Un bon statut en vitamine A augmente la chance de survie des enfants par la réduction de 24% de la mortalité liée aux maladies infantiles, a soutenu mercredi le directeur de la prévention, docteur Mamadou Ndiaye.
Selon le docteur Ndiaye, l’élargissement et l’intégration des paquets de soins entrent dans ce cadre pour le renforcement des bonnes pratiques.
Ils s’inscrivent aussi dans le cadre "du développement de nouvelles stratégies porteuses pour un meilleur impact et une rationalisation des ressources et le respect du continuum de soins’’, a-t-il dit en procédant au lancement des journées de survie de l’enfant qui ont démarré il y a 3 jours pour se poursuivre jusqu’à dimanche.
Il a souligné que des progrès importants ont certes été réalisés au Sénégal, mais qu’il restait beaucoup à faire. D’après lui, cela est un défi à relever, notamment par l’offre de qualité et par une augmentation de la demande conséquente en soins.
De même, a relevé docteur Mamadou Ndiaye, les politiques et normes mises à jour recommandent le renforcement de la protection et de la prévention à tout enfant durant les 1000 premiers jours de vie, appelés ‘’fenêtre d’or’’, et où l’impact est ‘’optimal’’.
‘’Les interventions devront être consolidées jusqu’à cinq ans pour permettre à chaque enfant de traverser le pont de survie, sans y laisser sa vie’’, note encore le médecin, précisant que ‘’chaque intervention menée sera une vie sauvée’’.
Il a appelé tous les acteurs et les bonnes volontés à garantir un ‘’bon départ’’ et de façon équitable à tout enfant par l’application effective de la consultation de l’enfant sain.
Cette consultation consiste en un paquet de soins intégrés comprenant la vaccination, la pesée, la supplémentation en micronutriments, le déparasitage, le dépistage précoce des affections prioritaires, la promotion de la pratique familiale essentielle et la référence à l’état civil, a-t-il souligné.
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