L’Union interparlementaire (UIP) a rappelé aux autorités sénégalaises leurs obligations vis-à-vis de Ousmane Sonko. L’organisation qui regroupe 179 parlements dans le monde a été saisie d’une plainte par Abib Diop, coordinateur de Pastef en Suisse, et Me Ciré Clédor Ly, pour le compte du président de Pastef. Dans leur plainte, ils affirment que le leader des Patriotes fait l’objet de persécution depuis 2021.
Après avoir auditionné les représentants des deux camps, le 27 octobre dernier à Luanda, en Angola, en marge de la 147e édition de son Assemblée, le Conseil directeur de l’UIP a communiqué sa position aux parties ce mercredi. D’après L’AS, qui a repris la décision, l’organisme regroupant 179 parlements se dit préoccupée par l’état de santé du maire de Ziguinchor. «Il prie instamment les autorités (sénégalaises) de continuer de prendre les mesures nécessaires afin de protéger la vie de Ousmane Sonko. Il invite aussi l’Assemblée nationale à assurer le suivi nécessaire à cet égard, dans le cadre de ses attributions», rapporte le journal.
L’AS poursuit : «Le Conseil directeur de l’UIP réitère sa préoccupation face aux allégations selon lesquelles Sonko fait l’objet de poursuites politiques avec pour but d’invalider sa candidature à l’élection présidentielle. Et selon l’UIP, ces allégations semblent être confirmées par des faits nouveaux récents, non contestés par les autorités sénégalaises telles que la détention de M. Sonko, la multiplication des condamnations dont il fait l’objet et l’impossibilité de ses mandataires de récupérer les fiches de collecte des parrainages citoyens nécessaires à la validation de sa candidature.»
Le regroupement des 179 parlements invite en outre l’État du Sénégal à réunir les conditions pour la tenue d'élections inclusives. Dans cette perspective, l’UIP plaide pour l’accélération de la procédure de réintégration de Sonko sur les listes électorales étant donné que, souligne-t-elle, la présidentielle de février 2024 approche à grands pas.
Aussi, l’UIP compte envoyer une délégation au Sénégal avant le scrutin du 25 février 2024 pour rencontrer «toutes les autorités législatives, exécutives et judiciaires ainsi que les autorités pénitentiaires et toute autre institution ou organisation de la société civile ou tout particulier susceptibles de fournir des informations pertinentes sur ce dossier».
La délégation sera chargée également de rendre visite à Ousmane Sonko. L’UIP espère, d'après L’AS, «que les autorités nationales compétentes coopéreront pleinement et que la mission permettra de parvenir rapidement à un règlement satisfaisant de ce cas dans le respect des normes nationales et internationales applicables en matière de droits de l’homme».
Après avoir auditionné les représentants des deux camps, le 27 octobre dernier à Luanda, en Angola, en marge de la 147e édition de son Assemblée, le Conseil directeur de l’UIP a communiqué sa position aux parties ce mercredi. D’après L’AS, qui a repris la décision, l’organisme regroupant 179 parlements se dit préoccupée par l’état de santé du maire de Ziguinchor. «Il prie instamment les autorités (sénégalaises) de continuer de prendre les mesures nécessaires afin de protéger la vie de Ousmane Sonko. Il invite aussi l’Assemblée nationale à assurer le suivi nécessaire à cet égard, dans le cadre de ses attributions», rapporte le journal.
L’AS poursuit : «Le Conseil directeur de l’UIP réitère sa préoccupation face aux allégations selon lesquelles Sonko fait l’objet de poursuites politiques avec pour but d’invalider sa candidature à l’élection présidentielle. Et selon l’UIP, ces allégations semblent être confirmées par des faits nouveaux récents, non contestés par les autorités sénégalaises telles que la détention de M. Sonko, la multiplication des condamnations dont il fait l’objet et l’impossibilité de ses mandataires de récupérer les fiches de collecte des parrainages citoyens nécessaires à la validation de sa candidature.»
Le regroupement des 179 parlements invite en outre l’État du Sénégal à réunir les conditions pour la tenue d'élections inclusives. Dans cette perspective, l’UIP plaide pour l’accélération de la procédure de réintégration de Sonko sur les listes électorales étant donné que, souligne-t-elle, la présidentielle de février 2024 approche à grands pas.
Aussi, l’UIP compte envoyer une délégation au Sénégal avant le scrutin du 25 février 2024 pour rencontrer «toutes les autorités législatives, exécutives et judiciaires ainsi que les autorités pénitentiaires et toute autre institution ou organisation de la société civile ou tout particulier susceptibles de fournir des informations pertinentes sur ce dossier».
La délégation sera chargée également de rendre visite à Ousmane Sonko. L’UIP espère, d'après L’AS, «que les autorités nationales compétentes coopéreront pleinement et que la mission permettra de parvenir rapidement à un règlement satisfaisant de ce cas dans le respect des normes nationales et internationales applicables en matière de droits de l’homme».
4 Commentaires
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En Novembre, 2023 (13:38 PM)Soigneur De Fous
En Novembre, 2023 (14:11 PM)Participer à la Discussion