« Aujourd’hui, il faut lutter pour la préservation de l’atteinte du diabète aux populations ». Telle est l’invite de Babacar Wade, président de l’Association des diabétiques de Ziguinchor, à l’occasion de la Journée mondiale de cette maladie. En s’appuyant sur le thème de cette année, « Éduquer pour protéger l’avenir », le président des diabétiques de Ziguinchor a invité la presse à réserver une plage importante dans la communication et l’information sur le diabète, dans la mesure où les journalistes ont un rôle fondamental à jouer dans la lutte contre cette maladie, un véritable fléau", a affirmé M. Wade.
Babacar Wade a suggéré aux journalistes de ne pas attendre seulement le 14 novembre pour intervenir et parler du diabète. « Il faut réserver une plage importante dans la communication sur le diabète, parce que c’est un fléau. Un fléau qui, aujourd’hui, déstabilise les familles ; qui, aujourd’hui, est en train de tuer ; qui, aujourd’hui, est en train de commettre des amputations douloureuses, massives au niveau de la population », a interpellé le président des diabétiques de Ziguinchor.
Avant d'inviter les journalistes à donner la parole aux malades et aux spécialistes pour parler le plus souvent du diabète qui fait des ravages dans le pays.
Et justement, concernant ces ravages, le docteur Youssouph Tine, Directeur régional de la Santé de Ziguinchor, qui a présidé cette manifestation qui s'est tenue à l'hôpital régional de Ziguinchor, a révélé une augmentation progressive du nombre de personnes diabétiques diagnostiquées à travers les consultations tous les ans à Ziguinchor.
Selon le Dr Tine, les résultats des dernières enquêtes sur la maladie n’étant pas encore disponibles, il est impossible d’avoir de manière désagrégée les données régionales sur l’évolution de la maladie. Les chiffres de la dernière enquête réalisée au Sénégal datent de 2016, dit-il. Présentement, ils sont dans l'attente des enquêtes de 2023 pour voir de manière désagrégée la réalité et les disparités au niveau des différentes régions.
Concernant la prise en charge, le directeur régional de la Santé estime que le coût est "trop élevé". Le Dr Tine globalise la prise en charge pour une personne atteinte de diabète de type 1 utilisant de l’insuline, en plus des analyses à réaliser, « à 900 mille francs CFA chaque année », si cette personne ne bénéficie pas de couverture maladie ou de couverture sanitaire universelle.
Cependant, dans le cadre de cette couverture sanitaire, l’État est en train de faire d’énormes efforts à travers la réforme de l’Agence nationale de la couverture maladie universelle, par la mise en place d’unions départementales des mutuelles de santé, a déclaré le directeur régional de la Santé de Ziguinchor.
2 Commentaires
Quantbusiness
En Novembre, 2023 (21:02 PM)Quantbusiness
En Novembre, 2023 (23:07 PM)Tous ceux qui ont suivis ces genres de traitement (Munjaro, Ozempic) ont perdu en moyen 20% de leur poids. Leur risque d'avoir un AVC ou des maladies renales chronique a diminue.
Miss Mariama
En Novembre, 2023 (00:18 AM)Participer à la Discussion