Le plaidoyer a porté ses fruits. Le budget affecté à l’achat de produits contraceptifs a connu une hausse. Directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Alphonse Ousmane Thiaw a exposé : «Le Sénégal a toujours été aux rendez-vous, en respectant ses engagements du Sommet de Londres de 2012 où la ligne budgétaire pour l’achat des produits est passée de 100 millions à 300 millions en 2016. Dans le contexte actuel d’engagement de la communauté internationale vers l’atteinte des objectifs de développement durable de 2030, il veut se positionner en leader et réaffirme son engagement au deuxième Sommet de Londres de 2017 et même au-delà.»
Ainsi, avance-t-il, dans le budget de 2021 du ministère de la Santé et de l’Action sociale, une inscription budgétaire de 500 millions est consacrée à l’achat de produits contraceptifs.
Le Dircab a présidé, ce lundi, à Saly (Mbour), la cérémonie d’ouverture de l’Atelier de concertation, de sensibilisation et de consolidation du Plan d’action pour la mobilisation de ressources domestiques en faveur de la Planification familiale (PF) au Sénégal.
«Cela permettra certainement à notre pays un accès universel à la planification familiale»
Cette rencontre, indique Alphonse Ousmane Thiaw, fait partie intégrante d’une série d’activités inscrites dans le Plan d’action du Sénégal élaboré avec l’ensemble des parties prenantes afin de mieux mobiliser les fonds nécessaires à la planification familiale, et particulièrement pour l’achat des contraceptifs.
«Le but primordial, aujourd’hui, est de soutenir la réalisation des objectifs en matière de planification familiale. Lequel étant commun dans la sous-région et au-delà les pays engagés au sein des mouvements du Partenariat de Ouagadougou et du Family Planning 2020 (FP 2020)», renseigne-t-il.
A l’en croire, des options de mobilisation de ressources pour la planification familiale à travers des investissements catalytiques visant à inciter efficacement les décideurs à augmenter ou à améliorer l’allocation des ressources, ont été identifiées, montrant que le Sénégal a des opportunités pour stimuler à court et à long terme la mobilisation des ressources domestiques pour la santé en général et en particulier pour la planification familiale.
«Cela permettra certainement à notre pays, pour un accès universel à la planification familiale, de contribuer de façon significative à l’atteinte de l’objectif de la CIPD +25 de ‘’Zéro besoins non-satisfaits en planification familiale’’ d’ici 2030», a laissé entendre le Dircab d’Abdoulaye Diouf Sarr.
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