Le Sénégal oriental, c’est tout une richesse. Le sol séduit de même que le peuplement dont on note la présence de minorités qui ont su conserver leur authenticité. Une randonnée dans les hautes altitudes qui mènent à Iwole permet de rencontrer les Bédik, un peuple qui a su protéger sa culture, malgré la pression de la modernité.
La fatigue est encore là. Dindéfélo et ses 318 m très barbants est si présent dans les jambes et la tête. À cela s’ajoute les 500 km parcourus entre Kédougou et les environs. Il est logique d’être cassé. Mais reste à se taper la capitale des Bédik qui culmine à 483 m, Iwole. Bref, toujours la galère. Mais avant, à Bandafassi, porte d’entrée du royaume Bassari, Jean-Marc Keita, notre guide, rejoint la troupe. Une compagnie utile qui, au cours de l’ascension, contera l’histoire de son peuple, les Bédik. Autre chose, pour cette montée, notre collègue chauffeur a relevé le défi. Lui qui a regretté de n’être pas venu gravir Dindéfélo, a voulu un souvenir à un an de la retraite. Ce fut si rude, mais il l’a fait avec beaucoup de peine et aussi le triomphe au bout des lèvres.
Des minutes de progression et soudain, sous cet arbre à l’ombrage fourni, balayé par un courant bénéfique, surtout après des minutes de marche vers les sommets de cette hauteur, quatre garnements se prélassent. Michel, Alphonse, Marc et Jean-Noël dévissent. Nattes sur la tête et d’une beauté certaine, on les confond avec des jeunes filles. Non, renseigne Jean-Marc, « ce sont des mecs qui attendent la période d’initiation et pour cela il faut être assez chevelu, c’est pourquoi ils ont des tresses sur la tête ».
Un « Aminké » (bonjour en bédik) tenace de débutant lancé, (eh oui on a eu à faire un petit cours avec Jean-Marc), les réponses fusent en harmonie de la bouche de ces jeunes. Ils sont surpris de voir cette horde de « venus d’ailleurs » parler leur langue. La confiance est rétablie avec ces garçons âgés entre 14 et 15 ans qui attendent d’être initiés la saison prochaine, plus précisément en avril. Durant la discussion, on aperçoit au loin les villages de Ségou, Dindéfélo et même Patassi, le repère des militaires Sénégalais. Au loin, sur le flan de ce relief rocailleux, des femmes et des hommes valides cultivent la terre. On se dit comment avec ce relief abrupt, ils arrivent à rendre cette surface arable. « Il faut juste commencer à cultiver du bas vers le haut de la colline sinon toute manœuvre va s’avérer vaine », dit Jean-Marc.
UNE VIE AU SOMMET DE LA COLLINE
À Iwole, les Bedik habitent au sommet de la montagne. Après près d’une demi-heure d’escalade de 483 m d’altitude, sur le plateau, nous arrivons au village d’Iwole, situé à 22 km de Kédougou. Il y a une si douce fraicheur qui accueille le supplicié qui vient de faire le trajet. Une remarque de Jean-Marc qu’on a pue vérifier : ce peuple a une histoire particulière. Venu du Mali suite à la guerre ayant opposé Soundiata Keita à Soumangourou Kanté et qui déboucha sur la bataille de Krina, cette histoire tant vantée dans la production de Djibril Tamsir Niane « Soundjata Keita ou l’épopée Mandingue », les Bedik se sont installés ici depuis le XIIe siècle. Sur place, les populations conservent l’habitat groupé et des pratiques culturelles diverses, dans un village difficile d’accès et confronté à un problème d’eau.
Ici, la gestion des questions sanitaires se posent avec acuité. Avec une case de santé vide, les populations se rabattent plutôt sur les médicaments traditionnels. Néanmoins, dans ce village touristique, les quelques visiteurs venant de l’occident les appuient en médicaments et en matériel scolaire. Autre difficulté à laquelle sont confrontés les habitants, l’accès au liquide précieux. En effet, ils parcourent environ un kilomètre et demi pour se trouver de l’eau. Une corvée quotidienne pour les femmes.
Dans ce lot de cases, 614 habitants, tous des Bédik, y vivent. Ils sont répartis entre quatre familles. « Les Keita qui sont les éternels dirigeants ou chefs de village, les familles Camara et Samoura qui organisent les fêtes et la famille Sadiakhou qui est chargée de la sauvegarde et du maintien de la coutume », renseigne Jean-Baptiste Keita, le chef de village d’Iwole. Les Bédik vivent essentiellement de l’agriculture (mil, coton, arachide) et de l’élevage. Ils cultivent pour la plupart sur le flanc des montagnes. Dans ce village, le plus ancien des villages Bédik, les femmes gardent toujours le même type d’habillement dominé par les décorations.
UNE SOCIETE FONCIEREMENT POLYGAME
Avec des bouts de nez percés, des pieds bien ornés, des parures captivantes, les Bédik sont monogames ou polygames peu importe la religion embrassée. Un homme peut à cet effet disposer jusqu’à 5, 6 voire 7 femmes ou plus. Cela s’explique, de l’avis de Jean-Marc Keita, par le fait que l’homme n’abandonne pas les femmes de son frère, une fois ce dernier décédé. Ils restent majoritairement animistes et chrétiens parce que soucieux de la sauvegarde de leur tradition. Avec l’évangélisation et l’islamisation, ils portent des noms catholiques ou musulmans. Mais ils conservent précieusement leur coutume. L’initiation des garçons à l’âge de 15 ans appelée « Olèthie » est toujours pratiquée et permet le passage de l’adolescence à l’âge adulte. Elle se pratique dans le bois sacré situé à 38 km du village d’Iwole, lieu appelé en Bédik « Manangodé» ou lieu de formation. Les circoncis, d’après Jean-Baptiste, passent la nuit dans les cases coutumières. L’initiation se fait un samedi, on les tresse de façon renversée. Ils sont décorés et chaque initié porte un pantalon bouffant octroyé par le papa, un couteau, des chaussures en cuir et un grand boubou, poursuit le chef de village. Lors des combats contre les masques, ils sont aidés par leurs oncles. Mais, auparavant, pour chaque garçon, on égorge un coq dans les cases à bière chez les grands fétiches pour vérifier la couleur des entrailles de l’animal.
« Cela permet de savoir si le garçon rencontrera un malheur lors de l’initiation ou non. La couleur blanche des entrailles est signe de bonheur ; la couleur noire, elle, est signe de malheur», soutient M. Keita.
PRATIQUES MULTISECULAIRES
En territoire bedik, les cérémonies traditionnelles commencent avec une fête dédiée au chef de village et qui représente la période de récolte du mil. Composée essentiellement de danses et de chants, cette fête donne autorisation aux populations d’acheminer leurs récoltes vers le village. Au total, pas moins de huit fêtes sont célébrées annuellement par les Bedik. La fête des femmes, célibataires et mariées confondues, se déroule sur une semaine. Durant ces festivités, seules les femmes sont appelées à danser en compagnie des masques même si ce sont les hommes qui décident de la tenue de l’événement. D’autres manifestations existent aussi chez les femmes, tels que le « manoukatial » et le « matiank » qui sont des fêtes de récoltes de mil et de maïs. Toutefois, les femmes mariées uniquement ont leur fête célébrée tous les cinq ans et elles sont les seules autorisées à danser pendant la cérémonie. Il y a aussi la fête des masques durant laquelle chacun (homme, femme, masque) essaie de faire montre de ses capacités physiques à suivre le rythme des tam-tams, se tordant sous les coups des batteurs enivrés.
SYSTEME DE CLASSE D’AGE
Grands conservateurs de leurs traditions, les Bedik ont aussi su sauvegarder d’autres fêtes telles que celle des vieux et celle des morts. Appelée « elaba», cette fête donne l’occasion aux habitants de faire de la bière de mil avec laquelle ils se lavent les mains pour se débarrasser complètement du mort et afin qu’il soit « bien accueilli là où il va et lui éviter le malheur ». Selon certaines croyances traditionnelles, pendant la fête des morts, les défunts reviennent à la vie et participent aux festivités. Le système de classes d’âge existe toujours dans cette communauté. Et la case commune, elle, représente chez les Bedik, un dortoir fixé à la place du village et qui est destiné uniquement aux jeunes garçons. Chez les Bedik, à l’occasion des baptêmes, les cheveux du nouveau-né sont confiés au grand fétiche de la famille qui est appelé à veiller sur lui. Dans ce village fondé par Koutine Keita, village appelé aussi Bandé chez les peulhs à cause du nom qu’ils ont donné à la montagne, l’initiation continue d’être un frein à l’étude des garçons en âge d’être initié. « On retient le garçon pour l’initiation quitte à ce qu’il reprenne ses études après », confie Jean-Baptiste.
LE BAOBAB, UN SYMBOLE
Ici se trouve aussi le plus gros baobab de toute la région avec ses 23,30 mètres de circonférence. Un arbre qui se tient debout depuis le 13e siècle, soit plus de 600 ans d’existence. Quand on se met à son ombre, le visiteur se rend compte de son caractère majestueux.
Le fromager sacré du village, lui, a presque disparu aujourd’hui. Si les habitants d’Iwole restent ancrés dans leurs traditions de nos jours, leur ouverture aux autres ethnies constitue une menace de déperdition de leurs coutumes et de leur culture. Les mariages extérieurs étant très souvent à l’origine du phénomène de reconversion de leurs descendances.
En rentrant, on se souvient qu’en venant, Ibel, ce village peulh, avait accueilli la meute. Une localité avec des enfants très bruyants qui s’approchent à la moindre vue d’une voiture. « Ils sont très ouverts aux touristes et il faut remarquer qu’ils parlent souvent espagnol », informe Jean-Marc. En effet, cette localité au pied d’Iwole est très touristique et l’on voit des auberges sortir de terre.
D’un autre côté, Ibel doit son importance à son énorme réserve de marbre. En effet, une virée sur ces terres permet d’apprécier ces vastes monticules de marbre de très haute qualité qui ne demandent qu’à être exploitées. Il y’a quelques années, un promoteur, dont les scies géantes et les polisseurs peuplent le décor, avait voulu exploiter cette richesse pour toute cette localité. Malheureusement, cette belle expérience connut un coup d’arrêt à cause d’un problème de moyen. Et pourtant les recherches ont dévoilé que les réserves en marbre à Bandafassi, Ibel et Ségou avoisinent les 1 415 000 tonnes.
SITE d’orpaillage : Bantaco se développe à un rythme effréné
Bantaco est blanc par la couleur de la terre qui sort des « dammas ». Outre la texture de son sol, ce lillage est également différent à cause de la nature des trous ou « dammas » qui y sont creusés. Bantaco, c’est aussi deux feux qui ont tout ravagé sur leur passage, mais la localité continue de vivre au rythme de la découverte de l’or.
Le premier filon a été découvert ici vers 1996. Mais l’orpaillage a connu une ascension fulgurante vers 2006, et avec lui toute une diversité d’activités. Aujourd’hui, dans ce site aurifère situé au nord-est de Kédougou, à 33 kilomètres de la capitale régionale, le commerce occupe une activité de choix. Un petit tour au marché permet de s’en rendre compte. Ici, l’or a permis aussi « la construction de la quasi-totalité des maisons et bon nombre d’orpailleurs d’en trouver à Kédougou et de se payer des voitures ». Mais les procédés de son exploitation laissent entrevoir sur les sites d’exploitation des trous bâillant, formant des hauteurs de mottes de sable et de gros cailloux sortis des entrailles de la terre. Pire, « il y a même l’utilisation du mercure et de la cyanure avec les burkinabés qui maîtrisent cette technique », renseigne Samba Danfakha, chef des « tombolmas » du site d’orpaillage de Bantaco.
A ces méfaits s’ajoute la prostitution avec « la présence des professionnelles du sexe. C’est pourquoi nous distribuons des préservatifs dans les « diouras » (sites d’orpaillage), soit environ 15 000 unités en moins d’un mois. Mais il y a des problèmes de santé », confie-t-il. Bantaco, à l’image des autres sites, connaît des soucis de sécurité (bagarres sanglantes à cause des histoires de places, de femmes), accidents (avec des éboulements dans les trous faisant en moyenne 5 à 6 morts par an). Mais les orpailleurs peuvent se satisfaire de leur caisse de solidarité qu’ils ont mise en place pour évacuer les personnes blessées. Cette somme permet également de transporter à la gendarmerie de Kédougou les voleurs pris dans le site. Comme pour dire que, dans cette situation de chaos ambiant, on essaie de mettre de l’ordre.
LE POSTE DE SANTE, UNE AUBAINE
Erigée en 2011, la case de santé devient vite un poste de santé, sous le rythme effréné de l’affluence dans la zone qui, 5 ans auparavant, était à peine habitée. Sur place, l’équipe de l’infirmier chef de poste santé, Adama Guèye, mène des sensibilisations, des causeries récurrentes sur les phénomènes liés aux pathologies fréquentes dans la zone (traumatismes dus aux accidents dans des « diouras », infections respiratoires aiguës chez la plupart des enfants, diarrhées, etc.). Son équipe mène aussi des stratégies avancées et mobiles, avec l’appui de la mission catholique de Kédougou, dans le cadre du dépistage dans les sites d’orpaillage.
« Nous avons fait récemment un dépistage, et sur 202 personnes, nous avons décelé 3 cas positifs avec une prédominance féminine. Il y a un taux élevé de planification et une présence massive des professionnelles du sexe. Cependant, elles sont très souvent mobiles. Nous distribuons aussi gratuitement et en grand nombre des préservatifs », confie l’infirmier chef de poste de santé. Si la structure peut se réjouir de disposer de stocks suffisants de médicaments, il reste tout de même confronté à un problème de maternité, de logement du personnel ; ce qui favorise les accouchements à domicile, car le personnel de santé n’étant pas fixe. A cela s’ajoute un manque de moyens de locomotion.
En attendant, l’achèvement de la construction de sa salle d’observation ainsi que de son dépôt de pharmacie, le centre de Bantaco vit en un rythme soutenu. Cette structure qui commence à sortir de terre permettra d’atténuer les charges dans ce poste qui polarise, à ce jour, 11 villages.
Féminisation du sida
Dans les « diouras », le sexe rythme la vie des chercheurs de trésor, de même que le Sida. Ici, le sexe est à ciel ouvert avec surtout les croyances. Pour le médecin chef de région, Dr Habib Ndiaye, « les structures de santé ont du mal à mieux accompagner les Personnes vivants avec le Vih (PvVih) dans ces sites, compte tenu de la mobilité constatée en ces lieux ».
Tout de même, dans la prévention, 200 000 préservatifs sont en moyenne distribués par mois dans la région, et beaucoup de sensibilisations menées avec l’appui de plusieurs de partenaires qui interviennent dans la lutte contre le Sida. Mais des efforts restent à faire vis-à-vis des croyances, surtout dans les sites d’orpaillage où se développe les pratiques sexuelles à vue d’œil à travers les galeries et qui sont souvent synonyme d’abondance de l’or. S’y ajoute une féminisation du Vih dans ces sites « où même des agents de santé abandonnent leurs postes pour la quête de « l’or » affirme le médecin. De son point de vue, les pratiques socioculturelles dans cette localité, où la sexualité est très précoce, ne sont pas de nature à faciliter le travail de prévention. Vers les mois d’avril-mai, environ 200 cas de PvVih ont été recensés dans la région, dont presque 150 personnes sous antirétroviraux. Dans ce lot, on retrouve un nombre important d’individus qui ne sont pas du Sénégal. Les chiffres sur la progression du Sida font froid au dos. En effet, en 2010, des enquêtes ont montré que dans les diouras, le taux de prévalence était de 1,7 %. Or, en 2001, ce même taux était entre 0,3 % et 0,4 dans la ville. Une progression qui se justifie par les croyances préconçues de ces chercheurs d’or pour qui l’impureté fait sortir ce métal. Dans ce lieu, où l’informel et le libertinage sont érigés en règle, l’on note l’existence des contrats établis entre les femmes et les hommes, le temps de la durée du « diouras »
Au-delà du problème du Sida, les départements de Saraya et de Salémata restent encore frappés par le phénomène de la malnutrition. La région fait aussi face à la mortalité infantile et maternelle, compte tenu des accouchements à domicile très élevés et du manque de visite des femmes. Jusqu’à ce jour, Kédougou ne dispose pas de pédiatrie ni de pharmacie biologique, encore moyen de transport interurbain, pour faciliter la mobilité des personnes.
PLUS DE 1.000 ENFANTS EXPOSES DANS LES SITES D’ORPAILLAGE
Selon une enquête de 2012 diligentée par l’Ong La Lumière, avec à sa tête Ibrahima Sory Diallo, pas moins de 166 enfants étaient en situation de pires formes de travail des enfants, 943 en risque de mise au travail. Ce qui fait que les enfants ont quitté l’école pour les mines. Rien qu’à Missira, on a enregistré un taux d’abandon scolaire de 42 %.
De l’avis de M. Diallo, les enfants sont fatigués et malmenés dans les sites d’orpaillage. « Ils creusent, concassent les pierres d’or, et ça nous préoccupe beaucoup. A 7 ou 8, voire 18 ans, les élèves abandonnent l’école pour aller chercher de l’or et se payer des motos, à l’image de leurs camarades. Il faut prendre de sérieuses mesures pour freiner ce travail des enfants », soutient-il. S’y ajoutent la prostitution, le dur travail de l’or et l’utilisation de produits chimiques, tels que le mercure, qui exposent davantage les enfants dans ces zones. Pour s’attaquer à ce fléau, l’Ong La Lumière a décidé de faire la promotion de l’éducation des enfants. Dans son projet de réduction des pires formes de travail des enfants dans ces zones, elle initie des programmes de prévention et de retrait/réinsertion des enfants orpailleurs. Ainsi, une bonne vingtaine d’enfants ont été retirés des mines et 14 d’entre eux (hébergés dans un centre gérés par l’Ong) sont déjà placés dans les ateliers pour qu’ils apprennent apprendre un métier. Même dans le cadre de la traite des personnes, le retour de deux filles, dont une Nigériane qui était arrachée à ses parents, est entrain d’être organisé.
Mais dans l’immédiat, « il faut la mise en place d’un mécanisme de suivi, tel que des comités de protection dans chaque communauté rurale, dans les départements de Saraya et de Kédougou, et de la région aussi, pour une prise en charge de la protection des enfants de façon durable. Mais également des alternatives de formation qui seront offertes à 141 enfants travaillant dans l’orpaillage, dont 15 filles et 126 garçons », précise Ibrahima Sory Diallo, coordinateur de l’Ong La Lumière. Pour tous ces processus à mettre en œuvre, un focus sera mis sur « la sensibilisation, l’information et la promotion économique des familles afin de réduire la vulnérabilité des enfants ».
6 Commentaires
Kambala Gabu Caméléon
En Août, 2013 (05:31 AM)Pauvre Afrique
En Août, 2013 (07:18 AM)Mais nous devons dire à ceux de là-bas que nous ne nous prévalons d'aucune "authenticité" immuable! Car nous ne sommes pas des peuples ahistoriques livrés à l'ethnologie et à l'anthropologie. Notre histoire s'inscrit dans des mouvements de populations millénaires: néolithique et protohistoire sahelo saharien, Wagadou, l'empire du Mali, le Gabu, les théocraties peules du Fouta jalon ( pour ne citer que ces époques marquantes)!
Appels aux ressortissants et amoureux de ces "pays": faites des travaux car il y a urgence du fait des bouleversements provoqués par les industries minières! Imitez Pierre yèra Boubane ( que je ne connais pas) auteur d'un film docu "Sur les traces des fils du Caméléon,! Intéressez vous aux productions du Dr Ute Gierczynski-Bocandé! Lisez et critiquez Jean Girad ( "Les Bassari du Sénégal, fils du caméléon. Dynamique d'une culture troglodytique"). Cela ne vous empêche pas d' élargir les horizons des choses de l'esprit!
La faune de cette région a presque foutu le camp en Guinée du fait de la gestion de certains, alors nous niantio et assimilés devons résister! Bonne journée!
Déémb
En Août, 2013 (07:58 AM)Le Journalisme, c'est aussi cela et pas seulement et toujours la politique.
Mos
En Août, 2013 (09:44 AM)Aly Bocoum
En Août, 2013 (09:52 AM)Un grand merci à l'auteur de l'article pour cette contribution.
Maïmoune
En Août, 2013 (13:46 PM)Participer à la Discussion