La 33e édition de la journée mondiale de lutte contre le SIDA a été célébrée ce mercredi 1er décembre au Conseil National de lutte contre le SIDA (CNLS). Cette année, l'événement a entièrement été dédié aux jeunes afin d'aborder diverses problématiques et de "mettre fin aux inégalités, mettre fin au SIDA et surtout mettre fin aux pandémies".
A travers des mouvements, l'opportunité a été donnée aux jeunes en leur permettant de faire part de leurs doléances et recommandations pour une génération sans Sida. Ces adolescents ou jeunes adultes infectés et affectés par le VIH/SIDA s'engagent à mettre fin à la pathologie mais pour ce faire, " nous devons éliminer la stigmatisation et la discrimination, placer l'être humain au cœur de notre action et prendre des mesures pour accorder un accès plus large aux soins de santé pour tous et contre toutes les pandémies", lance la secrétaire exécutive du CNLS, Dr Safiétou Thiam.
Sur 43000 Sénégalais affectés par le VIH, plus de 31000 sont actuellement sous traitement. 89 % des personnes vivant avec le VIH ont été dépistées et parmi celles-là plus de 85% ont été mises sous traitement" souligne le chef de division de la lutte contre le Sida et les Ist, rattachée au ministère de la Santé. D'après lui, pour les patients à charge virale indétectable, qui ne transmettent plus la maladie, on est à 81%, ce qui signifie qu'on est loin de nos objectifs mais des progrès ont quand même été réalisés depuis ces nombreuses années.
Il faut aussi noter que malgré cette évolution, la maladie affecte de plus en plus les jeunes âgés de 19 à 24 ans et ceci est dû à la réticence de certaines familles qui ne facilitent pas le dépistage de leur entourage afin de les traiter et de leur sauver la vie.
3 Commentaires
Azel
En Décembre, 2021 (12:03 PM)Il est temps de lui donner un grand poste de responsabilité et ceci pour le benefice de la médecine sénégalaise.
Un sénégalais qui parle sans intéret
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