyens. Si l’Etat ne me vient pas en aide, je risque de mourir », lance-t-il. Il a été opéré suite à des maux de ventre. Par la suite, le médecin a confirmé que le patient souffre d’un cancer.
Par contre Mme Oulèye Dieng se sent mieux. Elle est en phase de guérison.
La dame a saisi l’opportunité pour remercier son mari et ses frères qui ont déployé des moyens consistants pour la sauver de cette maladie dont elle prononce difficilement le nom (cancer). « Je rends grâce à Dieu parce que je ne sens plus la douleur », s’est-elle réjouie en magnifiant le professionnalisme des médecins de l’Institut du cancer de l’hôpital Le Dantec.
Eugene KALY
2 Commentaires
Samaritain
En Octobre, 2015 (19:49 PM)Anonyme
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