Il est noté une prolifération d'établissements privés qui forment en santé. La qualité de la formation laisse souvent à désirer et impacte sur la ressource humaine qui est fournie aux structures sanitaires. Par ailleurs, un praticien mal formé détient sur la qualité des soins. « À ce niveau, l'État a pris les choses en main. Récemment, toutes les écoles, même la faculté de médecine, a fait l'objet d'une évaluation. L'État veut s'assurer que les conditions de formation sont bonnes et que ces écoles qui sont sont habilitées à le faire, mais également que les programmes qui sont dispensés, les programmes d'enseignement, sont reconnus et adaptés aux besoins du marché » selon le professeur Bara Ndiaye, Pharmacie spécialiste en chimie. Le professeur a précisé que « les UFR, notamment les UFR santé, qui sont dans des régions forment des infirmiers et des sages-femmes. Ce que j'en sais, c'est que ces écoles-là vont pouvoir mettre en œuvre le système LMD. Donc, à ce niveau, je crois qu'il n'y a pas trop de problèmes et que c'est un système qui est référencé. Il faut un curriculum harmonisé et applicable à toutes les écoles qui forment des agents de santé, des médecins, des pharmaciens, des paramédicaux comme les infirmiers, les sages-femmes. Il y a donc trop de soucis à se faire par rapport à certains établissements privés ». Il s’exprimait en marge de la célébration des 20 années de l’institut de santé Paul Corréa. L’entité a mis à la disposition du système de santé des agents de santé, notamment des sages-femmes, des infirmiers. C'est tout à l'honneur de Marianne Ndiaye Sidibé, qui a créé cette école, et qui voulait doter le système de santé d'agents qualifiés.
Par ailleurs Babacar Guèye, directeur de l'institut estime qu’un personnel administratif de qualité, et un personnel d'encadrement, d'enseignants, de professeurs, de moniteurs d'encadrement sont essentiels pour la bonne marché d'une école de formation. Selon lui, les établissements privés ont besoin d’être accompagnés pour l'amélioration de la qualité de la formation, qui doit être effectivement un sacerdoce, pour avoir des produits de qualité. « C'est vrai qu'aujourd'hui, l'école est dans une phase de mutation, et le problème de l'habilitation et de l'accréditation entre le ministère de la santé, le ministère de la formation professionnelle et le ministère de l'enseignement supérieur, sont les difficultés auxquelles sont confrontés les établissements. Beaucoup d'étrangers sont ici au Sénégal et veulent s'inscrire pour une licence, mais ils ont tendance à demander des écoles habilitées, accréditées, et à ce niveau il y a peu d'écoles aujourd'hui qui sont accréditées, par rapport à une quarantaine d'établissements qui sont au niveau de Dakar ». Et outre il a fait savoir que : « les résultats de l'audit auront à transformer beaucoup cette situation. Je pense que le ministère de l'Enseignement supérieur, en collaboration avec le ministère de la santé et la formation professionnelle, trouveront en tout cas rapidement une solution à cette situation.
16 Commentaires
Déjà pour être admis en médecine ça devrait se faire par concours comme dans les pays développés et la formation de médecins n’est assurée que par les facs de médecine les écoles de santé ne sont pas reconnues et ce sont les meilleurs élèves qui réussissent en médecine où prépas scientifiques. Il faut réformer les conditions d’accès d’entrée en médecine à la fac et contrôler ces écoles c’est grave normalement leurs diplômes ne doivent pas être reconnus par l’état.
La médecine est la formation la mieux encadrée mondialement et l’état du Sénégal ne doit plus permettre aux médecins formés par le Sénégal et leurs études payées par le contribuable sénégalais de partir servir la France et d'autres pays développés pour leurs intérêts alors que le contribuable sénégalais qui a payé leurs études peine à se soigner et ces médecins expatriés arrangent bien la France qui continue la colonisation et l’exploitation des cerveaux africains !
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En Octobre, 2024 (06:18 AM)Tout est dit. Rien à rajouter.
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En Octobre, 2024 (07:05 AM)Pour la médecine le grand souci c'est avec l'université saint Christopher qui forme des médecins mais le problème se situe au niveau de la reconnaissance du doctorat qui normalement est un diplôme d'État reconnu mais la bas aussi, le business de certains profs rend la chose compliquée
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En Octobre, 2024 (12:31 PM)Si tu le trouve faudra le leurs offrire ici au Sénégal et ils resteront.
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En Octobre, 2024 (14:35 PM)La France ne veut pas former autant de médecins parce que ça lui coûte cher mais recrute les médecins sénégalais, béninois, etc
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En Octobre, 2024 (15:02 PM)Pose toi la question pourquoi ils restent au Sénégal et les médecins non??
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En Octobre, 2024 (15:02 PM)Pose toi la question pourquoi ils restent au Sénégal et les médecins non??
Le Senegal
En Octobre, 2024 (07:39 AM)A mon avis, ce personnel de qualité doit être mis à la disposition des structures de santé et cliniques mêmes privées.
Toute personne qui veut faire la santé comme doit passer par les institutions publiques de formation. C'est du sérieux.
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En Octobre, 2024 (10:08 AM)Reply_author
En Octobre, 2024 (12:37 PM)Le problème ce sont ces recalés qui sont sans diplômes et à bon marché qu'on retrouve dans les cliniques et centre et postes santé avec leurs mots de bêtises.
Le Sage
En Octobre, 2024 (07:59 AM)C'est presque le statiquo au niveau de certains importants ministères comme santé, économie, finances, collectivités locales, hydraulique et hygiène ...
Pour les autres ministères intérieur, justice, armée, énergie, communication, environnement... le rythme est bon.
Le Sage
En Octobre, 2024 (07:59 AM)C'est presque le statiquo au niveau de certains importants ministères comme santé, économie, finances, collectivités locales, hydraulique et hygiène ...
Pour les autres ministères intérieur, justice, armée, énergie, communication, environnement... le rythme est bon.
Khamkham
En Octobre, 2024 (11:02 AM)Heuche
En Octobre, 2024 (11:35 AM)Sam
En Octobre, 2024 (12:24 PM)De vrais malhonnêtes, ils disent aux étudiants que la formation infirmière dure 3 ans; alors que la réalité est tout autre.
À ce jour, les étudiants qui ont commencé leur formation en 2020; ils ne l'ont toujours pas terminée. Les étudiants ont fait seulement 4 stages en 3 ans. Comment peuvent-ils être diplômés sans acquérir des compétences infirmières avec si peu de stages ? Le niveau est vraiment très bas.
Ils sont dans l'omerta totale. Ils ne communiquent pas et refusent les entretiens avec les parents d'élèves.
En réalité, cette école ne dispose pas toutes les ressources nécessaires (humaines , matérielles...) pour dispenser une formation quelconque. Ils se goinfrent seulement des mensualités des étudiants.
On vous a fait confiance mais vous nous avez trahi et arnaqué. On ne vous le pardonnera jamais.
Nit
En Octobre, 2024 (15:56 PM)Participer à la Discussion