Le successeur de Moustapha Niass à la tête de l'Afp sera connu dans les prochains jours. Les progressistes vont tenir un congrès pour décliner une nouvelle feuille de route visant à conquérir le pouvoir, selon Mbaye Dione qui conduisait hier une délégation de M. Niass à Touba.
"Le président Moustapha Niass a prié pour que la paix puisse régner au Sénégal au lendemain de cette nouvelle alternance politique. Le président Moustapha Niass a servi le pays pendant plus de 60 ans, contribué à bâtir un État à côté du président Senghor, a accompagné les présidents Abdou Diouf et Macky Sall. Il a décidé de se retirer de la vie politique tout en accompagnant ses fils et ses filles qu'il a formés. L'Afp a décidé d'aller en congrès dans les prochains jours", a indiqué le maire de Ngoudiagne après son audience avec les autorités religieuses de Touba dont Serigne Mountakha Mbacké et son porte-parole Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr.
Après 12 ans de compagnonnage avec l'APR, Mbaye Dione et ses camarades lorgnent le fauteuil du président de la République Bassirou Diomaye Faye.
"Ce congrès doit consacrer la mise en place d'une nouvelle équipe à la tête de l'Alliance des forces du Progrès. Nous allons enclencher cette nouvelle dynamique pour conquérir le pouvoir. Nous avons sollicité les prières de Serigne Mountakha Mbacké, de Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadr et de Serigne Moustapha Mbacké Lakram (...) pour matérialiser notre ambition", a-t-il ajouté.
8 Commentaires
Alors je la prends pour donner mon ressenti et surtout faire état de mes craintes.
Faut-il rappeler le chaos que notre pays a traversé avec la fin de règne d’un régime qui a excellé dans le vol du bien public et du déni de démocratie ? Peut-être ! Oui parce que pour son premier mandat, Macky Sall était légitime et bien élu car les sénégalais croyaient tenir là un fils digne de confiance. Ce qu’il est devenu par la suite a déçu et surtout beaucoup inquiété ses concitoyens qui lui fait payer la facture en un tour de scrutin bien plié. Les citoyens sénégalais, naïfs comme d’habitude, ont cru en un duo « providentiel » qui leur a promis monts et merveilles à travers un projet jamais réellement défini, pas plus que conçu d’ailleurs. Le pacte était ainsi scellé entre un peuple et deux de ses fils qui avaient promis d’établir justice, équité, droiture et bonne gouvernance. Il était question de valeurs incarnées par un « jub, jubal, jubanti », peu importe l’ordre dans lequel les trois concepts devaient se mettre en œuvre. Surtout, le duo s’était engagé dans un nouveau paradigme passant par une rupture systémique. Les valeurs promises, les sénégalais savent bien ce qu’elles veulent dire, le concept systémique un peu moins. D’ailleurs ce n’est pas qu’un concept, c’est aussi et surtout une méthode. Les 100 jours de grâce sacrés ont été observés et la tolérance, la bienveillance dues aux bisuths politiques appliquées. Comme bon nombre de sénégalais, j’étais tellement écoeuré par un régime de profiteurs exécrables qui mangeaient la laine sur le dos du peuple en y rajoutant l’oppression que j’ai eu la faiblesse de croire que la peste pouvait être éradiquée par autre chose amenée par d’autres hommes nouveaux. Aujourd’hui, je suis au regret de constater que nous avons remplacé la peste par du choléra. Le « jub » et le « jubanti », au vu du fonctionnement des nouveaux gouvernants, nous en sommes à mille lieues. Ils font la même chose que leurs prédécesseurs quand il s’agit de gabegie. Tout le monde, au Sénégal, sait que nos principaux fossoyeurs sont les foyers religieux et ils s’en accoquinent en plus que les déboutés. Pour des adeptes du « jubanti », on pouvait espérer mieux. Quant à la rupture systémique, ils ne font preuve ni de méthode, ni d’avancée, ne serait-ce que d’une once. Cela ressemble à un cauchemar pour moi. Comment les sénégalais vont-ils pouvoir supporter cela encore pendant quatre ans ? Qu’est-ce qu’il va se passer si la déception laisse place au sentiment de trahison ? Nous avons quand même vu comment les sénégalais peuvent se comporter et ils l’ont bien démontré quand l’autre avait comme plan de tuer le Pastef (dont je ne suis pas !). Le fait divers du côté de Thiès montre également que la ligne jaune n’est plus infranchissable dans notre pays et ce n’est pas le Pastef qui va nous dire le contraire. J’ai honni l’APR, je n’ai jamais opté pour le Pastef mais j’ai peut-être eu le tort de penser que des personnes pouvaient sortir du lot en respectant plus les sénégalais, à défaut de les aimer. Si seulement je pouvais avoir tort, j’en serais le plus heureux. Le souci, c’est que j’ai un peu de nez et de vécu qui ne me rassurent guère.
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En Août, 2024 (17:14 PM)Reply_author
En Août, 2024 (18:14 PM)Reply_author
En Août, 2024 (20:57 PM)Je pose la question
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En Août, 2024 (08:52 AM)Jambaar
En Août, 2024 (16:23 PM)Reply_author
En Août, 2024 (18:08 PM)Reply_author
En Août, 2024 (18:31 PM)Le Révolutionnaire
En Août, 2024 (16:45 PM)Un homme qui n’a rien fait pour son pays.
Atila
En Août, 2024 (17:06 PM)Participer à la Discussion