9 milliards de francs Cfa environ, c’est le coût du Projet intégré de nutrition dans les régions de Kédougou et de Kolda (Pinkk). Durant les cinq prochaines années, le Pinkk, qui a été officiellement lancé samedi, ambitionne de contribuer efficacement et fortement à l’amélioration de la sécurité nutritionnelle des populations, notamment les femmes et les jeunes enfants dans ces deux régions où l’on trouve un taux de malnutrition chronique parmi les plus élevés au Sénégal.
Lors du point de presse tenu en prélude au lancement du projet, Dr Abdoulaye Ndiaye, directeur du Pinkk à Kédougou, explique que le programme va toucher plus de «50 000 femmes enceintes et allaitantes et environ 115 000 enfants de moins de cinq ans dont 60 000 âgés de 0 à 23 mois» dans la région de Kédougou et de Kolda.
En plus, le projet va impacter 30 000 ménages agricoles qui vont bénéficier directement des activités du projet qui vont spécifiquement viser l’amélioration de leur sécurité alimentaire. Et Dr Ndiaye assure que le projet va permettre à terme, aux populations ciblées «d’avoir les connaissances nécessaires» pour améliorer leurs pratiques d’alimentation et d’avoir «un accès accru à des aliments frais et riches en micronutriments».
Ce, grâce à la mise sur pied d’une politique d’amélioration des aspects liés à la nutrition dans les plans et programmes du gouvernement du Sénégal.
Pour réussir sa mission et arriver à asseoir une politique d’autonomisation des populations en production végétale et animale, le directeur du projet promet de «travailler en synergie avec les programmes déjà en place pour éviter les doublons et coordonner leurs actions». D’ailleurs, souligne M. Ndiaye, «il y a plus de 2 000 villages et zones d’habitation» que les projets ne peuvent pas tous enrôler. C’est pourquoi, le Pinkk vient en appoint pour combler le gap en plus de son programme à dérouler. Ainsi, toutes les dispositions et garanties que requiert la pérennisation du projet ont été prises.
Le choix des régions de Kédougou et de Kolda pour abriter le Pinkk n’est pas fortuit. En plus du fait que ces régions connaissent un taux élevé de malnutrition, une étude sur la pauvreté de 2011 révèle que 40% des populations de ces régions vivent sous le seuil de la pauvreté. Il s’y ajoute que plus de 50% de la population desdites régions sont frappés par l’insécurité alimentaire dans 5 à 6 départements ciblés par le projet. Autant de critères qui font que le Pinkk a décidé de s’implanter dans ces régions pour apporter la riposte contre la malnutrition chez les femmes et les enfants.
Ce projet est financé par la coopération canadienne.
Sa mise en œuvre sera assurée par Initiative pour les micronutriments (Mi) en collaboration avec la Cellule de lutte contre la malnutrition, Vision mondiale et développement international Des jardins.
Venu présider le lancement officiel du projet au nom du Premier ministre, Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage et des productions animales, a dit toute sa satisfaction. A ses yeux, «ce geste, qui s’inscrit dans le cadre du Plan Sénégal émergeant (Pse), atteste des relations parfaites et du compagnonnage entre le Sénégal et le Canada».
<12>msdiallo@lequotidien.sn
Lors du point de presse tenu en prélude au lancement du projet, Dr Abdoulaye Ndiaye, directeur du Pinkk à Kédougou, explique que le programme va toucher plus de «50 000 femmes enceintes et allaitantes et environ 115 000 enfants de moins de cinq ans dont 60 000 âgés de 0 à 23 mois» dans la région de Kédougou et de Kolda.
En plus, le projet va impacter 30 000 ménages agricoles qui vont bénéficier directement des activités du projet qui vont spécifiquement viser l’amélioration de leur sécurité alimentaire. Et Dr Ndiaye assure que le projet va permettre à terme, aux populations ciblées «d’avoir les connaissances nécessaires» pour améliorer leurs pratiques d’alimentation et d’avoir «un accès accru à des aliments frais et riches en micronutriments».
Ce, grâce à la mise sur pied d’une politique d’amélioration des aspects liés à la nutrition dans les plans et programmes du gouvernement du Sénégal.
Pour réussir sa mission et arriver à asseoir une politique d’autonomisation des populations en production végétale et animale, le directeur du projet promet de «travailler en synergie avec les programmes déjà en place pour éviter les doublons et coordonner leurs actions». D’ailleurs, souligne M. Ndiaye, «il y a plus de 2 000 villages et zones d’habitation» que les projets ne peuvent pas tous enrôler. C’est pourquoi, le Pinkk vient en appoint pour combler le gap en plus de son programme à dérouler. Ainsi, toutes les dispositions et garanties que requiert la pérennisation du projet ont été prises.
Le choix des régions de Kédougou et de Kolda pour abriter le Pinkk n’est pas fortuit. En plus du fait que ces régions connaissent un taux élevé de malnutrition, une étude sur la pauvreté de 2011 révèle que 40% des populations de ces régions vivent sous le seuil de la pauvreté. Il s’y ajoute que plus de 50% de la population desdites régions sont frappés par l’insécurité alimentaire dans 5 à 6 départements ciblés par le projet. Autant de critères qui font que le Pinkk a décidé de s’implanter dans ces régions pour apporter la riposte contre la malnutrition chez les femmes et les enfants.
Ce projet est financé par la coopération canadienne.
Sa mise en œuvre sera assurée par Initiative pour les micronutriments (Mi) en collaboration avec la Cellule de lutte contre la malnutrition, Vision mondiale et développement international Des jardins.
Venu présider le lancement officiel du projet au nom du Premier ministre, Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage et des productions animales, a dit toute sa satisfaction. A ses yeux, «ce geste, qui s’inscrit dans le cadre du Plan Sénégal émergeant (Pse), atteste des relations parfaites et du compagnonnage entre le Sénégal et le Canada».
<12>msdiallo@lequotidien.sn
2 Commentaires
Honnetement, je pense que la meilleure piste serait, plutot que donner a manger cette ciblle (femmes, enfnats), il faudrait donner a ces familles elles-memes (paysannes pour la plupart) l accompgnement technique nécessaire pour produire mieux, suffisamment et en qualité, leurs besoins alimentaires (lagriculutre, lélevage, la transformation des produits agricoles....).
Bien évidemment, quand nous disons' produire leurs propres besoins agricoles', cela ne veut pas dire proposer aux populations rurales cibles des techniques d agriculture non respectueuses de l environnement et plus dévastrices pour la santé des popullations (tracteurs, engrais chimiques, pesticides de synthése etc....), mais plutot, une agriculture durable respetueuse de notre cadre de vie et de la santé des populations (l agroécologie)
Anonymedeug
En Décembre, 2015 (22:41 PM)Participer à la Discussion