Il vendait des sachets d'eau devant la boulangerie Sandaga. Avec cet argent, il achetait ses fournitures et donnait le reste à ses parents. Aujourd’hui, il est le directeur général de la Santé. Mieux, Ousmane Cissé a réussi le concours d’agrégation, cette année. « La consécration de beaucoup d'années de sacrifices et d'efforts ». Voilà comment le directeur général de la Santé qualifie son admission aux concours d’agrégation. L’homme « porte fièrement en bandoulière son succès, mais garde la tête sur les épaules ». Il se dit aussi conscient que cela implique de nouvelles responsabilités. Il s’agit, entre autres, de la recherche scientifique, de l'amélioration de la prise en charge des malades, de la transmission du savoir aux étudiants.
Banlieusard et natif de Pikine, le directeur Ousmane Cissé a fait son cycle primaire à l'école 5 de Pikine-Nord. Ensuite, il fréquente le CEM Fadilou Diop de Pikine-Est pour finir au lycée Limamoulaye de Guédiawaye. C’est cet homme qui a réussi le concours du Cames qui concerne les pays d'Afrique et de Madagascar. Le Cames sélectionne parmi les maîtres de conférences titulaires ceux qui seront professeurs. Cette année, le Sénégal a frôlé les 100 % de réussite. Ce qui « démontre à suffisance la qualité de nos facultés de médecine », selon lui. Il rend hommage d’ailleurs à ses maîtres. « Sans eux, tout ceci ne serait pas possible ».
Pour en revenir à son cursus, le vendeur de sachets décroche son bac en 2004 pour intégrer la faculté de Médecine la même année. En 2012, il a réussi le très sélectif concours d'internat. « Je suis devenu interne des hôpitaux en neurologie à l'hôpital Fann. C'est en 2019 que je suis devenu maître de conférences et en 2021, je suis passé maître de conférences titulaire et enfin professeur agrégé en 2024 par la grâce du Tout-Puissant », raconte-t-il.
Les ambitions pour la santé
Commissaire chargé de la santé et de l’action sociale de Pastef, Ousmane Cissé a coordonné l’élaboration du programme santé du parti. Selon lui, l’objectif du gouvernement est clair : c'est l'accès aux soins de qualité à tous les Sénégalais. Ce qui passe par « une équité territoriale en termes d'infrastructures sanitaires, de personnel qualifié de qualité et d'un plateau technique relevé à la hauteur de notre ambition qui est l'amélioration drastique de la qualité de vie des populations sur toute l'étendue du territoire indépendamment des rangs sociaux ». ?
Pour lui, le changement de la perception des Sénégalais sur le système sanitaire dépend de la prise en charge correcte des malades. « Les services d'accueil et d'urgence seront renforcés et des mécanismes sont en train d'être mis en place pour qu'à court terme, tout ceci ne soit qu'un douloureux souvenir ».
Violences électorales, transhumances, une position tranchée
Sur les violences électorales, il dira que pour la première fois il n'y a pas eu de contestations postélectorales liées au fichier et à la transparence du processus, ce qui est exceptionnel, vu les délais dans lesquels les élections sont organisées. « Sur le terrain, tout le monde voit ce qui se passe, le maître du jeu reste incontestablement le président de Pastef Ousmane Sonko. Les Sénégalais nous ont donné le pouvoir, nous ont renouvelé leur confiance à travers cette campagne historique à bien des égards. Le peuple à raison de nous faire confiance. Si ceci pousse certains à la violence, il faudra revoir la situation », dit-il.
Et d’ajouter : « Je condamne toutes formes de violence. Le discours avant-gardiste du président Bassirou Diomaye Faye à l'aube de l'ouverture de la campagne démontre que l'État a pris toutes les mesures idoines afin d'assumer pleinement sa mission régalienne ».
Autre point, la transhumance. Pour le commissaire chargé de la santé et de l’action sociale du Pastef, « on ne peut pas parler de transhumance quand un homme politique, qu’il soit membre de l'ancien régime ou pas appelle à voter Pastef sans condition et sans discussion préalable. Sur cette question, le président du parti a été clair : Pastef ne sera jamais un refuge de prédateurs. Tout est dit. Le projet des nouvelles autorités repose sur une triade : une vision claire et ambitieuse, une transparence dans la gestion des derniers publique, des ressources humaines de qualité. Nous sommes sur la voie de l'émergence et au terme de ce mandat, un Sénégal nouveau se révélera à l'Afrique et au monde ».
19 Commentaires
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Bravo. Parcours très différent de celui de Baye SANGARA qui n'a pas le bac et qui veut prendre le pouvoir en faisant le voyou
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En Novembre, 2024 (15:09 PM)-
Mais Directeur c'est une nomination, je crois que le mérite revient à ceux qui t'ont choisi parmi les milliers d'autres sénégalais de la même fonction. L'école publique a toujours permis à l'enfant de l'agriculteur, de l'ouvrier, du vendeur d'arachides, du gardien d'école etc d'avoir des études d'avoir une profession et de devenir un ingénieur, un médecin etc, on est tous des exemples en sortant de nos écoles et nos deux derniers président en ont des exemples et tous d'ailleurs en descendant la pyramide jusqu'à le maître d'école qui a transmis le savoir lui le méritant qui dans leurs enfance comme tout le monde manquaient tout. L'explication est à trouvée dans la jeunesse de notre nation tout nouvellement indépendant.
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En Novembre, 2024 (15:29 PM)Seulement ce qui semble bizarre et c'est inquiétant est que quelqu'un semble penser qu'il est le seul dans cette situation à réussir cela au point de l'évoquer comme un fait exceptionnel, UNE MÉRITE pour s'en glorifier alors que c'est la banalité un cas pour tout le monde qui ont réussi à l'école dans ce pays une situation créée par nos pères des indépendances avec la création de l'école publique libre et gratuite. De telles glorification à ce niveau de responsabilité nous pousse à interroger l'intelligence et le manque d'humilité de la personne qui s'en donne à ce genre de choses alors qu'il est responsable d'une structure publique qui doit être ouverte à tous sans distinction.
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En Novembre, 2024 (15:43 PM)-
Il faut interdir les sorties de territoire pour raisons medicales. Plus personne ne pourra sortir pour aller se soigner ou mourir dans un chic hopital parisien, en particulier les hommes politiques qui ravagent nos finances publiques. Interdiction de cliniques privees aussi, tout le medical dans le service public, avec un bareme et plafonnement des actes medicaux. Mettez en place ces mesures et vous verrez notre systeme hospitalier passer de miserable a decent en moins de 10 ans.
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En Novembre, 2024 (16:44 PM)-
bravo, il ne pouvait être qu'un pastefien, les meilleurs du sénégal
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En Novembre, 2024 (19:29 PM)-
parcours exceptionnel mais un des moutons de sonko encore, déçu
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En Novembre, 2024 (19:37 PM)Bravo
En Novembre, 2024 (14:52 PM)-
ce n'est pas un modèle, c'est un pastefien
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En Novembre, 2024 (19:37 PM)Diomaye Est Trop Laxiste
En Novembre, 2024 (14:52 PM)Pff
En Novembre, 2024 (14:53 PM)Yeewulenn
En Novembre, 2024 (14:55 PM)-
mais il est pastefien, ça gâche tout
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En Novembre, 2024 (19:30 PM)Omar Gueye
En Novembre, 2024 (14:57 PM)-
Fais comme lui et essaie de te hisser au devant au lieu de se vanter que tu es son grand frère. Donn sa baay doon sa baay a ko gueun".
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En Novembre, 2024 (15:02 PM)-
Tu ne connais pas ce qu est ou ce fait cette per4 que tu minimise s
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En Novembre, 2024 (15:44 PM)Cela prouve que tout le monde peut réussir au Sénégal.
Pour réussir, pas besoin d'aller à l'étranger. Il est un pur produit du système éducatif et universitaire sénégalais.
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et un pastefien aussi, comment est ce que c'est possible, il n'y a que des moutons là-bas normalement
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En Novembre, 2024 (19:32 PM)Docteur
En Novembre, 2024 (15:41 PM)cher GDS soyez un peu plus humble et donnez de la considération aux gens que vous côtoyez.
Docteur
En Novembre, 2024 (15:42 PM)cher GDS soyez un peu plus humble et donnez de la considération aux gens que vous côtoyez.
Aidara
En Novembre, 2024 (15:55 PM)Cheikh
En Novembre, 2024 (16:17 PM)Soul
En Novembre, 2024 (16:19 PM)-
mais c'est un pastefien, tu n'as pas lu tout le texte khanaa, il ne respire que par sonko lui aussi, je suis déçu
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En Novembre, 2024 (19:33 PM)Djibson
En Novembre, 2024 (16:38 PM)Bi niou eegg see ci "polotique" , storytelling bi perte magie am. Waadji apparaître alors comme gni souniou politiques yeupp mell : nullité, langue de bois, fausseté, "superficiel " ( à dessein probablement, métier bi moo ko laadj ? Car le gars n'est quand même pas bête...)
Hy
En Novembre, 2024 (17:00 PM)Félicitations
En Novembre, 2024 (17:35 PM)Les nouvelles autorités doivent appliquer ce principe si elles veulent réussir.
Défenseur
En Novembre, 2024 (18:28 PM)-
un pastefien n'est pas un exemple
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En Novembre, 2024 (19:41 PM)Participer à la Discussion