Faut-il retirer son sapin avant le 1er janvier ? Il n’y a pas de règle précise, mais quelques traditions existent.
GUIRLANDES - Mon beau sapin, roi des forêts… Quand faut-il te sortir du salon ? Le réveillon de Noël est passé et maintenant qu’il n’y a plus de cadeaux à mettre au pied du conifère, il peut avoir l’air un peu encombrant.
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Entre les personnes qui le rangent dès le matin du 26 décembre et ceux qui le gardent jusqu’en mars, que dit l’usage sur le sapin de Noël ? Les traditions varient, mais pas de panique : vous avez encore quelques jours pour y réfléchir.
Jusqu’à la galette des rois ou la Chandeleur
En Alsace, région où les traditions de Noël sont riches, la coutume veut que le sapin reste dans la maison jusqu’à l’Épiphanie, le 6 janvier. Pour en savoir plus, France Bleu a interrogé Nadine Cretin, historienne des fêtes spécialisée en anthropologie des religions. « Le fait de mettre de la verdure dans la maison au moment du solstice d’hiver, quand les arbres sont dépouillés, ça, c’est important, a-t-elle expliqué au réseau régional d’informations. On le met en général début décembre et on l’enlève, suivant les personnes, après le 1er janvier, voire le 6 janvier. »
Une pratique qui varie selon les pays d’Europe, comme le souligne la chercheuse. « En Angleterre, on ne peut pas aller après le 6 janvier, on dit que ça porte malheur. Au Danemark, c’est la date du 13 janvier qui est évoquée comme limite », a-t-elle expliqué à nos confrères. Dans la plupart des traditions, le dernier délai pour ranger son sapin doit coïncider avec une fête chrétienne. Ainsi, pour celles et ceux qui veulent faire durer l’esprit de Noël, il est possible d’attendre jusqu’à la Chandeleur, 40 jours après le 25 décembre. Ce, seulement si vous avez envie de suivre une règle particulière : dans la pratique, chacun fait bien ce qu’il veut.
S’il n’y a pas de règle pour la date, il y a cependant des consignes à suivre quant à la manière de se débarrasser de son sapin de Noël - pour ceux qui n’auraient pas choisi un sapin artificiel ou en matériaux recyclés. Brûler ou abandonner son sapin sur un bord de route sont des pratiques passibles d’amende, et mieux vaut déposer son arbre dans un point de collecte et de recyclage, ou bien à la déchèterie la plus proche.
3 Commentaires
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il y a 3 jours (08:46 AM)Urokodaki
il y a 3 jours (05:09 AM)Le vrai problème, c'est que Noël est devenu le Super Bowl du capitalisme. Le sapin ? Une machine à vendre des boules. La crèche ? Une excuse pour écouler des santons à 100.000 Francs pièce. Et tout ça dans une société où le lien sacré entre le spirituel et le matériel est devenu un simple lien PayPal. On ne fête plus Noël, on consomme Noël.
Et je te vois venir, toi qui dis : "Mais Urokodaki, tu ne fêtes pas Noël, pourquoi ça te touche autant ?". Justement, en tant que musulman, je ne peux m’empêcher de constater que l’Eid et le Ramadan suivent le même chemin. À une époque, Ramadan, c'était un moment de spiritualité, de partage, de simplicité. Maintenant, c'est aussi devenu un concours de tables bien garnies et de vêtements flambants neufs pour l’Aïd. Entre les publicités pour les dattes premium et les remises spéciales sur les robes caftan "édition limitée", on a parfois l’impression qu’Ibn Arabi s’est fait voler sa philosophie par une start-up de la Silicon Valley.
Les traditions religieuses sont comme des écosystèmes : riches, fragiles, mais facilement colonisables par des espèces envahissantes. Et ces espèces-là, ce sont les multinationales. Elles nous vendent une émotion préfabriquée et un bonheur en kit. Elles te disent : "Achète ça, et tu sentiras l’esprit de Noël." Mais en réalité, elles te vendent un sapin IKEA que tu monteras mal, et une dette sur ta carte bancaire que tu rembourseras mal aussi.
Je me marre desfois en imaginant Jésus dire :
"Franchement, entre mes paraboles et vos guirlandes à LED, je crois qu'on s'est mal compris les gars. Laissez tomber le sapin, et allez juste kiffer un bon repas, tranquille."
Alors voilà ma conclusion : Noël, Eid, Ramadan... au lieu d'être des moments pour se recentrer sur l'essentiel, sont devenus des grandes fêtes de la surconsommation. Mais si on peut encore rire de cette absurdité et y réfléchir ensemble, peut-être qu’on peut aussi commencer à retrouver un peu de sens. Parce qu'au fond, ni Jésus aucun Prophète n’ont jamais demandé de mettre des guirlandes ou des coupons de réduction entre eux et nous.
Urokodaki
il y a 3 jours (07:11 AM)Tu cites Lavoisier, ce "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme". Mais as-tu remarqué que cette loi s'applique aussi à nos âmes ? Chaque chose que l'on croit acquérir est un fragment de soi qu'on sacrifie. Un like, une notification, un achat impulsif : autant de morceaux de notre être dispersés dans un océan numérique. À force de chercher à remplir nos vies, on oublie qu'elles débordent déjà.
La tempête dans un verre d'eau, c’est peut-être la meilleure métaphore. On s'agite, on s’affole, on croit que le verre est l’univers entier, alors qu’au-delà, il y a un océan. Un océan que nos yeux, fixés sur le reflet, ne voient plus. Et cet océan, c’est la vérité : nous ne sommes pas faits pour avoir, mais pour être. Être avec soi, avec les autres, avec ce qui nous dépasse.
Bonne fin d’année, oui, mais pose-toi cette question : si cette année était la dernière, que te resterait-il vraiment ? Ce que tu as acheté, ou ce que tu as aimé ?
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il y a 3 jours (08:52 AM)Reply_author
il y a 3 jours (09:01 AM)dans la tête des saoudiens leur économie c'est pétrole et tourisme religieux.
ils salissent notre religion avec leurs mecca-dollars
c'est pour cette raison que beaucoup demandent une gestion collective des lieux saints
Chrétien
il y a 3 jours (09:52 AM)Participer à la Discussion