Les maladies zoonoses se transmettent entre l’homme et l’animal. Elles restent méconnues par les populations, surtout dans les zones défavorisées. Le Règlement sanitaire international (Rsi 2005) exige un développement, un renforcement et un maintien de capacités requises dont celles relatives à la communication sur les risques et l’engagement communautaire (Crec) pour la préparation et la réponse face aux urgences de santé publique, parfois zoonotiques et qui peuvent être de portée internationale (Usppi).
Conformément aux résolutions des Assemblées mondiales de la santé de 2000 et de 2012 (12 et 523), tous les Etats parties sont invités à développer, maintenir et consolider les principales capacités de santé publique requises en vertu du Rsi (2005) afin de prévenir et de détecter efficacement toute menace sanitaire et d’y répondre rapidement avant qu’elle ne devienne une urgence de portée internationale, selon chef du Bureau Evaluation et recherche du Rsi, Dr Ibrahima Mamby Keita, dans le quotidien «Rewmi».
Le Rsi n’est pas un nouveau programme vertical de santé. «Il implique l’ensemble de chaque secteur du gouvernement. Il s’agit de surveiller une cinquantaine de maladies qui, au départ, étaient au nombre de trois, à savoir la peste, le choléra et la fièvre jaune ; du contrôle de frontières à un confinement à la source», renseigne le chef du bureau.
En effet, «le contexte pandémique de Covid-19, maladie potentiellement zoonotique, a montré l’importance du renforcement des capacités des acteurs sur le Rsi et à tous les niveaux du système national pour une meilleure effectivité de l’application de cedit règlement», dit-il.
«Les agents pathogènes voyagent avec nous et le Rsi est un instrument juridique contraignant approuvé par 196 Etats. Il a pour but de prévenir la propagation internationale des maladies, s’en protéger, les maîtriser et d’y réagir, tout en évitant de créer des entraves inutiles au trafic et aux commerces internationaux», ajoute-t-il.
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