Sur les ondes d’Iradio, le coordonnateur de l'antenne de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), à Dakar, Senghane Senghor, a fermement pris position concernant la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. Selon lui, «c’est une exigence constitutionnelle incontournable ».
Il a ainsi fait savoir que le respect de cette obligation dépasse les débats sur les procédures complémentaires évoquées par certains députés.
En effet, ces derniers ont soulevé des problèmes relatifs au règlement intérieur de l'Assemblée nationale, reconnu pour ses multiples versions et ses ambiguïtés.
Chargé des affaires juridiques et de la protection de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), Senghane Senghor a également critiqué l'ancienne administration pour avoir éliminé le poste de Premier ministre, supprimant ainsi les mécanismes de la motion de censure, de la DPG et de la question de confiance.
Toutefois, dit-il, avec le retour dudit poste, ces mécanismes doivent être réintégrés. Il a cité l'exemple d'Amadou Bâ, nommé Premier ministre en 2022, qui avait respecté cette obligation malgré les défis posés par le règlement intérieur.
Selon ce membre de la société civile, la DPG est un instrument de transparence et de bonne gouvernance. « La déclaration de politique générale nous permet de savoir dans les trois mois de la prise de fonction du Premier ministre là où il va. Nous voulons savoir, les députés aussi», a-t-il insisté, ce jeudi 27 juin.
Pour cela, il a exhorté le gouvernement actuel à honorer ses engagements de transparence en commençant par cette déclaration, soulignant que «la Déclaration de Politique Générale, c'est un acte de bonne gouvernance ».
Senghane Senghor a, par ailleurs, appelé à une clarification des textes et à une mise à jour nécessaire du règlement intérieur de l'Assemblée nationale pour éviter toute confusion future.
8 Commentaires
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Vous n'êtes pas un agrégé en la matière Monsieur Senghor. Humilité !
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En Juin, 2024 (17:51 PM)Aux États-Unis chaque année le président fait une déclaration sur l'état d'union. C'est obligatoire.
Comment le gouvernement peut-il se soustraire â ça alors que c'est inscrit dans la constitution.
Pour des questions de cohérence et de logique la dpg devait même précéder l'examen de la loi d'orientation budgétaire.
Le debat sur les delais c'est puéril. Même si le texte sur les délais n'existe plus, il y a un délai raisonnable. Ça ne doit pas se faire après 6 mois
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ousmane sonko n'est à l'aise que dans le soliloque. Jamais dans un débat contradictoire
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En Juin, 2024 (20:00 PM)-
Ne nous fatiguez pas ,Sonko à violé la constitution oui ou non. Est-il obligé oui ou non. La loi c'est la loi.
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En Juin, 2024 (20:39 PM)Laye
En Juin, 2024 (16:45 PM)sonko n'a jamais peur et ce ne sont des votes de censure ou confiance qui le retienne. Oublies tu qu'il a accepté de renoncer à son salaire
Ndamli
En Juin, 2024 (20:28 PM)Ils sont entrain de tomber dans un piège dangereux. Avec tous les méfaits et déboires encore frais dans l'esprit de tous, ils continuent dans cette posture du poisson qui pêcher hors de l'eau gigote pour s'atténuer. L'effet Sonko ayant toujours fait figure de chiffon rouge agité à leurs yeux ils foncent tête baissé, tel un taureau myope en furie s'echine à donner ses coups de cornes à ce leurre. Le torero placide et affûter en profiter pour planter la lame acérée au plus profond de la chaire.
Là le chiffon est encore agité, rougi à l'extrême. Sonko les énerve, ses prises de paroles, positions, ses attaques, ses audiences sur médiatisées d'ambassadeurs, son attitude sur les prises de vue tout y passe pour mieux les faire rugir et bouillonner. Le but est précis et calculé. Tout est finement orchestré.
Et comme toujours le poisson mord à l'hameçon.
Là, telle une meute ils sortent la tête et sont prêts à foncer, imbu de leur force factice le cerveau et l'esprit sous eteignoir. L'hubrice les catalyse. Ils cherchent à créer un coup de force pour déstabiliser l'état qu'ils pensent chancelant.
Je vous l'annonce ici. Cela va aller très vite. Ils vont être pris dans la nasse. Une pêche fructueuse. Eux qui auraient pu tomber pour des histoires de détournements vont être coffrés pour des faits de troubles à l'ordre public, après avoir été bien tabassé. La revanche du Pastef sera vénale mais aussi physique. Les traces des matraques et meurtrissures sur les corps glaires. Ce sera théâtrale et drôle.
Mbar
En Juin, 2024 (20:43 PM)Participer à la Discussion