Dr Oumar Gassama invite le ministère de la Santé à établir «des normes, protocoles et procédures» pour une meilleure organisation de la campagne Octobre rose, dédiée à la lutte contre le cancer. Ce gynécologue obstétricien, repris par L’AS, déclare avoir décelé «l’anarchie» dans la mise en œuvre de l’initiative dont l’édition 2024 vient d’être bouclée. «Les gens font ce qu’ils veulent, s’emporte-t-il sans citer de nom. Les malades sont laissés à eux-mêmes.»
Pire, pointe Dr Gassama, «imaginez-vous, tu as à peu près 100 malades qui sont déclarées positives, mais en réalité il n’y a que deux ou trois qui sont réellement positives». «Il faut que les gens [notamment, le personnel chargé du dépistage] soient bien formés et bien outillés. […] Le cancer, ça demande de la discipline, de la rigueur et de l’organisation», préconise l’enseignant-chercheur à l’Ucad.
En outre, le gynécologue regrette la faiblesse du plateau dédié à la lutte contre le cancer. «Il n’y a que deux appareils de radiothérapie qui marchent alors qu’on est 18 millions d’habitants, rappelle le médecin. Normalement, c’est un appareil de radiothérapie pour un million d’habitants. Et ces deux appareils tombent régulièrement en panne. L’un est à Dalal Jàmm, l’autre à Touba. Il y a un autre appareil dans le privé. Les chances de survie quand on a un cancer, c’est presque nul au Sénégal.»
Pire, pointe Dr Gassama, «imaginez-vous, tu as à peu près 100 malades qui sont déclarées positives, mais en réalité il n’y a que deux ou trois qui sont réellement positives». «Il faut que les gens [notamment, le personnel chargé du dépistage] soient bien formés et bien outillés. […] Le cancer, ça demande de la discipline, de la rigueur et de l’organisation», préconise l’enseignant-chercheur à l’Ucad.
En outre, le gynécologue regrette la faiblesse du plateau dédié à la lutte contre le cancer. «Il n’y a que deux appareils de radiothérapie qui marchent alors qu’on est 18 millions d’habitants, rappelle le médecin. Normalement, c’est un appareil de radiothérapie pour un million d’habitants. Et ces deux appareils tombent régulièrement en panne. L’un est à Dalal Jàmm, l’autre à Touba. Il y a un autre appareil dans le privé. Les chances de survie quand on a un cancer, c’est presque nul au Sénégal.»
3 Commentaires
Reply_author
En Novembre, 2024 (13:59 PM)Inhumains
En Novembre, 2024 (14:45 PM)Pour les cancers du sein et de l’utérus, il y'a environ 3 700 nouveaux cas chaque année. Ils sont estimés au total 11 317.
On sait qu'il y'a beaucoup de malades qui ne vont pas à l'hôpital.
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