Dans l'Oregon, un nourrisson a été victime d'une infection respiratoire causée par les gélules de placenta consommées par sa mère.
Pour lutter contre la dépression post-partum et augmenter la production de lait, une mode pour le moins surprenante prend de l'ampleur aux Etats-Unis depuis une dizaine d'années : la placentophagie, ou le fait de manger son placenta. L'engouement pour cette pratique pourrait pourtant être mis à mal par le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) : dans une récente publication relayée par Slate, l'agence gouvernementale américaine remet en cause ses bienfaits après qu'un nourrisson vivant dans l'Oregon ait été victime d'une infection respiratoire causée par ces fameuses gélules de placenta déshydraté.
PAS DE NORMES OFFICIELLES
Trois jours après son accouchement, la mère du nouveau-né a commencé à consommer deux capsules de placenta trois fois par jour, tout en allaitant son enfant. Problème : les gélules étaient contaminées par des bactéries. Le nourrisson a dû être hospitalisé et a finalement pu être guéri grâce à un traitement à base d'antibiotiques.
Le CDC explique que si la placentophagie a le vent en poupe, « les preuves scientifiques » attestant des bienfaits de cette pratique manquent. De plus, il n'existe pas de normes officielles concernant le traitement du placenta pour la consommation. « Le processus de mise en capsule du placenta n'élimine pas les pathogènes infectieux, l'ingestion de capsules de placenta doit donc être évitée », précise l'agence. Les adeptes de cette pratique que sont Jennifer Aniston, Kim Kardashian ou encore Victoria Beckham devraient bientôt remettre en cause leurs habitudes
2 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2017 (01:38 AM)Demande aux americains pour voir.....
Anonyme
En Juillet, 2017 (06:51 AM)Participer à la Discussion