Le candidat tête de liste nationale de la coalition SÉNÉGAL KÉSÉ, Thierno Alassane Sall, qui a accompli son devoir civique au centre de vote école Aly Bâ, à Grand-Thiès (commune Thiès-Est), a tenu à rendre grâce à Dieu de «nous avoir permis de faire une campagne électorale, d'avoir parcouru le pays dans des conditions très compliquées, mais d'être sortis indemnes, par la grâce d'Allah».
Il considère qu' «aujourd'hui, à tout le moins, le Sénégal est une démocratie vivante», mais, s'est-il ensuite demandé, est-ce qu'il constitue une «démocratie vibrante, où la nation s'exprimer vraiment ? » Il répond, indiquant qu'on le saura aujourd'hui avec le taux de participation, mais, remarque-t-il, «à ce que je vois, ce taux risque d'être faible».
Aussi le leader de La République des Valeurs/Réewum Ngoor d'appeler les sénégalais, en leur rappelant que «c'est eux les propriétaires" les actionnaires, les commandeurs de cette nation, c'est eux qui décident de qui, après, portera la parole et les responsabilités». Il rappelle qu' «il n'y a aucun pays développés sans des institutions fortes comme l'Assemblée nationale, la Justice».
Et dit savoir que «notre Assemblée nationale n'est pas forte, loin s'en faut, que notre justice souffre, et pour apporter ces réformes, ce n'est pas l'exécutif seulement, il faut un législatif fort, divers, puissant, qui puisse prendre en charge certaines préoccupations».
Pour Thierno Alassane Sall, «ne pas voter, c'est se donner le droit de commenter pendant des années en pure perte, parce que les commentaires dans les grands-places, sur les réseaux sociaux, ”wakh sa xalat”, n'auront aucune incidence. Ce qui compte, c'est le choix qui sera fait aujourd'hui, et ça le Président de la République l'entendra, le Premier ministre l'entendra, tout le monde l'entendra». Ainsi de demander aux sénégalais de «sortir voter parce que c'est leur pays».
Il trouve «assez salutaire» le fait qu' «il n'y ait pas pour l'essentiel beaucoup de couacs» et dit avoir, maintenant, essayé de se mettre en relation avec les gens dans des villages déplacés, depuis Tamba, Bakel, jusqu'à Kanel, Matam, Podor, tout en se désolant de «n'avoir pas pu avoir la situation essentielle». Seulement, il rappelle qu'«il y a beaucoup de villages aujourd'hui dispersés, où les gens ne seront pas, certainement, en situation de vote convenablement, puisque les électeurs sont dispersés sur divers sites».
TAS s'est réjoui d'avoir, avec ses camarades, fait une des plus belles campagnes.
2 Commentaires
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En Novembre, 2024 (20:55 PM)Jay
En Novembre, 2024 (21:04 PM)Participer à la Discussion