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Politique

TEXTE COLLECTIF : RESTAURER LA RÉPUBLIQUE

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RESTAURER LA RÉPUBLIQUE
Ce 3 février 2024, le président Macky Sall, en interrompant in extremis et illégalement le processus électoral, a plongé le pays dans une torpeur inédite et a embarqué celui-ci dans une aventure aux lendemains plus qu’incertains. Le plan de liquidation de la démocratie sénégalaise, que le régime en place déploie depuis une douzaine d’années, trouve son bouquet final dans cet acte d’annulation du processus électoral. Pour des accusations de corruption, à ce jour non étayées, de membres du Conseil constitutionnel, le président de la République, avec la complicité d’une majorité circonstancielle à l’Assemblée nationale, a fini de corrompre durablement notre tradition démocratique en interrompant ainsi brutalement le processus électoral en cours. Pourtant rien dans l’échafaudage institutionnel ne lui en donne la prérogative en l’état actuel des choses. Rien dans la trajectoire singulière du Sénégal ne pouvait lui servir de viatique pour poser un tel acte qui risque d’être le marqueur d’un avant et d’un après, pour l’histoire du Sénégal indépendant. Le président Macky Sall a fini de porter un redoutable coup au calendrier républicain qui faisait la singularité et la fierté du Sénégal et constituait le baromètre de la vitalité de notre système politique.

La décision par laquelle le président Macky Sall a abrogé le décret n° 2023-2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 est, sans conteste, aux antipodes des principes élémentaires du Droit et de la Démocratie. Les arguments qui le sous-tendent sont à la fois faux et légers, et la décision elle-même viole littéralement plusieurs dispositions constitutionnelles. D’un ton qui s’est voulu solennel, le président Macky Sall a décliné les raisons qui l’ont poussé à prendre la décision qui porte un terrible coup à notre République et à la démocratie sénégalaise. Il a d’abord prétexté une crise institutionnelle qui résulterait d’un conflit entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale. Selon les députés du PDS qui ont sollicité la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, l’établissement de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle aurait été faite sur fond de corruption de membres du Conseil constitutionnel. La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire par l’Assemblée nationale suffit à ses yeux pour établir l’existence d’une crise. Il s’agit bien évidemment d’un argument fallacieux qui ne résiste à aucune analyse sérieuse. D’une part, le président Macky Sall a agi dans la précipitation pour accomplir sa forfaiture. Il est en effet étonnant qu’il se soit fondé sur de simples accusations dont les auteurs n’ont pas encore montré un début de preuve, pour arguer d’une crise institutionnelle. Il aurait été plus raisonnable d’attendre le rapport de la commission d’enquête parlementaire pour être plus crédible dans l’accusation de corruption. D’autre part, quand bien même il y aurait eu une crise institutionnelle, la Constitution prévoit des voies de résolution qui ne peuvent pas s’accommoder de l’attitude despotique du président Macky Sall. À rebours de son rôle de garant du fonctionnement régulier des institutions qu’il tire de l’article 42 de la Constitution, il s’est comporté en l’espèce en fossoyeur de la République. La véritable crise, c’est celle qui découlera de cette décision inédite remettant en cause le calendrier électoral et dont il est l’unique initiateur et l’ultime responsable.

Outre l’argument de la crise institutionnelle, le président Macky Sall a tenté de justifier sa décision par le fait qu’il existe une candidate à l’élection présidentielle qui ne serait pas exclusivement de nationalité sénégalaise, contrairement aux exigences de l’article 28 de la Constitution. Il a alors jugé opportun d’enfiler son manteau de « gardien de la Constitution » afin d’éviter que le scrutin ne soit biaisé. On tient là la preuve que notre « gardien de la Constitution » ignore tout du contenu de notre Charte fondamentale. Il n’y avait pas besoin de faire de ce cas de figure un prétexte dans la mesure où l’alinéa 1er de l’article 34 de la Constitution propose une solution. La candidate pourrait en effet être invitée à se retirer de la course ou, si le procureur ouvre une information judiciaire à son encontre dans le cadre des poursuites en cours, être déclarée définitivement empêchée. Dans ces deux hypothèses, le Conseil constitutionnel modifierait sa liste et la date du scrutin serait maintenue, comme le prévoit la Constitution.

En prenant la décision en question, le président Macky Sall s’est attribué des prérogatives qu’il ne tient ni de la Constitution, ni d’aucune loi de la République. L’artifice du parallélisme des formes sous-entendu est un prétexte ridicule pris par l’auteur de la forfaiture. En droit, il n’est pas toujours vrai que quand on a édicté un décret, on a systématiquement la latitude de prendre un autre décret pour abroger le premier. Pour prendre un exemple simple, un décret de nomination d’un membre du Conseil constitutionnel ne peut pas être abrogé ou retiré par le président de la République dans le but de mettre fin de manière anticipée au mandat du juge concerné. L’abrogation du décret portant convocation du corps électoral implique des conséquences juridiques d’une extrême gravité. À travers sa décision annulant le scrutin, Macky Sall a piétiné les articles 27 et 103 qui interdisent respectivement que le président de la République puisse faire plus de deux mandats ou que la durée du mandat du chef de l’Etat soit modifiée. L’improbabilité de pouvoir tenir l’échéance du 2 avril 2024 vide ces deux articles de toute leur substance. Le Conseil constitutionnel avait d’ailleurs rappelé dans sa décision n° 1/C/2016 du 12 février 2016 que le mandat du président de la République est intangible en des termes on ne peut plus clairs : « Considérant, en effet, que ni la sécurité juridique, ni la stabilité des institutions ne seraient garanties si, à l’occasion de changements de majorité, à la faveur du jeu politique ou au gré des circonstances notamment, la durée des mandats politiques en cours, régulièrement fixée au moment où ceux-ci ont été conférés pouvait, quel que soit au demeurant l’objectif recherché, être réduite ou prolongée » (cons. 32).

La décision de Macky Sall constitue, enfin, une défiance à la Constitution qui dispose en son article 92 que les décisions du Conseil constitutionnel s’imposent à toutes les autorités administratives et juridictionnelles. Il s’agit sans doute d’un refus d’appliquer la décision du Conseil arrêtant la liste des candidats à l’élection présidentielle.  

En application de cette disposition de la Constitution, ni la loi, ni un décret ne peuvent modifier ou abroger la décision du Conseil constitutionnel établissant la liste définitive des candidats. Cette liste ne peut être modifiée que par une décision du Conseil constitutionnel et pour des motifs limitativement énumérés par les articles 29 à 34 de la Constitution. Cette défiance des pouvoirs politiques (Président de la République et Assemblée nationale) envers la juridiction constitutionnelle, arbitre suprême du jeu électoral, est la véritable source de crise institutionnelle.

C’est une évidence que depuis quelques années, ce régime nous a maintenus dans une crise quasi-permanente : disparitions de soldats dans des circonstances troubles, morts de manifestants, intimidations, arrestations, hordes de nervis, harcèlements judiciaires, malversations, corruption, reniements, impunité. Aujourd’hui pour les intérêts d’un homme et d’un clan, sous le fallacieux prétexte d’une crise institutionnelle, le Sénégal vient de gravement régresser dans son histoire démocratique. En effet, ce qui est en jeu les heures et les jours à venir, c’est la survie de l’idée de République ; c’est-à-dire notre volonté de vivre ensemble et d’inventer perpétuellement la société sénégalaise en tant qu’horizon et futur. Il est inadmissible de vouloir, pour le bénéfice d’un homme, d’un parti, d’un groupe de courtisans d’une autre époque, compromettre l’avenir d’une Nation qui a eu, un certain 19 mars, la ferme volonté d’entrer dans le nouveau millénaire pour s’inventer un présent et un futur de démocratie, de justice, de liberté, d’équité et simplement d’un vivre-ensemble harmonieux sénégalais. Il s’agit pour les Sénégalais de s’ériger contre cette forfaiture, d’exiger le respect du calendrier Républicain, de faire rétablir le droit par le Conseil constitutionnel, de faire à nouveau nation et de résolument restaurer leur République et leur idéal de vie commune.

Vous pouvez signer cette déclaration en indiquant votre nom et affiliation dans la fenêtre des commentaires.

1 - Babacar GUÈYE, Professeur titulaire, Agrégé en droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

2 - Felwine SARR, Professeur titulaire, Agrégé en Sciences Économiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

3 - Maurice Soudiéck DIONE, Professeur assimilé, Agrégé en sciences politiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

4 - Malick DIAGNE, Professeur titulaire, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

5 - Mbissane NGOM, Professeur titulaire, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

6 - Abdoul Aziz DIOUF, Professeur titulaire, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

7 – Mamadou DIOUF, Professeur, Histoire, Columbia University (USA) ;

8 - Abdou Khadre DIOP, Professeur assimilé, Agrégé en droit public, Université numérique Cheikh Hamidou KANE (ex UVS) ;

9 - Sidy Alpha NDIAYE, Professeur assimilé, Agrégé en droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

10 – Boubacar BA, Professeur assimilé, Agrégé en droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

11 - Ferdinand Diène FAYE, Maître de conférences titulaire, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

12 - Moustapha Bassirou NIANG, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

13 - Abdou Yade SARR, Maître de conférences assimilé, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

14 - Djibril DIOUF, Maître de conférences titulaire, Administration publique, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

15 - Tapsirou Bocar BA, Maître de conférences assimilé, Droit Public, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

16 - Mamadou Salif SANÉ, Maître de conférences assimilé, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

17 - Benoît TINE, Professeur assimilé, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

18 - Diouma KOBOR, Professeur titulaire, Physique, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

19 - Ibrahima THIAW, Directeur de recherche titulaire, Archéologie-Anthropologie, IFAN - Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

20 - Marie-Pierre Rokhayatou SARR, Maître de conférences titulaire, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

21 - Assane MBAYE, Enseignant-chercheur, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

22 - Moustapha NGAÏDÉ, Maître de conférences, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

23 - Joseph Sambassene DIATTA, Maître de conférences titulaire, Physique, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

24 - Rokhy POUYE, Enseignante-chercheuse vacataire, Économie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

25 - Diéry NGOM, Enseignant-chercheur, Informatique, Université Alioune Diop de Bambey ;

26 - El Hadji Babacar LY, Professeur assimilé, Chimie organique, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

27 - Dominique MENDY, Docteur en sciences économiques, Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (Ziguinchor) ;

28 - Awa DOUCOURÉ, Maître de conférences assimilé, Sciences politiques, Université numérique Cheikh Hamidou Kane ;

29 – Ami Collé SECK, Maître de conférences titulaire, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

30 – Mamadou DIANGAR, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

31 – Mouhamadou BOYE, Maître de conférences, Droit privé, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

32 – Gane Diouf, Maître de conférences titulaire, Histoire du droit, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

33 – Mouhamadou Moustapha SARR, Maître de conférences assimilé, Génie mécanique et productique, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

34 – Massamba DIOUF, Professeur titulaire, Santé publique, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

35 – Mouhamadou Ngouda MBOUP, Enseignant-chercheur, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

36 – Minata SARR, Maître de conférences assimilé, Droit privé, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

37 – Moustapha NDIAYE, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

38 – Jean-Louis CORRÉA, Professeur assimilé, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

39 – Cheikh Ibra Fall NDIAYE, Enseignant-chercheur vacataire, Droit public, Université Alioune Diop de Bambey ;

40 – Ndèye Dieynaba NDIAYE, Professeur, Droit des migrations, Université de Quebec à Montréal ;

41 – Ndioro NDIAYE, Professeur titulaire, Santé publique dentaire, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

42 – Naphy SAMBA KA, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

43 – Mamecor FAYE, Maître de conférences titulaire, Biologie animale, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

44 – Oumy GUÈYE, Enseignante-chercheuse, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

45 – Ibrahima KA, Maître de conférences assimilé, Électromécanique, École polytechnique de Thiès ;

46 – Babacar CAMARA, Maître de conférences, Agroforesterie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

47 – Ndèye Sophie DIAGNE, Professeur assimilé, Agrégée en droit privé et sciences criminelles, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

48 – Doudou DIOP, Directeur de recherche assimilé, Botaniste, IFAN - Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

49 – Saliou NGOM, Chargé de recherche titulaire, Sociologie politique, IFAN - Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

50 – Malado AGNE, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

51 – Gilbert Coumakh FAYE, Maître de conférences assimilé, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

52 – Seydi Diamil NIANE, Chargé de recherche titulaire, Islamologie, IFAN - Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

53 – Mamadou Lamine SARR, Maître de conférences assimilé, Sciences politiques, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

54 – Momar Sylla DIENG, Maître de conférences titulaire, Économie, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

55 – Babacar DIENG, Maître de conférences assimilé, Gestion, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

56 – Alla MANGA, Chargé de recherche, Géographie, IFAN-Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

57 – Massamba GAYE, Professeur assimilé, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

58 – Sokhna Mariama Sèye FALL, Enseignante-chercheuse, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

59 – El Hadji Samba NDIAYE, Professeur assimilé, Agrégé en Droit privé et sciences criminelles, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

60 – Ibrahima THIAW, Directeur de recherche, Archéologie, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

61 – Cheikh Abdoulaye NIANG, Chargé de recherche, Anthropologie, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

62 – Abdoulaye KEÏTA, Directeur de recherche, Littérature orale, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

63 – Mouhamed Abdallah LY, Directeur de recherche assimilé, Sciences du langage, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

64 – Lamine Bodian, Enseignant-chercheur, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

65 – Idrissa BA, Professeur titulaire, Histoire médiévale, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

66 – Hamidou DIA, Chercheur, Sociologie, IRD / Université Paris Cité ;

67 – Fatoumata HANE, Professeur assimilé, Sociologie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

68 – Cheikh THIAM, Professeur titulaire, Études africaines, Amherst college (USA) ;

69 – Doyle CALHOUN, Assistant Professor, Francophone Studies, Trinity College (USA) ;

70 – Jean Alain GOUDIABY, Professeur assimilé, Sociologie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

71 – Babacar Mbaye DIOP, Professeur assimilé, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

72 – Fatou DIOUF, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

73 – Pape Chérif Bertrand Bassène, Enseignant-chercheur, Histoire, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

74 – Abdou Khadir DIALLO, Enseignant-chercheur, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

75 – Ousmane MANÉ, Enseignant-chercheur, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

76 – Ndéné MBODJI, Maître de conférences titulaire, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

77 – Souleymane GOMIS, Professeur titulaire, Sociologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

78 – Mounirou DIALLO, Maître de conférences titulaire, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

79 – Lamine DIÉDHIOU, Maître de conférences titulaire, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

80 – Abdou Salam SALL, Professeur des universités de classe exceptionnelle, chimie inorganique, Ancien Recteur, Ancien Président ANEF, Ancien Secrétaire général du SAES, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

81 – El Hadji Malick CAMARA, Maître de conférences titulaire, Sociologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

82 – Ndèye Fatou LECOR, Enseignant-chercheur, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

83 – Aliou DIAW, Maître de conférences, Lettres modernes, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

84 – Oumar DIOP, Enseignant-chercheur, Mathématiques appliquées, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

85 – Ndiogou SARR, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

86 – Ameth NDIAYE, Maître de conférences titulaire, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

87 – Babacar FAYE, Phd, Formateur en anglais, Groupe AFORP, Paris ;

88 – Boubacar KANTÉ, Maître de conférences titulaire, Sciences politiques, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

89 – Cheikh KALING, Maître de conférences titulaire, Histoire, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

90 – Laina Ngom DIENG, Maître de conférences, Psychologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

91 – Papa Alioune FALL, Professeur assimilé, Électronique et Télécommunications, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

92 – Oumy NIASSE, Enseignante-chercheuse, Data Science, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

93 – Ibrahima D. DIONE, Maître de conférences titulaire, Sociologie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

94 – Abdoulaye NGOM, Maître de conférences titulaire, Sociologie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

95 – Amary NDOUR, Maître de conférences assimilé, Histoire du droit, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

96 – Aboubekr THIAM, Enseignant-chercheur, Communication multimédia, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

97 – Alioune Badara THIAM, Maître de conférences titulaire, Droit privé, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

98 – Papa SY, Maître de conférences titulaire, Droit privé, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

99 – Ibra SÈNE, Associate Professor of History & Global and International Studies, The College of Wooster (USA) ;

100 – El Hadji Malick Sy CAMARA, Maître de conférences titulaire, Sociologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

101 – Alpha DIA, Enseignant-chercheur, Économie, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

102 – Bara AMAR, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

103 – Ibrahima SILLA, Maître de conférences titulaire, Sciences politiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

104 – Papa Fara DIALLO, Maître de conférences, Sciences politiques, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

105 – Ngalla DJITTÉ, Professeur titulaire, Mathématiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

106 – Mactar KAMARA, Agrégé de droit public, Professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

107 – Youssou GNING, Professeur titulaire et émérite, Mathématiques, Ontario (Canada) ;

108 – Diouma DIALLO, Maître de conférences titulaire, Sciences de l’information et de la communication, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

109 – Yankhoba SEYDI, Professeur assimilé, Anglais, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

110 – Khadidja DIALLO, Maître de conférences titulaire, Anglais, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

111 – Christian Ousmane DIOUF, Maître de conférences assimilé, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

112 – Maguette DIOP, Enseignant-chercheur, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

113 - Prof Mouhamadou THIAM, École Polytechnique de Thiès ;

114 - Mory THIAM, maître de conférences titulaire, philosophie, Ucad ;

115 - Samba TRAORÉ, Professeur titulaire de classe exceptionnelle à la retraite, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

116 - Mahamadou Lamine SAGNA, Professeur de Sociologie- WPI (USA) ;

Les universitaires qui souhaitent signer cette déclaration peuvent rajouter leur nom et affiliation dans la fenêtre des commentaires, ci-dessous.


47 Commentaires

  1. Auteur

    En Février, 2024 (10:40 AM)
    Délène bind di signé rek . Di weur télé yi ak radio di wakh rek. Macky déroule et les sénégalais (les vrais ) vaquent tranquillement à leurs occupations. 

    Cela veut dire ce que cela veut dire...
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2024 (10:55 AM)
      Au contraire les vrais Sénégalais sont meurtris par la situation que traverse actuellement notre cher Sénégal par la faute de ce régime.
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  2. Auteur

    "moulay Thieuguin"

    En Février, 2024 (10:40 AM)
    All these corrupt scholars.

    The elections will take place December, 15th 2024 then President Macky Sall will disappear period but the corrupt CCls will be dealt with seriously. 

     

     
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2024 (11:12 AM)
      Let's just hope he doesnt have a spirit of dictatorship, Wardini just proved us she's not serious or respectful to the country what about other candidates....Let them prepare themselves more again. 15dec looks a bit far but doable.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2024 (14:14 PM)
      And they are not real scholar! Their names are not in GoogleScholars. Just a bunch of big mouth lecturers 😂😂
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    Auteur

    Karim$

    En Février, 2024 (10:49 AM)
    Tous les grands pays sont faits uniquement par ses fils qui le composent ! Si tous les enseignants décident qu’ils n’enseigneront pas avant le départ de Macky, de même que les chauffeurs, tous les fonctionnaires, tous les coiffeurs, les marchands ambulants, les commerçants, les pêcheurs, les bouchers, les maçons, les mécaniciens, les journalistes, les travailleurs d’usine, les menuisiers, les tailleurs, les informaticiens, les boulangers, les vendeurs de légumes, vendeurs de poissons, les peintres, les musiciens, les vendeurs d’essence, Si tout le monde arrête subitement toute activité, vous verrez tout de suite au combien on est fort en tant que peuple et le nom du Sénégal serait encore chanté aux 4 coins du monde ! Faisons de la désobéissance civile chers frères et sœurs Sénégalais ! Faisons au moins pour nos héros nationaux Lat Dior, Mame Abdoul Aziz Dabakh, Mame Serigne Touba, Mame El Hadji Malick, Mame Limamou. Nous devons vraiment faire quelque chose. Nous ne devons pas laisser la situation telle qu’elle est. J’appelle aussi les cultivateurs, les cuisiniers, les cordonniers, les danseurs !  Sauvons notre pays ! Manifester, ce n’est pas seulement jeter des pierres ou aller dans la rue. Merci de transmettre mon message à tous les 20 candidats à qui on refuse de battre campagne. Le pays doit être à l’arrêt chers frères et sœurs Sénégalais ! Faisons le au moins au nom de tous ces jeunes morts dans l’émigration clandestine. 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Février, 2024 (11:17 AM)
      et si certains enseignants trouvent que la bonne décision est celle du président ? je suis étudiant et je suis pour le rapport des éléctions on fait comment? avez vous poser la question pourquoi les sénégalais ne sont pas sortis ? il faut rester lucide et ne pas tomber dans l'émotion comme la plupart des noirs
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    Auteur

    Senegalais Lambda

    En Février, 2024 (10:51 AM)
    L'amour ne se décrète pas. Je me demande si notre Prési ne reproche pas aux Sénégalais d'aimer SONKO plus que lui. Je n'arrive vraiment pas à avoir une autre explication par rapport à ses dérives dictatoriales.
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    Auteur

    Senegalais Lambda

    En Février, 2024 (11:00 AM)
    Merci! chers Universitaires. Clair et net! Il n y a que les illuminés qui ne voient pas autre chose qu'une forfaiture. 
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    Auteur

    En Février, 2024 (11:01 AM)
    Veuillez adresser officiellement et solennellement ce texte au CEMGA et au Conseil constitutionnel. Nous sommes la risée des républiques bananières.
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    Auteur

    Senegalais Lambda

    En Février, 2024 (11:04 AM)
    Merci! chers Universitaires. Il n y a que les illuminés qui voient autre chose qu'une forfaiture.
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    Auteur

    Greve Generale

    En Février, 2024 (11:06 AM)
    On ne peut pas se battre avec les forces de défenses. Il faut aller vers une grève générale illimitée.
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    Auteur

    En Février, 2024 (11:12 AM)
    Le Sénégal n'est plus un état protecteur encore moins une démocratie mais il est encore une nation riche de ses fils unis dans le commun vouloir de vie commune.

    Que les politiciens respectent cet idéal  nous voulons vivre ensemble dans notre diversité.
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    Auteur

    Lucifer

    En Février, 2024 (11:13 AM)
    Article 52, lorsque les institutions de la Républiques sont menacées...et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ou des institutions est interrompu, le Président de la République dispose de pouvoirs exceptionnels.

    Hasta la Vista Baby !
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    Auteur

    Jean

    En Février, 2024 (11:28 AM)
    Pour respecter le peuple, il faut d'abord se respecter soi-même.  C'est ça la dignité. 
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    Auteur

    En Février, 2024 (11:32 AM)
    Des parvenus et des arrivistes , des polititiciens , une secte autour d'intérêts communs , à l'affut des ors de la République , aucune crédibilité , ils ne sont rien .

    Les universitaires dignes de ce nom , trustent les prix prestigieux !

    Vu le niveau de leurs étudiants , ils doivent juste la fermer .
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    Auteur

    Serigne

    En Février, 2024 (11:35 AM)
    Je signe : Serigne Seye, maître de conférences titulaire, Faculté des lettres et sciences humaines, Université Cheikh Anta Diop de Dakar. 
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    Auteur

    En Février, 2024 (11:38 AM)
    Je pose des questions aux universitaires signataires :

    _ si les soupçons de corruptions au CC s'avèrent réels 

    _ si les achats de parrainage s'avèrent réels

    _ si des candidats validés ont plusieurs nationalités 

    _ si d'autres informations plus graves nous sont livrées 

    Est-ce que vous reprendrez votre texte pour écrire qu'un président de la République à sauvé notre pays de n'avoir pas à sa tête  : un menteur, un tricheur, un pervers, un arriviste, etc.

    S'agripper à une date dans l'incertitude et rejeter l'attente de la certitude pour l'avenir du peuple n'est pas trop demandé.

     
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    Auteur

    100 Commentaires

    En Février, 2024 (11:43 AM)
    Je signe 
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    Auteur

    Nittu Deugue

    En Février, 2024 (11:52 AM)
    La véritable maladie du Sénégal c'est ça.

    Si tu fais le tour de cette liste de professeurs, tu vois peu de scientifiques. On voit 90% de juristes qui sont la cause de tous nos maux. Ils ne sont même pas capable de nous produire des textes claires et limpides mais ils ne font que recopier chez le français ces nullards des séries littéraires. 

    Cheikh Anta Diop disait armez vous de science jusqu'aux dents. 

    Vous êtes tous des politiciens encagoulés. Ayez le courage de descendre sur l'arène en commençant par vous engager dans les associations de développement vos localités, vos quartiers, partager votre richesse et votre expérience objectivement avec les sénégalais sans calcul
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    Auteur

    Cela Ne Sert à Rien

    En Février, 2024 (11:58 AM)
    Vous avez signé plusieurs pétititons dans le passé qui n'ont eu aucun effet sur ce bouffon de Macky. Comme Sonko l'a si bien dit, ce bouffon ne connait que le langage de la violence. 

    Ne comptez ni sur l'armée et ni la Gendarmerie ou la Police qui sont des vendus, des poltrons pour dégagez ce bouffon. Le peuple sénégalais ne doit compter que sur lui même pour dégager ce bouffon du palais
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    Auteur

    Mamadou Sarr Maître De Confére

    En Février, 2024 (12:09 PM)
    Des décenies de sacrifice pour installer durablement une démocratie dans notre chère Séngal pioétinées. Quel pays laisserons-nous à nos enfants si nous acceptons la forfaiture que nous vivons actuellement? Non, Non, et Non
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    Auteur

    Diomy

    En Février, 2024 (12:12 PM)
    ils sont malhonètes ces soi-disants intellectuels. Dans la logique de leurs textes, Mme Wardini doit etre candidate car elle est déjà sur la liste de la déciion du Conseil Constitutionnel. Aussi, où etaient-ils lorsque les recalés du parrainnage, dont certains n'ont même pas déposés de caution, faisaient le tous des chancelleries pour se dire splollier. L'opposition ne doit en vouloir qu'à elle même, en voulant coute que coute ternir l'image de Macky Sall et du Sénégal, elle s'est retrouvée devant une riposte non attendue.
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    Auteur

    Passant

    En Février, 2024 (12:15 PM)
    Macky Sall poursuit un agenda qui depasse sa personne et le senegal. Aucun doute la dessus.
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    Alioune Ndiaye

    En Février, 2024 (12:37 PM)
    Auditor La Haye Les Pays bas
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    • Auteur

      Alioune Ndiaye

      En Février, 2024 (12:40 PM)
      Je signe. 
      Macky est un badola qui ne comprend que la violence. On doit aller au pays et deloger ce cretin. 
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    Auteur

    Amsa

    En Février, 2024 (12:50 PM)
    L'honneur n'a pas de prix !!!

    La gendarmerie et la police accompagnent le regime dans son dynamique de faire du Senegal un regime dictatorial. Pouvons nous trouvez un colonel, capitaine ou simple soldat pour remettre notre pays dans le droit.

    Macky a organise un coup d'Etat Constitutionnel, il est temps de trouver des militaires comme Sankara pour un coup d'Etat a Macky Sall.

     
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    Equité

    En Février, 2024 (12:51 PM)
    Je salue le courage de ces patriotes. Je prie pour Paix, Justice, respect des Droits Humains pour mon peuple.
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    Auteur

    Lucide

    En Février, 2024 (12:52 PM)
    A un peuple fou un président fou réussissons ensemble non ont ne veut pas évoluons ensemble non ont de veut pas aimons nous non ont ne veut pas ont veut faire à notre manière à la sénégalaise. On vous présente une personne dont-on dit qu'il a abusé une femme oui c,est lui que nous voulons ont vous dit que cette personne ment beaucoup qu,importe c,est lui que nous voulons maintenant votre présidente se comporte comme vous en bon sénégalais manipulateur vous crié au scandale tchiiiiippppp
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    Auteur

    En Février, 2024 (12:59 PM)
    Raccourcis de généralités par des intellectuels partisans pour la plupart. Où étiez vous quand la République se faisait violer de façon répétée depuis mars 2021 ? C'est bien de jouer aujourd'hui les bons rôles et d'apposer vos signatures à un semblant de pamphlet de résistants de la dernière heure. Vous ne trompez personne.
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    Auteur

    Maestro

    En Février, 2024 (13:17 PM)
    Chers collègues,

    Toutes mes félicitations pour cet engagement. Je suis signataire. 

     

    Joseph KAMA, Maître de Conférences Titulaire en Sciences de Gestion, Université Alioune Diop de Bambey. 
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    Auteur

    Jobeasy

    En Février, 2024 (13:39 PM)
    Les perspectives pour le Sénégal apres les mesures prises par le président Macky Sall seront marquées par une certaine incertitude et des tensions politiques.En fin de compte, les perspectives pour le Sénégal dépendront de la capacité de nos dirigeants et de no citoyens à surmonter les défis actuels, à promouvoir la transparence et l'inclusion dans le processus politique, et à œuvrer ensemble pour renforcer les fondements de la démocratie et du développement durable. Macky Sall :  la constitution est sacrée
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    Auteur

    Maguette Ndiaye

    En Février, 2024 (13:46 PM)
    Dama rouss sakh. Député bi wakhone liy dag sen khol yi dinagn ko def warone nako  wakh bamou beugué niou votél ko si législatif yi kon dom dina nekh ndayam. Ay aka nekhone ma man kon dina fadial sénégalais yi sen nakhar 😭😭
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    Auteur

    Patriotes

    En Février, 2024 (13:48 PM)
    Osons espérer qu'avec ce report le Président décrétera une révision exceptionnelle des listes électorales permettant aux primo-votants nés entre le 26 février 2006 au 15 Décembre 2006 de s'acquitter de leur droit de participer à l'élection présidentielle du 15 Décembre 2024.
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    Auteur

    Magnifique Texte

    En Février, 2024 (13:54 PM)
    Arguments imparables.

    Décret présidentiel et loi sont inconstitionnels et doivent donc être cassés.

    Le processus électoral doit reprendre.
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    El H. Abdoulaye Sall

    En Février, 2024 (14:19 PM)
    Maitre de Conderences titulaire, Université Cheikh Anta Diop de Dakar 

    Je signe
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    Auteur

    Un Peuple Debout

    En Février, 2024 (14:23 PM)
    Leur stratégie, comme ils aiment s’en enorgueillir dans leurs salons huppés, consiste à faire semblant de soutenir la candidature du Prince en dénigrant dans l’impunité le conseil constitutionnel, tout en sachant que Karim ne participera pas, et Karim le sait. Cependant ce pseudo soutien lui permettra de légitimer auprès de ses militants, ces libéraux de la table servie, de soutenir le candidat Amadou Ba pour affaiblir l’opposition car leur dira-t-il, l'APR s'est " battue" pour sa réintégration dans la course présidentielle. 

    La deuxième et évidente chose qu'ils veulent accomplir, c'est prolonger le mandat du régime en repoussant ainsi la date des élections présidentielles jusqu’après la sotie et la commercialisation de nos premiers barils de pétrole. 

    Sénégalais, Sénégalaises, allez retirer vos cartes d'électeurs, ne vous laissez pas distraire, c'est bientôt la fin notre misère, ensemble nous reprendrons notre pays, notre destin pour un Sénégal des sénégalais, pour les sénégalais, par les sénégalais.

    HASTA LA LIBERTAD COMPADRES !
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    Auteur

    En Février, 2024 (14:28 PM)
    Amadou ba est au meme titre que Sonko , Diomaye etc... La bande de voyous des impots et domaines qui ont dilapidé le foncier senegalais et se sont enrichi insolament du temps d'Abdoulaye Wade. Ces gens ont une histoire.

    Pastef est un parti créé par des inspecteurs des impôts et domaines, suite à l'arrivé de Macky qui a mis du sable dans leur couscous foncier avec la condamnation du parrain de cette mafia Tahibou Ndiaye. Après celà Sonko a tenté à  multiples reprises de rencontrer le président pour qu'il torde la main des magistrats (demande d'audience de Sonko à Mansour Faye pour rencontrer le président) .

     

    La direction de pastef est composé au départ d'inspecteurs des impôts, tous riches comme crésus et qui n'ont jamais levé le petit doigt lors de la prédation du foncier sénégalais sous le règne de Wade de 2000 à 2012 parce que faisant eux-mêmes partie de cette razzia.

     

    Ces imposteurs qui ont tous été absents lorsque les vrais patriotes de ce pays luttaient pour l'avènement des 2 alternances que nous avons connues, et qui aujourd'hui veulent faire croire à cette jeunesse qu'ils sont en train de lutter pour elle. 

    La radicalisation de Sonko et de ses complices est tout simplement une réaction de vengeance contre ce pouvoir qui a mis à nu les agissements de ce gang. C'est pourquoi ils n'hésitent pas à utiliser toutes les bassesses possibles : mensonges, amalgames, instrumentalisations, victimisation, diffamations, falsifications, dénigrements, injures etc...

     

    Et le pire de tout, c'est l'instrumentalisation de cette jeunesse qui a une légitime aspiration à un avenir meilleur et qui à l'image de toutes les jeunesses du monde font toujours les frais de vendeurs d'illusions et marchands de sable.

     

    Macky Sall a bien fait de repousser les elections parce que tout simplement des lobby pros pastefiens ont corrompu les juges du cc. pour que Diomaye Faye puisse obtenir ses parrainages. Et plus tard les sénégalais lui donneront raison.

     

    Beaucoup de senegalais ne comprennent meme pas les enjeux car la grande majorité sont incultes et cela va poser d'enormes problemes dans les années a venir. attendont nous a avoir ouzin kaita comme president un jour..... Comment un homme, diomaye faye, en prison pour atteinte à la sureté de l'état peut il etre candidat. on marche sur la tête.....

     
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    Auteur

    Mor Lam

    En Février, 2024 (14:46 PM)
    Les Représentants ( élus au suffrage) du Peuple Sénégalais( dans leur majorité) ont déciidé de repousser l'election Présidentielle jusqu'à la date du 15 décembré 2023. C'est cela qui COMPTE.
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    Auteur

    Croquesseurs

    En Février, 2024 (14:59 PM)
    La majorite des politiciens de l'ex parti pastef qui n'osent pas assumer. Ils n'ont qu'a tomber les masques. Mais a vociferer dans les reseaux sociaux et les groupes whatsup ne changera pas le destin des peuples.
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    Auteur

    Ahmed

    En Février, 2024 (15:58 PM)
    soutien total avec le peuple sénégalais. Macky Sall a trahi tous les sénégalais !!! ce qui se passe dans ce pays est juste honteux, indédit, inadmissible

     
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    Auteur

    En Février, 2024 (16:03 PM)
    Pr Alain Khassim Ndoye, Professeur titulaire urologie andrologie, fmpos, ucad
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    Auteur

    Prof Assane Sylla Professeur T

    En Février, 2024 (16:21 PM)
    Je suis signataire de ce texte
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    Auteur

    The Therapist

    En Février, 2024 (16:28 PM)
    Après mûre réflexion, je pense que M. Boun Abdallah Dionne est le seul leader politique qui comprend la vision du président. La coalition Dionne2024 place le Sénégal en priorité, un Sénégal juste, ouvert et attaché à des élections transparentes, équitables et inclusives. Les autres candidats semblent moins préoccupés par l'avenir du Sénégal ou par les limites constitutionnelles de leurs propositions. Certains politiciens gagneraient à tempérer leurs ambitions personnelles au profit de l'intérêt général du pays. Les convictions individuelles sont respectable mais ne sauraient primer sur les valeurs fondatrices de la nation sénégalaise.
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    Auteur

    Zeundeu

    En Février, 2024 (17:45 PM)
    le Sénégal a t-il vraiement une armée ??? comment les militaires peuvent t-ils laisser passer autant de forfaitures et ne pas réagir ???

     
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    Auteur

    Texan

    En Février, 2024 (17:54 PM)
    Parmi ceux qui n'ont rien a dire , les plus agréables sont ce qui se taisent: tous ces profs de DROIT doivent la fermer! Indeed,all this mess est due a la quality de l'enseignement qui fournissent : 

    magstrats , juges, étudiants en droit,cour suprême,consei constitutionnel,you name them sont l'une des causes de la violation du notre chartre fondamental: rabat d'arrête suspensif ou non ,avis va. Décisions ,articles L1934,rien n'est dans nos juridiques ba parai ces politiques encagoulés qui n'osent pas affronter le terrain di sonnal avec leur machin de collectif.
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    Auteur

    Matignon

    En Février, 2024 (18:11 PM)
    Tout ce problème c'est la France.

    la France doit quitter nos pays c'est tout.
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    Auteur

    Qtpux

    En Février, 2024 (18:15 PM)
    Non le problème c'est la Russie
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    Auteur

    Khalifa

    En Février, 2024 (18:40 PM)
    C'est bien de signer en tant que universitaires, mais je voudrais bien savoir l'impact dans vos recherches concrètement sur le bien être des sénégalais et le développement économique et social du senegal. S'il y en a montraient le. Vous n'êtes la que pour parler politique.
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    Auteur

    Mamadou Diop

    En Février, 2024 (20:22 PM)
    Merci pour ce texte historique pour denoncer cette barbarie d'un autre age.

    Ils paieront le prix fort
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    Auteur

    NÉmÉ Éric

    En Février, 2024 (08:30 AM)
    Le calendrier électorale constitutionnel doit être respecter
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    Auteur

    En Février, 2024 (20:27 PM)
    Djibril Sarr

    dofbi7@gmail.com
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