Dès l’apparition du virus Ebola en Guinée au mois de mars dernier, les autorités médicales du Sénégal avaient mis en place un dispositif sanitaire pour minimiser les risques de propagation de la pandémie du virus Ebola dans notre pays. Cette mesure avait été suive par un arrêté préfectoral autorisant la fermeture des frontières dans les zones à forte concentration humaine. Ce fut notamment le cas du marché hebdomadaire du Diaobé situé dans la région de Kolda.
« Nous sommes conscients de la remarque faite sur le comportement des exploitants clandestins qui constituent une véritable menace face à la maladie, à cause de leur infiltration au sein des populations pour les besoins de la commercialisation du charbon. A ce niveau, il est difficile de contrôler leurs déplacements, surtout lorsqu’ils rejoignent leur pays d’origine », explique un agent de santé rencontré à la frontière.
Toutefois, les autorités sanitaires maintiennent la vigilance dans la région de Kolda, vulnérable à cause de la porosité de ses frontières avec les pays limitrophes et du fait que les populations se rendent d’un pays à un autre, comme ce fut le cas récemment lors de la fermeture des frontières entre le Sénégal et la Guinée Conakry. A cette époque, la Guinée Bissau voisine était le pays d’entrée pour des passagers provenant divers horizons.
4 Commentaires
Moi
En Août, 2014 (13:27 PM)Titre
En Août, 2014 (13:36 PM)Mew
En Août, 2014 (20:19 PM)Onditout
En Août, 2014 (11:23 AM)Participer à la Discussion