Les réclamations des infirmiers et sages-femmes

Le Conseil syndical national du Syndicat démocratique des travailleurs de la Santé et du Secteur social (Sdt-3S) exige «l’ouverture immédiate de négociations sérieuses avec les syndicats du cadre permanent des 2S-Au (Syndicats de la santé dans l'Action unitaire), en vue de pacifier le climat social dans le secteur». A l’issue de sa première réunion ordinaire tenue le samedi 3 décembre dernier, une résolution avait été élaborée.

Cheikh Seck et ses camarades ont réclamé “le traitement des infirmiers d’Etat, sages-femmes d’Etat et techniciens supérieurs avec les mêmes égards que les policiers, les personnels des corps émergents de l’éducation, les agents techniques des eaux et forêts et les agents d’hygiène qui n’ont subi aucune formation avant d’être reclassés”.

Dans la liste des faits réclamés par le Sdt-3S figurent, entre autres, «le déblocage des avancements des fonctionnaires et le paiement sans délai des actes rendus par la fonction publique, la transparence dans le prochain recrutement des mille agents annoncés par le ministère, l’accord de la priorité aux contractuels et aux agents communautaires déjà sur le terrain et aux 120 cadres administratifs formés dans de grandes écoles ou instituts déjà agents de la fonction publique et du ministère de la santé”. Selon ces syndicalistes, «les avancées économiques annoncées à grande pompe ne profitent pas du tout aux travailleurs sénégalais”.

Aussi, ils déplorent le fait que «les avancements des fonctionnaires de la Santé soient bloqués depuis 2009 malgré les actes délivrés par la fonction publique». Pour eux, «les recrutements au niveau du ministère de la Santé constituent un pas dans la bonne direction. Mais, s’empressent-ils d’ajouter, ces recrutements ne devraient donc souffrir d’aucun manque de transparence et d’efficience».