Huit pèlerins, parmi les 10.000, qui étaient partis à la Mecque pour effectuer le pèlerinage, ont perdu la vie. L'information est de la Délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l'islam.
'' Nous avons déploré les pertes en vies humaines. En tant que croyants, nous estimons la vie et la mort sont du domaine d'Allah. Mais nous, nous avons le devoir de prendre des dispositions pour que dans le domaine de ce qui est humainement possible, que toutes les dispositions soient prises afin d'éviter aux personnes de s'exposer à la maladie, à une mort brutale ou à une mort qui aurait pu être évitée dans le cadre de ce que l'être humain peut faire '', assure Abdoul Aziz Kébé, délégué général du pèlerinage à la Mecque.
En effet, la délégation est en conclave de deux jours avec les missionnaires pour procéder à l'évaluation de l'édition 2019 du Hajj.
'' Nous sommes en évaluation pour porter un regard critique de la mission de 2019. Nous n'allons pas nous contenter de faire un bilan en disant voilà les points négatifs et les points positifs. Il faut reconnaître qu'il y a des points positifs '', indique le délégué général.
Il s'agira, pendant deux jours, de faire le bilan de l'édition 2019 du Hajj. Et surtout essayer de voir quels sont les facteurs qui ont conduit aux performances et faire en sorte de les consolider.
Selon, M Kébé, il faut reconnaître qu'il y a eu des limites et des manquements.
'' Nous allons chercher quels sont les facteurs qui ont conduit à ces manquements. Et avoir la capacité de réfléchir sur leur correction '', soutient Abdoul Aziz Kébé.
Il se félicite du fait que si durant l'édition 2019, il n'y a pas eu trop de couacs, c'est grâce à la bonne communication instaurée avec les différents acteurs. ''La délégation ne doit pas être vue comme étant un adversaire, comme un organe qui n'est là que pour sanctionner. Nous sommes un organe de régulation, de facilitation. Nous avons établi une relation de confiance avec la majorité des voyagistes privés. Nous avons mis en place un certain nombre de dispositifs, pour échanger sur différentes choses '', dit-il.
Néanmoins, les pèlerins ont émis des doléances et des reproches. Des reproches qui sont fondés et parmi lesquels l'hébergement, la gestion des bagages et du transport.
'' Ils critiquaient le temps d'attente avant de recevoir leurs clés pour rejoindre leurs chambres. Cela se comprend parce que après huit heures de vol, les gens sont épuisés. Et ils souhaiteraient aller se reposer dans leurs chambres avant de reprendre l'activité rituelle. Il y a également la question des bagages perdus parce que à l'arrivée de Médine les avions débarquent avec les bagages, les manutentionnaires, souvent, ne reconnaissent pas les drapeaux des pays. Il y a des erreurs dans le dispatching des bagages. Et même au niveau de l'hôtel'', déplore-t-il.
Il rajoute : '' Il y a aussi la question du transport terrestre. Ils nous reprochaient que les bus étaient vétustes et tombaient souvent en panne. Les deux dernières années, nous avons pu avoir des bus neufs qui avaient beaucoup de commodités. Cette année, nous n'avons pas eu de reproche avec la restauration ''.
Mais, malgré ces efforts consentis, les attentes restent encore importantes aux yeux du délégué général du pèlerinage.
6 Commentaires
Yefer Bi
En Octobre, 2019 (17:11 PM)Anonyme
En Octobre, 2019 (18:10 PM)Nfc
En Octobre, 2019 (18:19 PM)Fatteuli
En Octobre, 2019 (10:46 AM)au moment des formations et des rappels occasionnels(notamment: mina, arafat surtout, "koulou ziar", etc...) n'oubliez pas de rappeler à ceux qui partent que le chirk(bokalé yalla) annule le pèlerinage car le sénégalais en général, une fois de retour chez lui après la Mecque renoue aux harfa houffa( hamb, bois sacrés, ndiabar, loges, etc..)
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