"La bonne période pour arrêter, c'est quand on l'a décidé", indique Gérald Kierzek. Quelques semaines après l'opération "mois sans tabac" en novembre dernier, les bonnes résolutions du début d'année peuvent encore servir de déclencheur. "Il faut tenir. C'est difficile parce qu'il y a une dépendance, à la fois psychologique avec le geste de fumer et physique et chimique avec la nicotine."
Un test pour connaître son niveau de dépendance. Pour savoir si l'on est très dépendant et s'il faut se faire accompagner, il est possible de faire un test sur internet : le test de Fagerstrom. Si vous êtes peu dépendant, dire adieu au tabac sera plutôt simple. A l'inverse en cas de réelle dépendance, il va falloir demander de l'aide à un pharmacien ou à un médecin, indique le spécialiste. Pour lutter, il existe des substituts nicotiniques, des patchs avec différents dosages, des gommes à mâcher ou encore des comprimés. D'autres méthodes peuvent aussi être choisies : l'auriculothérapie, l'acupuncture, l'hypnose...
Des sites d'aide. 180.000 personnes s'étaient inscrites à l'opération mois sans tabac en novembre. Si l'opération durait un mois, c'est que tenir durant cette durée offre "cinq fois plus de chances d'arrêter définitivement", souligne le spécialiste. Pour poursuivre les efforts entrepris, le docteur conseille encore deux sites : tabac-info-service, un site de coaching gratuit et Smoke watchers, un site où l'on peut s'inscrire que l'on soit fumeur ou accompagnateur.
2 Commentaires
2mt
En Janvier, 2017 (20:01 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (21:47 PM)Participer à la Discussion