Du tissu artificiel a pu être reconstitué grâce à l'impression 3D. Une prouesse réalisée par des chercheurs de Harvard.
L'impression 3 D ouvre de nombreuses pistes d'exploration pour les chercheurs. Après la création d'une oreille, la greffe d'un crâne réalisé en 3 D et l'implantation d'un sternum imprimé en 3 D , ce sont des vaisseaux sanguins qui viennent d'être réalisés.
L'Institut Wyss de l'Université d'Harvard, aux Etats-Unis, est parvenu pour la première fois à imprimer du tissu artificiel "vascularisable", sur une zone aussi grande que la taille d'un doigt, une surface qui paraissait hors de portée jusqu'à présent.
Dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) , l'équipe de Jennifer Lewis, à l'origine de cet exploit, explique que des vaisseaux sanguins ont pu se développer sur ce tissu artificiel grâce à une technique d'impression 3 D utilisant une encre composée de différentes cellules, des enzymes, de la gélatine, du fibrinogène (protéine du sang qui intervient dans la coagulation), et des facteurs de croissance.
L'impression de tissus artificiels resserrés à l'étude
Les vaisseaux se sont développés pendant six semaines. Une durée remarquable selon les chercheurs qui ont constaté qu'au fil du temps les tissus commençaient à se transformer en tissu osseux. Pour assurer la viabilité du tissu en vue de transplantations, reste à trouver un moyen d'obtenir un tissu avec des cellules plus proches les unes des autres.
C'est le projet sur lequel travaille actuellement un physicien allemand, Lothar Koch. "C'est important, car le tissu ne peut se développer que lorsqu'il y a très peu d'espace entre les cellules", explique ce chercheur au Laserzentrum d'Hanovre, cité par Slate.fr.
En vue d'obtenir un tissu plus dense et resserré, le scientifique parie sur une technique d'impression du tissu artificiel par laser.
1 Commentaires
Osez
En Mars, 2016 (09:02 AM)' nii mana cotteu amouniou mbame dei ' , On ne s'ennuie jamais avec eux !
Big -up les gars !
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