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Politique

Validation listes BBY et YAW : L’appel du juriste Ndiaga Loum au Conseil Constitutionnel

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Ndiaga Loum, Juriste Politologue
Une bonne partie du Sénégal, les politiques en particulier sont à l’écoute du Conseil Constitutionnel qui doit donner un verdict sur la validité ou non des listes de Benno Bokk Yaakaar à l’échelle nationale (BBY) et celle de Yewwi Askan Wi (YAW) à Dakar. Juriste, politologue, professeur titulaire à l’Université du Québec en Outaouais (UQO), Ndiaga Loum suggère aux 7 ''Sages'' une lecture qui privilégie l’esprit de la loi.


Voici l’intégralité du texte

Du droit et de ce qu’il y a au-dessus : comment le Conseil constitutionnel pourrait trouver une solution équitable et légitime?
La démocratie est « l’affaire du Peuple », disait Lincoln (président des États-Unis, 1860-1865), « c’est le gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple), aurait-il ajouté. Les lois et tout ce qui en résulte (normes administratives secondaires, arrêtés, circulaires etc.) sont le produit d’un consensus sociétal dont l’objet ultime est d’assurer la stabilité, la paix, sans lesquelles l’épanouissement collectif du peuple n’est point possible. Si l’application stricte de la loi devait déboucher sur l’avènement d’une situation qui a le propre de produire les effets inverses et donc « pervers » (instabilité sociale, violence, anomie et remise en cause de l’esprit dans lequel on construit le modèle), s’arrêter alors à la lettre ne serait faire point preuve d’ingéniosité mais une façon d’assumer volontairement la bêtise humaine. Voilà qui explique pourquoi le baron de la Brède et de Montesquieu, Charles de Secondat intitula son œuvre fondamentale de droit public : « De l’Esprit des Lois ». Aurait-il pensé déjà, bien avant nous autres, que le fait que le texte de loi puisse s’appliquer strictement en toutes circonstances et indépendamment des considérations de légitimité, serait tout aussi pernicieux pour la démocratie que l’absence de règles? Voilà pourquoi il n’a pas donné à son œuvre le titre : « Du texte », mais celui-ci « De l’Esprit des lois ». Une leçon que j’ai bien apprise et assimilée il y a 30 ans déjà dans les locaux qui portent le nom d’un des illustres fondateurs du droit public (l’Université Montesquieu Bordeaux IV).

Que se passe-t-il dans les faits? Que devrait faire le Conseil constitutionnel pour nous sortir de « l’ornière » et nous préserver ainsi, par voie de conséquence, de la « cassure » irrémédiable de la « vitrine » démocratique sénégalaise?

1.    Les faits :

Les deux plus grandes forces politiques du pays (la coalition au pouvoir, BBY et celle de l’opposition, YAW) courent toutes les deux le risque d’une forclusion totale d’une part et partielle de l’autre, aux prochaines élections législatives si l’on acceptait « bêtement » de s’arrêter à une interprétation stricte de la loi.

Pour les uns, le surplus de parrainages serait une cause d’invalidation de leurs listes sur l’étendue du territoire; pour les autres, il est question de non-respect de la parité dans la capitale qui serait la cause légale d’un rejet. Si l’on s’arrête à une stricte interprétation de la loi électorale, aucune de ces deux listes ne serait donc validée, et les deux coalitions les plus importantes du pays ne participeraient pas aux prochaines élections législatives (à l’échelle nationale pour l’une, à l’échelle départementale, la capitale Dakar, pour l’autre). Si un tel raisonnement devait prévaloir, le texte l’emporterait sur l’esprit, la légalité prendrait le dessus sur la légitimité. Or, donc, il est bien possible d’emprunter une voie de raisonnement dans le processus d’interprétation juridique sans pour autant vicier la loi ni dans sa forme, ni dans le fond.  Je ne parle même pas de jurisprudence qui ne peut et ne doit être ni fixe, ni figée, ni définitive, le raisonnement à la base d’une décision de justice, quelle qu’elle soit, peut et doit évoluer au gré des circonstances et de l’appréciation actualisée des situations et autres conjonctures, en libre interprétation d’une science qui est justement et essentiellement interprétative (le droit). Sinon, d’ailleurs, on serait en situation de valider le sens contraire du dicton popularisé, « seuls les imbéciles ne changent pas ».

2.    Des solutions :

Comment le Conseil Constitutionnel peut-il raisonner en privilégiant l’esprit sans vicier la forme et sans préjudice du fond ?

En la circonstance, le raisonnement du Conseil constitutionnel (autrement dit l’esprit qui fonde sa décision) serait ainsi décliné sous forme de questionnements préalables : peut-on légitimement envisager une élection où il est question de représentation du deuxième pouvoir (le législatif) sur lequel repose le socle de notre modèle démocratique, sans la participation effective du parti (ou de la coalition) au pouvoir sur le territoire national et celle de l’opposition la plus significative dans la capitale? Au surplus, que causerait une interprétation stricte de la loi qui entrainerait d’office l’exclusion et l’invalidation des listes de la coalition au pouvoir et de la principale force de l’opposition? Ce que je nomme le « délit d’illégitimité de fait » ne serait-il pas acté par la formation d’une assemblée élective dans laquelle ne figurerait aucun représentant choisi par les militants ou autres sympathisants du parti au pouvoir et d’une partie de l’opposition (la capitale, Dakar) la plus significative en termes de poids électoral (données empiriques appréciables à partir des résultats des dernières élections)? Si oui, que peut faire le Conseil constitutionnel pour éviter une telle situation d’iniquité de fait inédite, sans violer les lois et surtout l’esprit qui sous-tend leur avènement pour ne point se rendre complice d’une illégitimité de fait produite par l’étroitesse d’une interprétation de textes de loi?

Qui plus est, dans une démocratie de consensus et de compromis comme la nôtre, il est arrivé dans le passé et encore récemment que la loi sur la parité par exemple n’ait pas été respectée. Vous souvenez-vous que le sieur Moustapha Diakhaté, alors président du Groupe parlementaire de la coalition au pouvoir avait suggéré l’invalidation de la liste de Touba pour non-respect de la loi sur la parité? Heureusement, à l’époque, personne ne l’avait suivi, parce que justement « l’exception sénégalaise » autorise ce type de dérogation puisée non pas dans un juridisme parfois stérile mais dans la pratique voire le pragmatisme. L’esprit démocratique sénégalais se décline ainsi : pour régler un conflit politique, on fait appel à l’autorité maraboutique, pourquoi ne devrait-on pas alors par conséquent lui accorder des privilèges, sorte d’« arcana imperii » qui dérogent à la règle stricte de droit, parce que justement, ce ne sont pas des citoyens comme les autres? Ainsi est sauf ce que Coulon, Mamadou Diouf et Momar Coumba Diop nommeraient le « contrat social sénégalais », gage de stabilité « chantée » par le chercheur anglo-saxon Donald Cruise O’brien (la success story sénégalaise). J’en décline les points de repère à travers ce que j’ai nommé le « code tacite du conformisme social » et « le cinquième pouvoir » dans des études scientifiques publiées il y a plus d’une vingtaine d’années. Cette digression volontaire qui n’en est finalement pas une est pour dire que la voie de sortie existe bel et bien sans « rougir » de n’avoir pas appliqué strictement la règle de droit.

La voie de sortie existe bel et bien

Bref, la préservation du contrat social sénégalais vaut un raisonnement juridique qui privilégie ou assure toujours la primauté de l’esprit sur le texte. La voie de sortie existe bel et bien : la loi ne peut être supérieure à la Constitution (Mère des lois) qui stipule entre autres garanties : la « détermination à lutter pour la paix »; « la séparation et l’équilibre des pouvoirs conçus et exercés à travers des procédures démocratiques »; « la volonté du Sénégal d’être un État moderne qui fonctionne selon le jeu loyal et équitable entre une majorité qui gouverne et une opposition démocratique, et un État qui reconnaît cette opposition comme un pilier fondamental de la démocratie et un rouage indispensable au bon fonctionnement du mécanisme démocratique ». Quand la légalité la dispute à la légitimité, le juge « suprême » peut s’ériger en garant de la stabilité sociale et de la paix collective, buts ultimes de toute législation ou réglementation dans la société.

Eus égards à ces dispositions affichées dans le préambule (donc partie intégrante de la Constitution), tout empêchement par l’autorité administrative opposée à des partis ou coalitions à changer dans les délais raisonnables précédant la période contentieuse (saisine du juge constitutionnel) et résultant d’une interprétation restrictive de la loi, serait attentatoire aux garanties constitutionnelles évoquées supra. En reprenant les arguments enchâssés dans le dispositif constitutionnel global, cela donnerait ceci :


1.    Considérant que refuser à un mandataire d’une coalition (majorité au pouvoir) de retirer  sur sa liste un parrainage de plus ou  à une coalition ( regroupant les deux forces principales de l’opposition arrivées successivement 2e  et 3e  aux dernières élections) de remplacer un homme par une femme pour se conformer à l’obligation légale de parité, pourrait avoir des conséquences qui menaceraient gravement la paix, sans compter le fait que leurs exclusions respectives des élections rendraient de facto illégitime toute représentation qui serait issue d’une telle élection

2.    Considérant que rien dans la loi n’interdit de corriger dans les délais et avant l’ouverture de la période contentieuse devant le Conseil constitutionnel une erreur matérielle voire mineure survenue sur une liste et qui pourrait être source d’invalidité, étant entendu par ailleurs que ce qui n’est pas formellement interdit en droit est implicitement permis (art 5 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ratifiée par le Sénégal et comprise donc dans le Bloc de constitutionnalité), la Direction générale des élections n’avait pas donc à se déclarer incompétente pour accepter les modifications sollicitées par une coalition  sur une liste afin d’en assurer la conformité avec la loi sur la parité.

3.    Considérant qu’une interprétation restrictive de la loi électorale favorable à une liste et défavorable à une autre dans des situations factuelles quasi similaires, tant il est question d’erreurs matérielles ou mineurs parfaitement rattrapables pour assainir la compétition électorale, et qu’un raisonnement contraire violerait la disposition de la Constitution qui garantit un État moderne  fonctionnant « selon le jeu loyal et équitable entre une majorité qui gouverne et une opposition démocratique, et un État qui reconnaît cette opposition comme un pilier fondamental de la démocratie et un rouage indispensable au bon
fonctionnement du mécanisme démocratique » (Constitution du Sénégal)….

Mon raisonnement s’arrête ici, la décision revient au juge constitutionnel. Il faut lire mon raisonnement comme une contribution à la recherche d’une solution pacifique qui préserve l’exemplarité historique du « contrat social sénégalais ».

Ce que je sais par expérience, c’est que dans les grandes démocraties, surtout celles de l’Amérique du Nord, il est arrivé souvent que le juge « suprême » s’érige en juge d’opportunité, raisonne au-delà du droit en pensant à la préservation de l’équilibre sociétal. C’est une mission historique et sacerdotale que s’auto-attribuent parfois les juges placés au sommet de la pyramide judiciaire, ce qui fait d’ailleurs dire à la doctrine que ces derniers « sont capables de réécrire le droit ».

Le Conseil constitutionnel sénégalais fait face à l’histoire!

Quant aux acteurs politiques, je dirais que vouloir s’arcbouter sur l’invalidation administrative d’une liste opposée pour gagner est assimilable à la situation d’un lutteur qui compte sur la blessure et donc sur le forfait de son adversaire pour pouvoir triompher sur tapis vert ou décision arbitrale. Au-delà de l’absence de légitimité qui en résulterait, où est le courage? À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire!


Ndiaga Loum, juriste, politologue, professeur titulaire, UQO

Titulaire de la Chaire de la Francophonie

Directeur du programme de doctorat en sciences sociales appliquées


30 Commentaires

  1. Auteur

    En Mai, 2022 (12:47 PM)
    Malheureusement, les juges  du conseil constitutionnel nommés par Macky à sa guise sont à merci de ce dernier. 
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  2. Auteur

    En Mai, 2022 (12:53 PM)
    Quand on parle de jurisprudence c'est seulement en cas de manque de matière pour pouvoir juger ce qui n'est point le cas ici la jurisprudence vient en dernier lieu arrêtez de berner les ignares pour brûler ce pays.
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    Auteur

    En Mai, 2022 (12:55 PM)
    ............mimi a saboté la liste de bby..........et a ri sous cape.
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    Auteur

    En Mai, 2022 (12:58 PM)
    Amna kham kham beuguena rewam
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    Auteur

    Diagne

    En Mai, 2022 (12:59 PM)
    Merci Professeur pour cette belle contribution qui révèle surtout de la sagesse.
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    Auteur

    Lebaolbaol Tigui

    En Mai, 2022 (13:03 PM)
    ces 7 sages que nous avons sont loins d'etre sages....ils n'ont pas l'habitude de donner raison au peuple mais à leur employeur.
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    Auteur

    En Mai, 2022 (13:12 PM)
    Finalement on efface tout et on reprend à  zéro tout le monde est validé du masla quoi non et non il faut appliquer la loi ça leur apprendra à ces politiques que"force doit rester à la loi"comme ils aiment si bien le répéter 
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    • Auteur

      Diombor

      En Mai, 2022 (15:56 PM)
      Justement il ne sert à rien d'aller à des élections pour punir des politiciens impertinents. Les élections servent à élire des représentants légitimes du peuple. Il faut en finir avec la parité et le parrainage dans sa forme actuelle. Pour la parité il faut être dupe pour croire que les femmes sénégalaises vivent une exclusion qui vaille une loi pour les protéger. Ce temps est revolue: qui dirige la liste la liste BBY? Le parrainage n'est rien d'autre qu'une arme du pouvoir pour barrer la route à des adversaires.Il faut inventer un parrainage pour lequel les partis représentés à l'assemblée sont dispensés de prouver encore qu'ils sont représentatifs. Un parrainage pour les nouveaux partis et les individuels.  
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    Auteur

    Deme

    En Mai, 2022 (13:18 PM)
    Tres belle contribution. Merci.
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    Auteur

    En Mai, 2022 (13:19 PM)
    Ce qu'il n'a pas dit la loi autorise de modifier une liste qui ne respecte pas la parite alors que la loi rejette automatiquement une liste qui ne respecte le nombre requis. Donc si sages comme vous dites respecte la loi, ils doivent rejeter la liste de Benno et autoriser yewwi a modifier
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    Auteur

    Net Et Prenom

    En Mai, 2022 (13:26 PM)
    WO PO Po PO! 

    Tu n'es pas du tout intelligente avec ton argumentaire extremement léger là!

    C'est trop léger, ton niveeau est trop bas!

    Tu n'as pas ta place ici! Va gérer un salon de coiffure plutot!

    Cheuteu teuteu 
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    Auteur

    En Mai, 2022 (13:30 PM)
    soit on laisse a tout le monde de participer a ces elections y compris les bouganes et autres soit on élimine bby sur le plan national et yaw a dkr soit on anule bonnement et simplement les elections mais pas de mesures selectives
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    Auteur

    Cissé Teungueth

    En Mai, 2022 (13:30 PM)
    Merci Professeur,

    pour une fois jai lu une contribution d'un acteur du droit avec plaisir, car j'y ai senti une volonté d'informer, de faire apprendre mais aussi de proposer divers choix aux hommes chargés de la décision finale.

    Mais en tant que profane je demande : Est ce que si on applique votre suggestion, les autres listes déjà invalidés de façon quasi définitive ne seraient pas fondées à demander leur intégration ???

    Vive le Sénégal,

    Yall na Diam akk khéweul yokkou thi Diabottou Sénégal Yepp

     

     
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    Auteur

    En Mai, 2022 (13:33 PM)
    Félicitation pour cette belle contribution de très haute facture, un raisonnement juridique objectif et remplit de sagesse.

    Merci. 

     
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    Auteur

    Ibozg

    En Mai, 2022 (13:41 PM)
    Belle contribution professeur! On doit privilégier la stabilité social, les lois c'est les hommes qui l'ont établis. Ce raisonnement doit guider nos 7 sages!
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    Auteur

    Sentinelle

    En Mai, 2022 (13:52 PM)
    Respects et DIEUREDIEUF PR! C'est ce genre de contributions qualitatives, pertinentes, opportunes et utiles qu'on attend d'un Intellectuel mais pas les débats d'Ecole et autres Querelles Doctrinales dont nous tympanise à longueur de journée ces Politologues autoproclamés et analystes d'un jour! En vous, je vois un Citoyen Patriote qui, malgré la distance,  se soucie des préoccupations essentielles de ses compatriotes! Oui, l'Heure est Grave et Tous les Signaux sont au Rouge! Vivement que cette Piste de sortie de crise serve de Bréviaire voire de Livre de chevet à  toutes les parties prenantes au processus electoral et à la Presse! Djamm Mo Gueun Ay! Vive le Sénégal! Al Faatikha!
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    Auteur

    Anonyme

    En Mai, 2022 (13:55 PM)
    Bravo l'auteur du texte......Je ne suis pas juriste, ......comme si l'auteur du texte resumait mes pensees en  termes de droit....c bien evident le but d'une election c de mesuser et de receuillir les avis et opinions des populations....alors losk q l'on mise sa victoire a ecarter ses adversaires ....ce n'est plus un pays normal.....vola les resultats de la colonisation.....que des contradictions a la negre!, 
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    Auteur

    En Mai, 2022 (14:14 PM)
    Le sénégalais et le pouvoir. Il faut qu'ils comprennent que être une autorité est de pouvoir servir son peuple à aller de l'avant dans la quiétude, dans un esprit sein. Depuis que wade et maintenant Macky sont arrivés au pouvoir, les sénégalais ont perdu cette quiétude. Ils sont tellement polititique politiciens que tous leurs actes sont orientés à leur personne qu'a la quiétude et le bon être des sénégalais. On est tous beaucoup plus malades avant 2000 que maintenant. Macky momm, il est pire que Wade. 
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    Auteur

    En Mai, 2022 (14:32 PM)
    Professeur NGOUDA l avait dit.
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    Auteur

    Avocat

    En Mai, 2022 (14:35 PM)
    Il est fort, il est trop fort le prof Loum  je suis avocat au barreau depuis 25 ans mais la capacité pédagogique de ce monsieur à expliquer avec clarté des choses compliquées me fascine. Je suis honnêtement sous le charme de votre plume et votre intelligence  monsieur Loum et je voulais vous le dire de tout coeur.

    Merci !
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    Auteur

    Mara Ndiaye

    En Mai, 2022 (15:01 PM)
    Professeur ne te fatigue pas au senegal c'est pas la loi qui marche c'est plutot le dicta de l'exécutif à ses hommes dans la justice qui fonctionne et il faur rien espérer de ces sages là déjà coptés pour appliquer les consignes du chef. je suis désolé est ce qu'ils sont aussi sage à ce point ? Wait and see.
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    Auteur

    En Mai, 2022 (15:54 PM)
    Merci professeur pour votre éclairage juridique . Seulement pas de demi mesure à mon avis il y a déjà des listes Invalides

     Donc il faut respecter la loi et l'appliquer dans toutes sa rigueur.
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    Auteur

    En Mai, 2022 (16:08 PM)
    Soyons sérieux pour une fois !

    YEWI s'est foutu de la gueule des sénégalais et vous voulez qu'on fasse rade table et tout oublier ! Non , Mr le Canadien ! Vous avez tout faux ! YEWI doit payer pour ses turpitudes et ses grosses magouilles . Pourquoi YEWi souhaite aussi faire couler BBY .. c'est parce qu'ils savent qu'ils sont déjà forclos... alors ils veulent coûte que coûte entraîner dans leur d'échéance BBY avec eux .

    BBY a parfaitement respecté la parité et a suivi à la lettre la décision de loi prise par le Ministère de l'intérieur le 17/04 et publiée le 5/05/22... Ce qui signifie que Mr le Canadien... vous avez tout faux !

    Bon gré et mal gré...les élections législatives auront lieu et avec sans les tricheurs de YEWI .

    Assez de massalaha dans le pays...les activistes , les imams encagoulés , la presse encagoulée... ainsi que les politiciens véreux et indisciplinés comme Diaz , Sonkoi , Guy bissau-guinéen et Dame lamelamay...tous ces gens méritent d'être corrigés comme il se doit. Ça suffit la chienlit.
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    Auteur

    Ni Accent Ni Maj

    En Mai, 2022 (16:09 PM)
    j'ai lu je resume pour les paresseux

    il veut dire : naniou MASLA

    (le precedent de malick gackou?)
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    Auteur

    Birame

    En Mai, 2022 (16:25 PM)
    Vous etes certes professeur je ne vous connais pas  mais les raisons que vous donnez sont pernicieuses et fragilisent l'institution judiciaire. Ce serait la porte ouverte a toutes les derives.onn menace l'ordre public des l instant que l application d'une loi ou d'un decret ne nous plait pas.Deplus en tant que juriste,vous faites un amalgame facheux :l'application stricte de la loi,forclos une liste, et rend une autre conforme.les mettre dans la meme legitimite est donc, fumiste, 
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    Auteur

    En Mai, 2022 (16:52 PM)
    Qu'ils disent le droit dans tte sa rigueur qu'importe les conséquences sinon ceci creera une jurisprudence dangereuse pour le devenir de notre Democratie.

    En parlant de jurusprudence aujourd'hui suis tombé sur une video de GAKOU  faisant une declaration suite a l'invalidation de sa candidature par le CC cette declaration regle définitivement le probléme de surplus de parrainages
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    Auteur

    En Mai, 2022 (17:01 PM)
    Bby est invalide ridicule bby est invalide ridicule 
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    Auteur

    Sage

    En Mai, 2022 (17:03 PM)
    Soit on valide les 2 listes de de bonno et de yewi en suivant les solutions conseillées par le professeur,  soit on invalide les 2 et on aura une élection sans le parti au pouvoir et sans l'opposition pourtant majoritaire dans la capitale., et c'est le chaos.

    Il faut choisir.  Le monsieur vous propose la voie de la sagesse.  Choisissez .
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    Auteur

    Correa

    En Mai, 2022 (17:44 PM)
    Merci Professeur

    On ne peut pas trouver mieux.Tout est dit dans ce texte. Une contribution qu'on entend pas tous les jours au sénégal. Un regard pertinant d'une voix autorisée avec le recul qu'il faut. J'espère que ce texte sera lu par la mojorité des sénégalais et principalement par les juges constitutionnels et qu'il les inspirera pour prendre la juste décision. Que Dieu vous bénéisse et bénésse le sénégal.
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    Auteur

    En Mai, 2022 (22:39 PM)
    Oui, mais le seul hic c'est que la Cour de justice de la CEDEAO avait dit que le parrainage était illégal, le régime a refusé de s'y conformer. Le résultat est là, Nemo auditur.... ( Nul ne se prévaloir de sa propre turpitude). Si c'est YAW qui était dans la situation de BBY, cette dernière coalition aurait elle fait preuve de grandeur pour trouver un consensus afin que YAW participe ? Sûrement pas. Les Sages étaient habitués à expédier les affaires en un tour de main, mais cette fois ils se heurtent à un véritable problème. 
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    Auteur

    En Mars, 2023 (12:09 PM)
    B­o­­n­j­­­o­u­­r, j­­­e m'a­p­­p­­­e­lle Alisa, j'ai 21 a­­ns) Dé­­­bu­­t du mo­­dè­le S­E­­X­E 18+) J'a­­ime êt­­re pho­to­­­grap­hi­ée n­u­e) V­­e­­­u­i­­­l­­lez no­­­ter me­­­s phot­­­os à l'adr­esse su­­­i­­va­nte >> W­­W­­W­­­.­­­X­­2­­1.­F­U­­N id03904503
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