Le Programme élargi de vaccination (PEV) reste résilient, malgré le contexte de la pandémie de Covid-19. Aujourd’hui, 1 465 660 personnes sont vaccinées au Sénégal.
Cependant, la vaccination des jeunes filles de 9 ans contre le cancer du col de l’utérus reste encore faible. Ceci est lié aux fausses rumeurs et à la désinformation. Selon l’Immunologue au Programme élargi de vaccination, Docteur Abdoulaye Mangane, les fausses rumeurs et la désinformation dans le contexte de Covid-19 ont impacté sur la vaccination, surtout des jeunes filles. Mais, précise-t-il, le programme reste résilient par rapport à la vaccination des enfants.
A son avis, pour une couverture vaccinale dans toutes les régions, des stratégies sont développées par le programme. Il s’agit, soutient le Dr Mangane, du renforcement des équipements de la chaine du froid pour le stockage des vaccins à tous les niveaux, de la mise en œuvre des plans de relance de la vaccination et de la communication de proximité.
Interrogé en marge à la Semaine africaine de vaccination, le Dr Mangane informe que cette célébration est inscrite chaque année dans l’agenda du Programme élargi de vaccination. Cette semaine de vaccination se termine le 27 avril. D’ailleurs, le Dr Mangane précise que son organisation prendra en compte, dorénavant, le contexte de Covid-19.
«C’est vrai qu’une tension de vaccins a existé, à un moment. Mais, actuellement, le pays dispose des vaccins à tous les niveaux, grâce l’Initiative Covax, à la coopération bilatérale, en plus des achats effectués par l’Etat», précise-t-il.
Par ailleurs, il reconnait que les mesures restrictives (couvre-feu, réduction des déplacements, interdiction des rassemblements) prises par l’Etat avaient entrainé une baisse de la fréquentation des structures sanitaires. Mais, souligne-t-il, la continuité de service de vaccination se faisait avec la tenue de séances sécurisées au niveau des structures sanitaires. Les stratégies fixes-déplacées, avancées et mobiles étaient renforcées par les districts sanitaires pour rapprocher le service des populations.
Aujourd'hui, fait-il savoir, ils ont de nouveaux défis à relever tels que le renforcement de la communication dans le contexte de la pandémie Covid-19, la relance de la vaccination de routine, en particulier celle des jeunes filles de 9 ans, et la vaccination des groupes vulnérables contre la Covid-19.
3 Commentaires
Tchimm
Honte à vous qui ne faites rien pour éradiquer ces maudits homosexuels aux commandes
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