Pour la fête de l’Aid el-Kébir communément appelée Tabaski, Mouhamadou Bamba Niang, tailleur réputé à Pikine Icotaf propose un modèle de grand boubou brodé qui fait courir beaucoup de Sénégalais. Cette création faite avec du tissu Getzner de couleur bleu ciel fait rêver plusieurs personnes qui ont la tête à la fête. L’Islam recommande de porter de beaux habits le jour de la Tabaski. Toutefois, l’extravagance qui sous-tend, le port vestimentaire avec en toile de fond, la concurrence, est contraire aux recommandations de l’Islam.
La tunique satinée, exposée à l’intérieur de la vitrine de Bamba broderie, sise à Pikine Icotaf, accroche, tous ceux y compris toutes celles qui passent devant ce coin. Ce boubou ample est cintré du cou au bas ventre par une broderie cousue au fil d’or. Une rayure bleue rehausse cette œuvre d’art qui porte l’empreinte de Mouhamadou Bamba Niang. Ce couturier de renom fait courir tous les férus de la mode, du beau tout court.
Ce nouveau modèle est spécifiquement confectionné pour fêter l'Aïd El-Kébir.
Ce grand boubou Getzner de couleur bleu ciel deux pièces est associé avec une chemise à masse poigné de type broderie 217. Ce modèle a nécessité près d’une dizaine de mètres de tissu pour un homme de taille moyenne et des fils de broderies de différentes couleurs. On ne peut pas admirer cette tenue sans reconnaître l’esprit inventif, l’habileté et la finesse des tailleurs.
A l’atelier Bamba broderie, la tête pensante, c’est Mouhamadou Bamba Niang. Mais c’est la touche de tous les autres tailleurs, qui sont ses employés qui concourent à faire de ses tenues, une œuvre artistique. ‘’Un tailleur doit être un génie créateur, capable de proposer des modèles qui sont à la mode. Nous avons réussi à mettre sur place des modèles appréciés par les clients notamment ce grand boubou brodé’’, explique Mouhamadou Niang.
A quelques jours de la fête de la Tabaski, les ateliers ne désemplissent pas. Chez Bamba broderie, Mouhamadou Niang et ses employés passent des nuits blanches. Toutes les commandes doivent être livrées aux clients qui comptent se distinguer de la masse par l’originalité de leur tenue. Ici, le téléphone de Bamba ne cesse de sonner. Le maître des lieux a des clients au Sénégal et à l’étranger.
‘’J’ai beaucoup de clients qui sont à l’étranger et à l’intérieur du Sénégal. Les gens n'hésitent pas à payer cher et à faire le déplacement s’ils ont confiance en vous. Les gens ne veulent que de la qualité. C’est pour cela nous faisons le maximum pour répondre aux exigences des clients’’, avance Bamba Niang.
De l’origine arabe à l’extravagance sénégalaise
En cette période de Tabaski, la tendance au Sénégal, c’est la tenue traditionnelle en particulier le grand boubou. Pourtant ce mode d’habillement, qui semble être une marque sénégalais, tire ses origines de la culture arabe. Il a été introduit en Afrique de l’ouest depuis des siècles par des commerçants d’origine arabe. Ce vêtement ample était destiné à les protéger de la chaleur.
‘’Le grand boubou est un mode d’habillement culturel d’origine arabe. C’est vrai qu’on avait des tisserands qui tissaient des pagnes qui servaient de boubou traditionnel. Mais la plupart des tissus et des modes d’habillement viennent des pays arabes’’, raconte le communicateur traditionnel, Abdou Aziz Mbaye de la Tfm.
Au fil du temps, ce style a connu des expansions. L’évolution de l’industrie du textile a aidé à la vulgarisation de ce mode vestimentaire, devenu très populaire. A la vérité, le nouveau style de grand boubou est une inspiration des tailleurs locaux. Elle est parfaitement adaptée aux valeurs qu’incarne la société sénégalais.
Le grand boubou est, aujourd'hui, omniprésent dans toutes les cérémonies de la société. Cette tenue d’origine arabe a subi plusieurs influences avec les tailleurs qui ont essayé d’apporter une touche africaine. Sa modernisation est continue et soutenue.
La tunique satinée, exposée à l’intérieur de la vitrine de Bamba broderie, sise à Pikine Icotaf, accroche, tous ceux y compris toutes celles qui passent devant ce coin. Ce boubou ample est cintré du cou au bas ventre par une broderie cousue au fil d’or. Une rayure bleue rehausse cette œuvre d’art qui porte l’empreinte de Mouhamadou Bamba Niang. Ce couturier de renom fait courir tous les férus de la mode, du beau tout court.
Ce nouveau modèle est spécifiquement confectionné pour fêter l'Aïd El-Kébir.
Ce grand boubou Getzner de couleur bleu ciel deux pièces est associé avec une chemise à masse poigné de type broderie 217. Ce modèle a nécessité près d’une dizaine de mètres de tissu pour un homme de taille moyenne et des fils de broderies de différentes couleurs. On ne peut pas admirer cette tenue sans reconnaître l’esprit inventif, l’habileté et la finesse des tailleurs.
A l’atelier Bamba broderie, la tête pensante, c’est Mouhamadou Bamba Niang. Mais c’est la touche de tous les autres tailleurs, qui sont ses employés qui concourent à faire de ses tenues, une œuvre artistique. ‘’Un tailleur doit être un génie créateur, capable de proposer des modèles qui sont à la mode. Nous avons réussi à mettre sur place des modèles appréciés par les clients notamment ce grand boubou brodé’’, explique Mouhamadou Niang.
A quelques jours de la fête de la Tabaski, les ateliers ne désemplissent pas. Chez Bamba broderie, Mouhamadou Niang et ses employés passent des nuits blanches. Toutes les commandes doivent être livrées aux clients qui comptent se distinguer de la masse par l’originalité de leur tenue. Ici, le téléphone de Bamba ne cesse de sonner. Le maître des lieux a des clients au Sénégal et à l’étranger.
‘’J’ai beaucoup de clients qui sont à l’étranger et à l’intérieur du Sénégal. Les gens n'hésitent pas à payer cher et à faire le déplacement s’ils ont confiance en vous. Les gens ne veulent que de la qualité. C’est pour cela nous faisons le maximum pour répondre aux exigences des clients’’, avance Bamba Niang.
De l’origine arabe à l’extravagance sénégalaise
En cette période de Tabaski, la tendance au Sénégal, c’est la tenue traditionnelle en particulier le grand boubou. Pourtant ce mode d’habillement, qui semble être une marque sénégalais, tire ses origines de la culture arabe. Il a été introduit en Afrique de l’ouest depuis des siècles par des commerçants d’origine arabe. Ce vêtement ample était destiné à les protéger de la chaleur.
‘’Le grand boubou est un mode d’habillement culturel d’origine arabe. C’est vrai qu’on avait des tisserands qui tissaient des pagnes qui servaient de boubou traditionnel. Mais la plupart des tissus et des modes d’habillement viennent des pays arabes’’, raconte le communicateur traditionnel, Abdou Aziz Mbaye de la Tfm.
Au fil du temps, ce style a connu des expansions. L’évolution de l’industrie du textile a aidé à la vulgarisation de ce mode vestimentaire, devenu très populaire. A la vérité, le nouveau style de grand boubou est une inspiration des tailleurs locaux. Elle est parfaitement adaptée aux valeurs qu’incarne la société sénégalais.
Le grand boubou est, aujourd'hui, omniprésent dans toutes les cérémonies de la société. Cette tenue d’origine arabe a subi plusieurs influences avec les tailleurs qui ont essayé d’apporter une touche africaine. Sa modernisation est continue et soutenue.
‘’Les tailleurs sénégalais ont mis une touche au grand boubou qui a des origines arabes. Beaucoup de grands hommes sénégalais portaient ce style d’habillement. Mais les gens ne mettaient pas des grands boubous qui dépassent à peine les genoux et qui ressortent les formes physiques de la personne comme on le voit aujourd’hui. Avant c’était plus la correction que l’extravagance’’, remarque Abdou Aziz Mbaye.
Plus d’un millions F Cfa pour s’habiller
Mais tailler ce grand boubou nouveau modèle nécessite un travail de titan. Chez Bamba broderie, tout se fait de manière méticuleuse et de manière bien ordonnée. Chacun à son rôle dans la conception de ce grand boubou brodé. Rien n’est laissé au hasard. ‘’ Il y a une touche artistique surtout dans la broderie. Il faut faire en sorte que tout soit en mesure, parce que quand on fausse quelque chose, il sera très vite repéré par ceux qui connaissent la couture’’, a fait savoir Bamba Niang.
Cette conception n’est pas un jeu d’enfant. Elle requiert de la concentration, de la dextérité et certainement de la patience. D’autant plus qu’il a fallu une journée au tailleur pour réaliser ce grand boubou.
‘’Il faut beaucoup de concentrations et d’adresse pour faire ce grand boubou. Actuellement, on travaille à la chaîne pour aller plus vite dans la réalisation d’un boubou’’, informe-t-il.
Les exigences de la confection sont bien facturées. Les clients sont prêts à payer le prix pour se tailler une tenue digne de leur rang. Rien que le prix du tissu dépasse les 100.000 F Cfa. A noter que le mètre de Getzner coûte 12 mille F Cfa sur le marché. Un minimum de 10 mètres est nécessaire pour avoir un grand boubou. En somme, il faut au moins 200 mille FCFA pour avoir cet habit.
Malgré tout, les clients ne manquent pas. Mor Fall, ce Modou-Modou vivant en Italie a déjà fait ses commandes pour ses deux épouses, ses trois fils (deux filles et un garçon) et son neveu. Il a déboursé plus d’un million de F Cfa pour l’habillement de sa famille. ‘’Pour faire plaisir à ma famille, ça vaut le coup. La tabaski est une fête, il faut tout faire pour que toute la famille soit contente’’, dit-il.
Remuer ciel et terre
Cette tenue n’est pas une marque déposée pour les personnes qui ont des moyens. Certains sont prêts à remuer ciel et terre pour enfiler leur tunique de rêve. ‘’Grand boubou Getzner laye lale (je vais acheter un grand boubou Getzner). J'économise depuis plusieurs mois pour la somme qui permet de me faire tailler ça’’, lance Ibrahima Ndiaye, jeune étudiant de 22 ans. Contrairement, à ce dernier, Samba Sow ne va pas se casser la tête. Ce jeune livrer (Thial Thiak), a plafonné son budget pour une tenue à 50.000 francs Cfa.
‘’Je ne peux pas dépasser 50 mille F CFA pour un boubou de Tabaski. Dépenser toutes ses économies pour une journée, pour moi, c’est insensé’’, pense-t-il.
Imam Kanté ‘’Dieu recommande de beaux habits le jour de la Tabaski’’
Pourtant, porter de beaux habits le jour de la Tabaski est une recommandation de Dieu, même si certains en abusent. ‘’La Tabaski c’est une fête. Toutes les sociétés ont des fêtes. Et elles les célèbrent de manière différente aux autres jours. Il y a un volet spirituel et un volet social lors de la fête de la Tabaski. Le volet social consiste à porter de beaux habits, rendre visite aux voisins amis et parents etc. ‘’renseigne Imam Ahmed Kanté.
Au regard de l’argumentaire de Imam Kanté, on peut donc déduire que ceux qui ont choisi le modèle de grand boubou getzner brodé taillé à la perfection par Bamba broderie n’ont pas donc tort. ‘’Mettre de beaux habits, lors de la Tabaski est une recommandation. Il y a même un verset du Coran qui recommande aux musulmans de mettre de beaux habits quand ils vont à la mosquée. L’islam ne veut pas la saleté, et ce qui n’est pas beau comme habillement. Donc pour la Tabaski, il est préférable de mettre de beaux habits neufs, où ceux qu’on aime le plus même s’ils ce n’est pas neufs’’, convoque l’Imam. Son argumentaire est partagé par imam El Hadji Malick Dramé, directeur de l’institut Al Ouma.
‘’Dieu recommande de mettre de beaux habites neufs de préférence de couleur blanche. Mais neufs ne veut pas dire des habits que l’on vient de faire coudre chez tailleur. On peut avoir des habits qui datent de deux ans, mais qui sont toujours neufs’’, précise El Hadji Malick Dramé. Il concède que la Tabaski doit être célébrée et que les chefs de ménage doivent faire plaisir à leurs femmes et enfants.
Toutefois, cela ne doit pas être une rivalité entre les musulmans. ‘’Il faut fêter la Tabaski dans la mesure de ses moyens. Mais je suis d’accord avec les gens qui disent qu’on ne doit pas acheter de beaux habits les jours de la Tabaski alors qu’on le fait lors des autres manifestations’’, rejette-Imam Kanté.
Les rivalités sociales
Aujourd'hui, se faire tailler un grand boubou Getzner brodé est même devenu une pression sociale. Il y a même une sorte de concurrence surtout chez les jeunes et les femmes. ‘’Je veux battre mes gars. Je m'habille le dernier pour éclipser leur vêtement’’, sourit Ibrahima Ndiaye.
Une situation qui s'explique par un mode de vie, des croyances coutumières et traditions de la société sénégalaise qui sont perpétués dans la religion musulmane. "Plusieurs d'entre nous ont adhéré à la religion musulmane sans savoir les tenants et les aboutissants. Pour beaucoup, il y a une méconnaissance réelle des textes. Pour d'autres, il y a la prolongation des pratiques traditionnelles qui accompagnent les exigences canoniques de l'Islam", analysait le sociologue Djiby Diakhaté.
Selon ce dernier, certains Sénégalais ont créé des syncrétismes et continuent "malheureusement" à émarger sur la tradition des coutumes et croient être dans la religion. Ce qui a abouti à une sorte de compétition, dans certaines communautés. "Dans cette concurrence, chacun se dit, je ne dois pas être le dernier de la classe », notait Djiby Diakhaté.
Aujourd'hui, pour être le meilleur de la classe dans cette société sénégalaise, un seul choix s'offre à certaines personnes : colmater par ci, par là pour se procurer des habits neufs, aux mensurations exceptionnelles pour ‘’séduire’’ Dieu le jour de l'Aïd el-Kébir.
Mais tailler ce grand boubou nouveau modèle nécessite un travail de titan. Chez Bamba broderie, tout se fait de manière méticuleuse et de manière bien ordonnée. Chacun à son rôle dans la conception de ce grand boubou brodé. Rien n’est laissé au hasard. ‘’ Il y a une touche artistique surtout dans la broderie. Il faut faire en sorte que tout soit en mesure, parce que quand on fausse quelque chose, il sera très vite repéré par ceux qui connaissent la couture’’, a fait savoir Bamba Niang.
Cette conception n’est pas un jeu d’enfant. Elle requiert de la concentration, de la dextérité et certainement de la patience. D’autant plus qu’il a fallu une journée au tailleur pour réaliser ce grand boubou.
‘’Il faut beaucoup de concentrations et d’adresse pour faire ce grand boubou. Actuellement, on travaille à la chaîne pour aller plus vite dans la réalisation d’un boubou’’, informe-t-il.
Les exigences de la confection sont bien facturées. Les clients sont prêts à payer le prix pour se tailler une tenue digne de leur rang. Rien que le prix du tissu dépasse les 100.000 F Cfa. A noter que le mètre de Getzner coûte 12 mille F Cfa sur le marché. Un minimum de 10 mètres est nécessaire pour avoir un grand boubou. En somme, il faut au moins 200 mille FCFA pour avoir cet habit.
Malgré tout, les clients ne manquent pas. Mor Fall, ce Modou-Modou vivant en Italie a déjà fait ses commandes pour ses deux épouses, ses trois fils (deux filles et un garçon) et son neveu. Il a déboursé plus d’un million de F Cfa pour l’habillement de sa famille. ‘’Pour faire plaisir à ma famille, ça vaut le coup. La tabaski est une fête, il faut tout faire pour que toute la famille soit contente’’, dit-il.
Remuer ciel et terre
Cette tenue n’est pas une marque déposée pour les personnes qui ont des moyens. Certains sont prêts à remuer ciel et terre pour enfiler leur tunique de rêve. ‘’Grand boubou Getzner laye lale (je vais acheter un grand boubou Getzner). J'économise depuis plusieurs mois pour la somme qui permet de me faire tailler ça’’, lance Ibrahima Ndiaye, jeune étudiant de 22 ans. Contrairement, à ce dernier, Samba Sow ne va pas se casser la tête. Ce jeune livrer (Thial Thiak), a plafonné son budget pour une tenue à 50.000 francs Cfa.
‘’Je ne peux pas dépasser 50 mille F CFA pour un boubou de Tabaski. Dépenser toutes ses économies pour une journée, pour moi, c’est insensé’’, pense-t-il.
Imam Kanté ‘’Dieu recommande de beaux habits le jour de la Tabaski’’
Pourtant, porter de beaux habits le jour de la Tabaski est une recommandation de Dieu, même si certains en abusent. ‘’La Tabaski c’est une fête. Toutes les sociétés ont des fêtes. Et elles les célèbrent de manière différente aux autres jours. Il y a un volet spirituel et un volet social lors de la fête de la Tabaski. Le volet social consiste à porter de beaux habits, rendre visite aux voisins amis et parents etc. ‘’renseigne Imam Ahmed Kanté.
Au regard de l’argumentaire de Imam Kanté, on peut donc déduire que ceux qui ont choisi le modèle de grand boubou getzner brodé taillé à la perfection par Bamba broderie n’ont pas donc tort. ‘’Mettre de beaux habits, lors de la Tabaski est une recommandation. Il y a même un verset du Coran qui recommande aux musulmans de mettre de beaux habits quand ils vont à la mosquée. L’islam ne veut pas la saleté, et ce qui n’est pas beau comme habillement. Donc pour la Tabaski, il est préférable de mettre de beaux habits neufs, où ceux qu’on aime le plus même s’ils ce n’est pas neufs’’, convoque l’Imam. Son argumentaire est partagé par imam El Hadji Malick Dramé, directeur de l’institut Al Ouma.
‘’Dieu recommande de mettre de beaux habites neufs de préférence de couleur blanche. Mais neufs ne veut pas dire des habits que l’on vient de faire coudre chez tailleur. On peut avoir des habits qui datent de deux ans, mais qui sont toujours neufs’’, précise El Hadji Malick Dramé. Il concède que la Tabaski doit être célébrée et que les chefs de ménage doivent faire plaisir à leurs femmes et enfants.
Toutefois, cela ne doit pas être une rivalité entre les musulmans. ‘’Il faut fêter la Tabaski dans la mesure de ses moyens. Mais je suis d’accord avec les gens qui disent qu’on ne doit pas acheter de beaux habits les jours de la Tabaski alors qu’on le fait lors des autres manifestations’’, rejette-Imam Kanté.
Les rivalités sociales
Aujourd'hui, se faire tailler un grand boubou Getzner brodé est même devenu une pression sociale. Il y a même une sorte de concurrence surtout chez les jeunes et les femmes. ‘’Je veux battre mes gars. Je m'habille le dernier pour éclipser leur vêtement’’, sourit Ibrahima Ndiaye.
Une situation qui s'explique par un mode de vie, des croyances coutumières et traditions de la société sénégalaise qui sont perpétués dans la religion musulmane. "Plusieurs d'entre nous ont adhéré à la religion musulmane sans savoir les tenants et les aboutissants. Pour beaucoup, il y a une méconnaissance réelle des textes. Pour d'autres, il y a la prolongation des pratiques traditionnelles qui accompagnent les exigences canoniques de l'Islam", analysait le sociologue Djiby Diakhaté.
Selon ce dernier, certains Sénégalais ont créé des syncrétismes et continuent "malheureusement" à émarger sur la tradition des coutumes et croient être dans la religion. Ce qui a abouti à une sorte de compétition, dans certaines communautés. "Dans cette concurrence, chacun se dit, je ne dois pas être le dernier de la classe », notait Djiby Diakhaté.
Aujourd'hui, pour être le meilleur de la classe dans cette société sénégalaise, un seul choix s'offre à certaines personnes : colmater par ci, par là pour se procurer des habits neufs, aux mensurations exceptionnelles pour ‘’séduire’’ Dieu le jour de l'Aïd el-Kébir.
21 Commentaires
Deeejay
En Juillet, 2022 (13:05 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (13:39 PM)Tiktoktak
En Juillet, 2022 (15:40 PM)Que votre parure ne soit pas une parure extérieure – cheveux tressés, ornements d'or ou vêtements élégants – MAIS PLUTOT CELLE INTERIEURE ET CACHEE DU CŒUR, LA PURETE INCORRUPTIBLE D'UN ESPRIT DOUX ET PAISIBLE, QUI EST D'UNE GRANDE VALEUR DEVANT DIEU.
La Bible - 1 Pierre 3:3-4
Tout comme l'eau reflète un visage,le cœur de l'homme reflète l'homme.
La Bible - Proverbes 27:19
Kacos
En Juillet, 2022 (09:24 AM)Est ce que Dieu a besoin de cela. A quoi sert-il de mettre un super boubou ou autres , et ne pas pardonner celui qui nous a fait du mal. Il faut d'abord nettoyer l'interieur . On ne peut pas servir DIEU et MAMMON.
Banlieuzard
En Juillet, 2022 (10:55 AM)Realtalk
En Juillet, 2022 (11:07 AM)Reply_author
En Juillet, 2022 (11:16 AM)Gnietti Abdou rek? Doyoul bay dess.
Lebaolbaol Tigui
En Juillet, 2022 (11:13 AM)Lebaolbaol-tigui
En Juillet, 2022 (11:28 AM)Schan Djyt
En Juillet, 2022 (11:47 AM)Merci
Diakhlé
En Juillet, 2022 (12:53 PM)Je vous conseille de rapidement changer titre si vous craignez Allah.
Reply_author
En Juillet, 2022 (19:35 PM)Reply_author
En Juillet, 2022 (14:48 PM)Oui on peut le faire si on a les moyens mais sinon on peut aussi aller à Sandaga ou chez les chinois au Centenaire pour se payer un boubou "Obansanjo" pas chers que l'on mettra.
L'essentiel est seulement de mettre des vêtements propres qui respectent les critères pour faire la prière mais tout le reste n'est que "Sénégalerie" sans importante.
Et s'endetter ou aller truander ou voler des gens pour s'acheter un grand boubou à 200000 Cfa voir 1 million et se la jouer au "Samba Ndanane" le jour J est tout simple du "nakh sa boppa".
Choqué
En Juillet, 2022 (14:52 PM)Soyez plus respectueux !!!
Ahmed
En Juillet, 2022 (16:12 PM)Lebaolbaol Tigui
En Juillet, 2022 (16:24 PM)Xeel
En Juillet, 2022 (16:37 PM)C'est durant la période de Tabaski au lieu de chercher à faire du bien on augmente injustement les prix denrées alimentaires, mouton, transport... Ani yalla? Qui trompe qui?
Reply_author
En Juillet, 2022 (18:39 PM)Participer à la Discussion