Le ministre du Travail, de l'Emploi et des Relations avec les institutions a présidé, ce vendredi, la cérémonie d'ouverture de l'Assemblée générale de renouvellement des instances dirigeantes de l'Institution de coordination de l’assurance maladie obligatoire (ICAMO) à Dakar.
Dans son discours, il a déclaré, d’emblée, que cette rencontre relève de la vitalité et de la démocratie dans la gestion de ces organes chargés du service public extrêmement important et stratégique. « Un service public qui régule la justice sociale, qui fait de l'équité parce que s'occupant de la santé des travailleurs », dit-il.
Yankhoba Diémé de révéler : «On me pose souvent des questions sur les nombreux travailleurs qui ne bénéficient pas d'assurance maladie et si l'on pourrait s'attendre à des inspections pour que les entreprises puissent se conformer.»
À ces interrogations, le ministre s'est voulu rassurant : « J'ai une bonne nouvelle. Hier seulement, j’ai signé l'arrêté portant affectation de 11 nouveaux inspecteurs et 23 contrôleurs de travail pour combler le gap qu'il y a au niveau du territoire. Mais ce n'est pas tout. Il leur faut des outils juridiques, un renforcement en logistique. »
En outre, l’autorité a indiqué qu’il faut également le renforcement en effectifs pour la couverture. «Aujourd'hui, pour la couverture maladie universelle, nous avons besoin globalement de rationaliser, mais également de joindre l'ensemble des services qui interviennent à ce niveau, parce que c'est un service qui est écartelé entre le ministère de la Santé, le ministère de l'Économie et le ministère de la Famille. Ce travail d'optimisation est en cours », assure-t-il.
« La révision du Code de sécurité de prévoyance de sécurité sociale est entamée »
Il rappelle que cela rejoint les ambitions et la vision du chef de l'État qui, en Conseil des ministres du 7 août 2024, avait déjà instruit le Premier ministre et lui de travailler à accompagner davantage les institutions de prévoyance maladie pour asseoir une réforme profonde du système de couverture de santé. « Nous y sommes parce que la révision du Code de sécurité de prévoyance de sécurité sociale est entamée et nous sommes très en avance dans ce processus-là. Très bientôt, nous allons engager le travail de ce document en relecture technique. Il ne s'agit que de l'ajuster, de le réorienter ou de le réorienter à la nouvelle vision des autorités », a annoncé le ministre.
À l’en croire, «beaucoup ne savent pas que ces institutions, comme la Caisse de sécurité sociale (CSS), l'ICAMO et l'IPRES sont dans d'autres pays des locomotives même de financements ». Et d'arguer que « notre ambition, c'est de faire de ces institutions, au-delà des soins, au-delà de l'objet principal pour lequel elles ont été mises en place, de l'économie androgène. »
2 Commentaires
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En Octobre, 2024 (19:18 PM)Reply_author
En Octobre, 2024 (20:13 PM)Reply_author
En Octobre, 2024 (00:32 AM)Ces contrôleurs sont recrutés après un coucours très sélectif, sont forméS et sortent de l’ENA
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