Comme à l’accoutumée, c’est une foule compacte qui a pris part, ce week-end, dans le village d'Agnam Civol, à la célébration de la 33e édition de la Ziarra annuelle (journée de prières) qui commémore la vie et l’œuvre du guide religieux feu Ceerno Madiakhaté Ka, une figure spirituelle du Fouta.
Cet événement d’une haute portée religieuse a été marqué par la présence de plusieurs chefs religieux et de milliers de pèlerins venus des différents coins du pays et de la diaspora qui ont fait le déplacement pour témoigner de l’importance accordée à la Ziarra. Cristallisant ainsi l’amour fécond qu’il porte au saint homme, sous la présence effective de l’adjoint au gouverneur chargé du développement, de l’adjoint au préfet de Matam, du sous-préfet et du commandant de la brigade de gendarmerie de l’arrondissement des Agnams, entre autres autorités, en plus des élus de la région, qui ont assisté à la journée.
S’exprimant au nom des nombreux dignitaires religieux, parmi lesquels Ceerno Cheikh Niang, le khalife de Boinadji, Ceerno Mouhamadou Samassa a entretenu les pèlerins de la dimension spirituelle de feu Ceerno Madiakhaté Ka qui s’est toujours soucié de l’enseignement du Coran et du rayonnement de l’islam. Révélant que « le guide religieux a passé toute sa vie à enseigner le Coran en accordant une importance soutenue dans sa compréhension, son interprétation, sa remémoration, son évocation, sa méditation et la soumission respective à ses prescriptions ».
À cet égard, pour rendre un vibrant hommage au défunt marabout, la célébration de la Ziarra s’est distinguée par des récitals du livre saint. À l’occasion, il a été procédé à la lecture du Coran à 1 594 reprises, avant que des prières ne soient formulées pour la paix, le salut, la jouissance des bienfaits, la prospérité et la cohésion sociale.
Relevant la présence en grand nombre des autorités administratives et sécuritaires à cet événement religieux, Farba Ngom, porte-parole de la famille maraboutique, a salué leur participation active et leur disponibilité. « S’agissant des personnalités qui sont là présentes, constituant la délégation de l’État, nous les remercions, car nous jugeons qu’en tant que délégués du président de la République Bassirou Diomaye Faye, elles se sont acquittées de leur mission, en exécutant leur tâche avec une bonne volonté. C’est le symbole de l’harmonie entre les institutions étatiques et les communautés religieuses que nous magnifions".
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Le jub jubal jubanti doit faire un petit ménage dans le secteur religieux si on veut aller de l'avant
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