Le communiqué signale que dans ‘’le scénario +faible Ebola+, l’épidémie serait rapidement contenue dans les trois pays les plus touchés par le virus, tandis que dans le scénario +fort Ebola+, l’épidémie serait contenue plus lentement avec une contagion à l’ensemble de la région’’.
Selon l’analyse de la Banque mondiale, ‘les conséquences économiques d’Ebola, déjà lourdes dans les trois pays particulièrement affectés par l’épidémie, (notamment le Liberia et la Sierra Leone), pourraient se révéler catastrophiques si le deuxième scénario venait à se concrétiser’’.
''Les répercussions économiques pourraient être atténuées dans toute la région si une action à l’échelle nationale et internationale endiguait rapidement l’épidémie et parvenait à limiter +la réaction de défiance et de rejet+’’, indique le communiqué.
La même source relève que ''ce phénomène de psychose incite aujourd’hui les pays voisins à fermer leurs frontières avec les trois pays les plus touchés et de nombreuses compagnies aériennes régionales ou internationales à suspendre leurs vols commerciaux''.
Pourtant, ajoute le texte, ‘’le Nigéria et le Sénégal ont démontré qu’il est possible de contenir l’épidémie grâce à une forte mobilisation des pouvoirs publics qui se sont appuyés sur leur système de prise en charge sanitaire’’.
''Etant donné le coût économique énorme de la crise Ebola pour la Guinée, le Liberia, la Sierra Leone et leurs voisins d’Afrique de l’Ouest, il est impératif que la communauté internationale se mobilise davantage'', a déclaré Jim Yong Kim, le président du Groupe de la Banque mondiale.
''Elle doit surpasser les obstacles logistiques afin d’envoyer plus de médecins et de personnel médical qualifié, fournir plus de lits d’hôpital, et soutenir davantage les services de santé pour enrayer Ebola et remettre ces pays sur pieds'', a-t-il ajouté.
2 Commentaires
Milk
En Octobre, 2014 (15:23 PM)Sage
En Octobre, 2014 (16:10 PM)Participer à la Discussion