Benoît XVI est en train de "s'éteindre comme une bougie, lentement et sereinement", a confié jeudi le secrétaire particulier du pape émérite, Mgr Georg Gänswein. Le Vatican a assuré aussitôt qu'il n'y avait aucune aggravation de son état jugé "fragile".
« Joseph Ratzinger est un homme âgé, certes, mais très lucide. (…) Au mois d’avril, il fêtera ses 89 ans. Il est comme une bougie qui s’éteint, lentement et sereinement, comme cela arrive à beaucoup d’entre nous », affirme Mgr Gänswein dans une interview à la revue italienne BenEssere, parue jeudi.
« Il s’intéresse à tout et garde son humour fin et subtil », poursuit le prélat allemand, qui réside avec Benoît XVI dans l’ancien monastère Mater Ecclesiae au Vatican.
Pour François, Benoît XVI est « un grand-père à la maison »
Le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi, a immédiatement mis en garde contre toute interprétation alarmiste des propos de Mgr Gänswein : « Il n’y a pas de risque spécial ou d’aggravation de son état de santé ». Avant d’ajouter : « Mais chacun peut voir qu’il devient plus fragile avec le temps (…), il est clairement en train de perdre des forces », a-t-il ajouté.
Le pape émérite, qui a démissionné en février 2013, partage son temps entre la lecture, la prière, le piano et quelques visites. Il entretient de bons rapports avec François, son successeur. Ce dernier le définit d’ailleurs comme « un grand-père à la maison » dont il aime écouter les conseils.
8 Commentaires
Jean
En Mars, 2016 (10:20 AM)Amary@51
En Mars, 2016 (10:49 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (10:55 AM)Le pape François a lavé jeudi les pieds de onze migrants de confession chrétienne, musulmane ou hindoue et d’une employée de leur centre d’hébergement près de Rome, témoignant de la priorité qu’il accorde à l’accueil. Dans une courte homélie improvisée, le pape a opposé ce geste de «fraternité» au «geste de guerre, de destruction» commis mardi à Bruxelles, où des attentats ont fait 31 morts et près de 300 blessés. «Derrière ce geste, il y a les fabricants, les marchands d’armes, qui veulent le sang, pas la paix, qui veulent la guerre, pas la fraternité», a-t-il dénoncé. «Nous sommes différents, nous avons des cultures et des religions différentes. Mais nous sommes frères et nous voulons vivre en paix, et tel est le geste que je fais avec vous», a-t-il insisté avant de demander aux centaines de demandeurs d’asile présents d’échanger «un geste de fraternité».
Au cours de cette messe célébrée en plein air, le pape s’est agenouillé devant les migrants et leur a lavé un pied avant de l’essuyer et de l’embrasser. Les migrants étaient manifestement émus, plusieurs ont en retour embrassé la main du pape et certains ont pleuré.
Chaque année, lors de la messe du Jeudi saint précédent Pâques, il est de tradition que les prêtres, y compris les évêques et le pape, lavent les pieds de 12 personnes, en mémoire du geste que Jésus a fait pour ses 12 apôtres quelques heures avant son arrestation, selon les Evangiles. Ces dernières années, François a innové en lavant les pieds de non catholiques et de femmes, au grand dam des milieux conservateurs. Parmi les onze migrants sélectionnés se trouvaient trois femmes et huit hommes, âgés de 20 à 37 ans : quatre Nigérians catholiques, trois Erythréennes coptes, trois musulmans venus du Mali, de Syrie et du Pakistan, un Indien de confession hindoue.
Le ministre italien de l’Intérieur, Angelino Alfano, a salué «un geste de grande signification, pas seulement symbolique», d’un pape «qui montre le chemin de la paix et du vivre ensemble entre peuples appartenant à différentes religions».
Anonyme
En Mars, 2016 (11:43 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (12:19 PM)Jedi
En Mars, 2016 (16:37 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (21:56 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (08:30 AM)Participer à la Discussion