La 1er juillet 2012, le Président Macky Sall annonce la gratuité de la dialyse dans les établissements publics de santé et une forte réduction de son coût dans les structures privées. Le chef de l’État, fraîchement élu, allait ainsi plus loin que son prédécesseur, Abdoulaye Wade. Ce dernier avait autorisé, le 7 avril 2010, la subvention de la dialyse qui passait de 50 000 francs Cfa à 10 000 dans le public.
Pour des malades, qui pouvaient dépenser jusqu’à 6 millions par an pour se soigner, la mesure de Wade était salutaire, mais celle de Macky sonnait plus fort. Mais selon le quotidien Enquête qui a consacré un dossier fouillé à la question dans son édition de ce lundi, la gratuité de la dialyse n’est pas une réalité.
La faute selon le journal, qui a interrogé des acteurs, à l’absence de mesures d’accompagnement (mobilisation de ressources financières, humaines et matérielles suffisantes) et des magouilles de gens peu scrupuleux qui font de la situation des hémo-dialysés un véritable business.
10 Commentaires
Watt
En Juin, 2016 (09:16 AM)Nous avons tendance à vouloir radier que les enseignants, alors que faites vous de ces docteurs mafieux qui pilulent aux niveaux de nos établissements de santé.
C'est dans les structures sanitaires qu'il faut mettre de l'ordre ! les gens meurent par négligence et insolence des infirmiers, des médecins et des docteurs.
Heucha
En Juin, 2016 (09:54 AM)Droitdeverité
En Juin, 2016 (10:25 AM)dieureudieuf
Madou
En Juin, 2016 (11:23 AM)Lat
En Juin, 2016 (11:55 AM)Anonyme Garson
En Juin, 2016 (13:01 PM)Watt
En Juin, 2016 (13:16 PM)PUTAIN !
Anonyme
En Juin, 2016 (13:49 PM)si les malades ne peuvent pas faire leurs dialyses, elles meurent dans des souffrances atroces ! et l'argent est détourné ?
c'est criminel,
Attention
En Juin, 2016 (14:17 PM)Les agents de santé du Sénégal ont constaté que :
1. Des membres du Gouvernement du Sénégal continuent à faire faire du « tourisme hospitalier » aux frais du contribuable sénégalais et par des évacuations sanitaires inutiles, leurs militants ;
2. Des examens modernes nécessaires aux diagnostics comme l’IRM n’existent qu’à Dakar laissant à eux-mêmes le reste de la population du Sénégal ;
3. Les structures sanitaires sont menacées de coupures d’eau et d’électricité alors que l’état et les mairies se renvoient la balle sur la responsabilité ;
4. Des blocs opératoires sont construits et équipés mais restent fermés faute de médecins et ou d’anesthésistes ;
5. Au niveau des collectivités locales surtout à Dakar, les agents restent plusieurs mois sans salaire, perdent leur couverture médicale et partent à la retraite sans percevoir leur pension ;
6. Une injustice flagrante frappe les médecins en termes de salaire comme peuvent l’illustrer ces quelques exemples. Ainsi le salaire d’un directeur d’une agence au Sénégal (5 ans d’étude) peut servir à payer 10 fois un médecin, celui du député 3 médecins et l’indemnité de judicature seule 2 chirurgiens (12 ans d’études).
7. Enfin ces mauvaises conditions de travail provoquent des démissions massives des médecins les plus expérimentés de la fonction publique, ces derniers préférant rejoindre le privé ou bien les ONG.
Pendant ce temps l’état du Sénégal gaspille les deniers publics :
- en nommant un nombre pléthorique de ministres, ministres-conseillers et chargés de missions payé à ne rien faire ;
- en remplaçant les indemnités des membres du conseil économique par des salaires substantiels ;
- en remplaçant les voitures 4X4 des députés par d’autres plus prestigieuses et encore plus chères ;
- en créant de toute pièce une institution aussi inutile que budgétivore qu’est le Haut conseil des collectivités territoriales ;
- en octroyant une prime supérieure au salaire du médecin aux femmes de diplomates ;
- en renonçant aux taxes sur les appels entrants ;
- en allouant plusieurs milliards de façon indue à des individus comme l’illustre le scandale Bictogo ;
- et en concédant des réductions fiscales aux fraudeurs pris en défaut ;
Malgré toute cette gabegie, l’état refuse de respecter les accords signés avec les syndicats de la Santé et espère mettre en mal les agents de santé et les citoyens. Trop c’est trop !
C’est pourquoi les agents de santé sont en grève et demandent :
- l’arrêt immédiat des dépenses de prestige et le gaspillage des ressources de l’état ;
- l’arrêt immédiat des évacuations sanitaires de complaisance ;
- l’équipement des structures périphériques pour le respect de l’égale dignité entre les citoyens ;
- la mise en œuvre de stratégie «Gnibi» des agents municipaux avec retour des agents à la ville de Dakar et de Thiès ;
- l’alignement du salaire des médecins sur celui des autres fonctionnaires de même hiérarchie ;
- le relèvement des plateaux techniques des structures pour améliorer la prise en charge des malades ;
- et enfin, de meilleures conditions d’existence pour les médecins et les autres agents de santé.
Les agents de santé sont prêts à se battre jusqu’au bout, et ce combat est celui de toute la population sénégalaise pour freiner l’exode des médecins et retenir nos meilleurs spécialistes.
Les syndicats de la santé comprennent la douleur que peut provoquer une grève dans le secteur et expriment tous leurs regrets pour les désagréments causés, et pour ces raisons, les mesures adéquates ont été prises pour assurer la prise en charge des urgences et des malades hospitalisés.
Anonyme
En Juin, 2016 (05:29 AM)Participer à la Discussion