Tous les animaux jeûnent instinctivement dès qu'ils se sentent mal. Ils cessent de manger afin de faciliter le travail d'auto-guérison de leur organisme. D'ailleurs la plupart des maladies aiguës s'accompagnent d'une perte de l'appétit, c'est-à-dire d'un besoin instinctif de jeûner.
Des travaux scientifiques ont démontré que la pratique annuelle d'un jeûne d'une semaine permettrait de diminuer de façon stupéfiante le nombre des cancers. Il suffit en effet de quelques jours de jeûne pour purger le corps d'une quantité importante de toxines.
Le jeûne est l'un des seuls traitements qui fasse faire des économies à celui qui l'entreprend. Il consiste, tel que nous le proposons ici, à ne pas absorber d'aliments solides tout en continuant à boire abondamment : eau, jus de fruits ou de légumes, bouillons, infusions, etc.
Une technique précise
Dans tous les cas de maladie grave déclarée, il est souhaitable de ne pas se lancer à l'aveuglette dans un jeûne mais d'être encadré par des personnes compétentes. En revanche, une personne en bonne santé, à condition de respecter les paliers nécessaires, peut pratiquer sans danger des jeûnes de plus en plus longs. Pour jeûner facilement, il faut respecter les trois consignes suivantes :
1. Effectuer des paliers alimentaires de réduction
2. Jeûner
3. Se réalimenter progressivement.
Lorsqu'on respecte ces trois phases, il est facile de maîtriser la période de jeûne sans souffrir de symptômes d'élimination trop intenses. Le passage brutal d'une alimentation traditionnelle au jeûne proprement dit est à éviter, afin de ne pas créer de choc désagréable dans les fonctions physiologiques.
La phase de réduction progressive
Dans le première phase, chaque pallier correspond à la suppression d'une catégorie d'aliments, en commençant par ceux qui exigent un travail digestif important. Chacun des paliers ci-dessous peut correspondre au temps d'un repas, d'une journée ou de plusieurs jours. Lors des premières expériences, on fixera d'abord la durée de jeûne choisie puis on déterminera les paliers correspondants d'après les schémas proposés. Ensuite, avec de l'entraînement, on sentira instinctivement la durée correcte à respecter pour chaque palier et pour le jeûne lui-même.
On s'approchera donc du jeûne par un débrayage progressif consistant à supprimer successivement
a) Tous les produits animaux : viande, œufs, produits laitiers, poissons, fruits de mer.
b) Tous les excitants : café, thé, sucre, sel, cacao, alcool, produits chimiques ainsi que les huiles et les graisses cuites.
c) Les graisses et huiles crues et les oléagineux.
d) Les céréales cuites.
e) Les mélanges de céréales et les fruits cuits.
f) Les mélanges de céréales et les fruits crus.
Au cours de cette période, les aliments sont consommés séparément, comme dans l'alimentation instinctive.
Le jeûne proprement dit
Pendant le jeûne, on ne consommera aucun aliment solide mais on boira de l'eau ou d'autres boissons à volonté, en se laissant guider par sa soif (pour autant qu'elle soit normale; ce n'est pas le cas lorsque l'organisme est très intoxiqué et il faut alors absorber un litre et demi à trois litres d'eau par jour).
En général, la faim disparaît après un ou deux jours de jeûne complet. Si les paliers de réduction alimentaire ont été respectés, le jeûne sera le plus souvent agréable, avec des symptômes légers et momentanés traduisant l'intensification des fonctions éliminatoires. Celles-ci peuvent être aidées par des moyens auxiliaires de détoxication. Toutefois, si l'élimination est trop intense, il faudra revenir en arrière d'un ou deux paliers pendant un ou deux jours.
La réalimentation
Pour la réalimentation, les paliers sont les mêmes que ceux qui ont précédé le jeûne, dans l'ordre inverse. Les mécanismes instinctifs du corps fonctionnent à merveille après le jeûne; ce qui correspond aux besoins physiologiques est attractif à la vue, au toucher, à l'odorat et au goût. Il est donc facile de se laisser guider par l'instinct alimentaire vers un fruit ou un légume. Mais attention : manger bouchée par bouchée, juste assez pour se nourrir mais pas davantage. Au début, l'organisme ne supporte que de petites quantités de nourriture.
Certaines écoles recommandent de ne cesser de jeûner que lorsque l'organisme est tout à fait libéré des toxines, lorsque la langue est propre, l'urine claire et que la faim réapparaît, ce qui suppose un jeûne d'assez longue durée. Toutefois, avant d'entreprendre de longs jeûnes, mieux vaux apprendre à contrôler soi-même des jeûnes de courte durée. Si un jeûne dépasse la capacité individuelle de contrôle, la reprise alimentaire peut s'accompagner de fringale et de boulimie. En observant scrupuleusement les paliers de réalimentation, on évitera l'un des dangers du jeûne à savoir une prise de poids excessive causée par une reprise alimentaire trop rapide.
6 Commentaires
Sheik Osama
En Juillet, 2012 (08:51 AM)Gris Bordeaux, pleas n'approche pas Balla Gaye 2! Modou Lo n'a qu'à lutter contre toi pour l'ouverture de la saison prochaine. Peace.
Sokhna2
En Juillet, 2012 (09:07 AM)Alphaone
En Juillet, 2012 (09:11 AM)Mais jeuner la journée et s'empiffrer le soir après le coucher du soleil, ce n'est qu'un déséquilibre nutritionnel, il suffit de voir l'état des musulmans à la fin du ramadan.
Je trouve d'ailleurs absurde de pratiquer le jeune dans les pays ou la malnutrition est monnaie courante, on ne peut jeûner que si on à habituellement suffisamment de nourriture pour subvenir aux besoins du corps humain.
Le Coran le dit bien, qu'il ne faut pratiquer le jeûne que si on à la santé pour le faire.
Pour le reste, cigarettes, sexe, etc ...... pas d'objection.
Serigne2
En Juillet, 2012 (09:16 AM)Dam Sadji Gui
En Juillet, 2012 (09:38 AM)ki dé khamoul louy jeuné en islam
Lucrèce
En Juillet, 2012 (10:14 AM)Participer à la Discussion