Les industries pharmaceutiques sénégalaises ne couvrent que «10 à 15 %» des besoins locaux en médicaments. Ce qui contraint notre pays à se tourner vers l’importation. Docteur Daouda Ndiaye, conseiller spécial des affaires techniques, l’a révélé hier à Saly, à l’ouverture de l’atelier national sur la quantification des besoins en médicaments et produits essentiels.
(Correspondance) - Le Sénégal ne court pas seulement derrière une souveraineté alimentaire. La plupart de nos produits de consommation proviennent de l’extérieur. Les produits pharmaceutiques ne dérogent pas à cette règle bien établie. En effet selon un spécialiste, ce sont les industries asiatiques, américaines, européennes et maghrébines qui alimentent plus de 80 % de nos besoins en médicaments. «Il y a quatre industries au Sénégal qui gagnent des marchés au niveau de la Pharmacie nationale d’approvisionnement. Mais, ces industries locales ne couvent que 10 à 15 % des besoins nationaux. Ce qui veut dire que 80 à 90 % de nos besoins en médicament sont importés de tous les continents», révèle Docteur Daouda Ndiaye, conseiller spécial, chargé des affaires techniques à la directrice générale de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna).
Pour le directeur général de la Santé, «l’approvisionnement régulier et correct en médicaments de qualité, une production locale de produits pharmaceutiques et une réglementation pharmaceutique» restent le grand axe de la politique pharmaceutique. Par ailleurs, les responsables de la Pna ont mis à profit cet atelier pour rappeler l’importance de la quantification. Selon Dr. Ndiaye, elle est le processus utilisé pour déterminer les besoins quantitatifs en médicaments et autres produits de santé. «La qualification des besoins est une étape importante dans le processus d’acquisition en ce sens qu’elle permet à la Pna de pouvoir disposer de données fiables, relativement aux besoins en médicaments et produits essentiels des structures et formations sanitaires du secteur public et parapublic et d’assurer un approvisionnement correct et régulier de ces structures», explique docteur Annette Seck Ndiaye, directrice de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna).
L’atelier national sur la planification des approvisionnements en médicaments est organisé par la Pharmacie nationale d'approvisionnement (Pna), en collaboration avec la Division de lutte contre le Sida du ministère de la Santé et de l’Action sociale, à travers le projet de renforcement du système de santé (Rss). Ouvert hier à Saly par le directeur général de la Santé, le docteur Pape Amadou Diack, il prend fin vendredi prochain.
4 Commentaires
Ptg
En Mai, 2013 (19:38 PM)Reply_author
En Avril, 2024 (23:16 PM)Cosson
En Mai, 2013 (20:07 PM)ET KEUR SERIGNE BI?
ET LES PHARMACIES AMBULANTES?
ET LES TRADIPRATICIENS QUI SOIGNENT TOUT...MÊME LE SIDA ...MÊME LA MORT?
C'EST VRAIMENT LE BORDEL ORGANISE AU SENEGAL!
Pessy Mist
En Mai, 2013 (20:22 PM)@pessy Mist
En Mai, 2013 (09:02 AM)Participer à la Discussion