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Politique

Rewmi : Après Yankhoba Diatara, Idy vire...

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Rewmi : Après Yankhoba Diatara, Idy vire...
Yankhoba Diatara rétrogradé de son poste de 2e vice-président, le président du parti Rewmi, Idrissa Seck, poursuit le toilettage. D’après Vox populi, le sabre s’est abattu cette fois sur les responsables des jeunes. 

Il s’agit de Mor Gueye et Penda Ndao, respectivement coordonnateur départemental des jeunes de Pikine et coordonnatrice des jeunes de Ndiarème Linguère, souligne le journal. Relevés de leurs fonctions, ils ont été remplacés par Aboubacry Diop et Fatou Ndao, qui montent en grade.


21 Commentaires

  1. Auteur

    En Avril, 2023 (08:32 AM)
    Est-ce en Réponse au 50.000.000f? Peut-être etre que le chef de Rewmi na pas été convaincu? 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Avril, 2023 (09:29 AM)
      Et il pense nous diriger alors qu'il est déjà en mode dictateur dans son propre partie ? Idy damal sawi té teudi ! T'es pire que Macky le vendu
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    • Auteur

      Reply_author

      En Avril, 2023 (10:13 AM)
      Je ne sais pas comment j'ai pu voter idy en 20119,bien que c'était un vote par défaut... Un vrai dictateur qui terrorise ses compagnons... S'il voulait être cohérent avec lui même, il ne devait jamais rejoindre Macky... Mais il a ravalé tout ce qu'il avait dit sur Macky et aujourd'hui veut provoquer le président afin de se victimiser... Dans tout les cas il est mort politiquement et s'en ai fini pour lui... Sonko a occupé sa place de leader de l'opposition 
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    • Auteur

      Idy C Fini

      En Avril, 2023 (11:09 AM)
      Maintenant on recherche des candidats simples et fiables, pas des "passe-partout-les-partis" ou des nioui ninon. L'ère des politiciens qui causent en parabole ou Arabo-hyeroglife, est dépassé. On veut des transmissions directes, types Gatsa Gatsa, Mortal Combat, ton bourreau t'invite = JE REFUSE.  C'est clair et net, pas besoin d'un poule d'historiens pour piger.
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    • Auteur

      Écolier Du Parti

      En Avril, 2023 (11:45 AM)
      Français facile. Ils n'ont pas été " virés " ( du parti) mais relevés de leurs fonctions et nommés ailleurs. Diattara lui, a été sanctionné et ...non viré ...du parti.
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    • Auteur

      Barra Yeggohh

      En Avril, 2023 (12:19 PM)
      On Vous dribble Senegala :  Un scénario monté Par le Benno Rewmi pour supprimer le focus de l'opinion Nationale et internationale sur la question brûlante au Sénégal, l'abus de pouvoir de MAcky et la répression de l'opposant principale et sa réduction à sa moindre expression possible et à tout coup.  Alors suivez moi: 
      act - 1:  Amadou Ba reçoit Diattara Yankhoba ministre Du quota de rewmi idrissa seck o
      act- 2:  Idrissa doit choquer Avec Son authority absolue sur Yankhoba à qui il demande Des comptes sur son prétendu exercice gouvernemental.
      act - 3:  Idy distrait la galerie Nationale Par ses décisions limogeage de Diatara et entrain en seine à outrance des media pour faire oublier l'injustice Prodac Niang et Sonko
      act- 4:  on oublie Ce procès et ses correlaires d'injustice un moment 
      act -5: Puis la distraction est poussé Diattara annonce qu'il a envie de demissioner ( aberration on annonce pas l'envie dans Une démission - on demissione c'est Tout - comédie )
      act - 6 :   Idy mobilise les femmes responsables de Son Parti et MAcky doit les recevoir Au Palais pour offrir 50 000 000 Cfa PLus 3 billets de la Mecque,  histoire de donner un autre menu PLus épicé à l'opinion Nationale - les media bombardent de plus belle depuis 2 Ou 3 jours Ce n'est que Idy Diatara Rewmi MAcky ect..... 
      entre temps Une nomination de nouveau CEMGA général chef D'Etat majors des forces armées.
      autant de menus bien concocter pour desserre la pression autour de MAcky et Son forcing de troisieme Mandat aillant choqué le monde entier Par violation élémentaire de droit humains contre l'opposant principal persécuté live Une n nième fois Au yeux Du monde entier Dans Des procès politiques montes à dessins.
      This is a major strategy designed to shift of the public focus on The unlawful behaviour of MAcky Sall in face the  ascemption to power in 2024.
      Waa bitiim rew gno leendii hehh wa Sénégal Kong Kong Kong réveillez vous on vous manipule, volé vos ressources, Vous trompé sur les infos, Vous nargue sur leurs jeux  de fausses adversité politiques alors qu'ils ne sont que Du pain Au lait caillé mbourook soow :  Ce sont Des partenaire Dans l'exploitation du peuple pour leurs enrichissement personnels - réveillez vous politique
      Badara Yeggo
      Idy + Amadou Ba+Diatara+ MAcky + Femmes responsable de rewmi Au Palais +50 millions+ 3 billet pour la Mecque:      All is a set up =. Un vrai montage pour réorienter la pression de l'opinion publique vers un Non SONKO focus et un oublie Des violations de droits humains infligés à Ousmane Sonko et ses avocats récemment.
      On Vous manipulé REVEILLEZ vous:  what is going on Senegalese:  wake up, smarten up 
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    • Auteur

      Imam$

      En Avril, 2023 (12:27 PM)
      Pourquoi toute cette publicité gratuite pour un parti politique vomi par les Sénégalais et qui n’arrive même plus à rien gagner dans son fief de Thiès ?  Nos journalistes ne nous aident pas nak non plus ! Ils contribuent souvent à induire en erreur les pauvres populations africaines et les poussent à se faire tromper par des politiciens qui n’ont rien à nous offrir et qui nous ont trompé dans un passé très récent !  Thiey Africa ! Sa khôl dafay diékh ! Khél moy nit - ak yéné ra rew lou bakh ! Car c’est aussi le pays de ton frère, de te sœur, de tes futurs enfants et petits-enfants donc ne le laisse pas se détruire ou être détruit par des gens mal intentionnés ! Pour moi, tout ce bruit autour de rewmi, c’est du cinéma. Je peux me tromper, mais je pense que c’est tout au bénéfice de Macky. C’est toujours dans le mbourook show ! Le niveau est bas en Afrique. 
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  2. Auteur

    En Avril, 2023 (09:11 AM)
    Idy est mort politiquement.

    Les 40 milliards des chantiers de Thiès sont toujours logés dans son compte bancaire en Afrique du sud ? 

    Les hommes politiques africains sont très chanceux, ils peuvent détourner nos milliards sans aucun problème et continuent de nous diriger...

    Il faut du balai et ramener des hommes neufs honnêtes et vertueux...
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    Auteur

    Cheikh

    En Avril, 2023 (09:13 AM)
    Déle viré rék....toi aussi tu seras viré par la population en 2024....ak sa bop bi melni diakhatou.....déle deal rék sur le dos des populations yaw yeugo Lou khéw.légui yéwou nagnou monsieur iblisse seck

     
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    Auteur

    Diaraaf

    En Avril, 2023 (09:21 AM)
    Il.nous.emmerde ta position doit.etre claire et un parti où Le lendemain est incertain chacun tire son épingle de jeu. Un sauve qui peut parceque Monsieur refuse sa mort politique et Macky ne va rien te.filer pour pretendre à être son dauphin.
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    Auteur

    En Avril, 2023 (09:51 AM)
    🔔🔔🔔

    Une Grande Manifestation Panafricaine est organisée ce samedi 8 avril 2023 à la place de Trocadéro à Paris, en soutien à Ousmane Sonko.
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    Auteur

    En Avril, 2023 (09:51 AM)
    Même Son Excellence le Président de la République Macky Sall ne traite pas ses responsables et ses militants de cette façon.  

    En père de famille, il faut réunir tout le monde et savoir pardonner les erreurs, s'il y'en a. 

    Idrissa, tu comprends ta différence avec le Président de la République Macky Sall. 
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    Auteur

    Babacar Diagne

    En Avril, 2023 (09:51 AM)
    Kiii  mom khamoul foumouy takhaw 
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    Auteur

    Pathieco

    En Avril, 2023 (09:57 AM)
    Tous ces commentaires sont du Pastef. Ils savent que Idy va faire mal. Mais les problemes internes du parti Rewmi lou çi sène yone?
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    Auteur

    Boy Moussante

    En Avril, 2023 (10:03 AM)
    IVRE , IDY VIRE et ainsi il veut simplement REESAYER DE REEXISTER polotikma mais lui comme bayam ABLAY sont dèsormais conjuguès par les SENEGALAIS  au passè dècomposè , en putèfaction très avancèe !!!!
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    Auteur

    En Avril, 2023 (10:09 AM)
    Idy comme son père Abdoulaye wade sont d’éternels comploteurs, en 2019 en tant que candidat il avait déjà conclu un deal avec Macky pour le rejoindre après l’élection sous l’égide de la France. Idy comme Karim attendent l’élimination de Sonko avec impatience pour bénéficier de la redistribution des cartes. En effet, Macky comme le France ne veulent pas de SONKO comme le prochain president , le premier veut un président intermédiaire pour effacer le massacre financier effectué depuis 12 ans par son clan, et la seconde veut finaliser certains contrats avant qu’ils ne soient remis en cause par Sonko. La France à envoyer secrètement  a Sonko des émissaires pour lui demander de s’abstenir de se présenter 2024 en contrepartie la cessation de toutes les poursuites judiciaires contre lui, pour faire élire un candidat Pro français (Macky, Idy,Khalifa, Karim, Amadou Ba etc)
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    Auteur

    En Avril, 2023 (10:10 AM)
    tout sauf Idy

    Ce gars est pire que Macky

    Je prefere meme que Macky reste au pouvoir
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    Auteur

    Ildit

    En Avril, 2023 (10:12 AM)
    Idy a déjà fait pire que Macky alors qu'il n'est pas encore parvenu à la plus haute fonction 
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    Auteur

    En Avril, 2023 (10:23 AM)
    9h34.....excellent lieu, direct voisinage du plus grand profiteur de misereuse de l'Afrique sub saharienne...ça dénote toute la qualité de tes produits....

    Cherche oustaz.jaccuzzi sur Google il va tout te prendre... 
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    Auteur

    En Avril, 2023 (10:26 AM)
    9h51..Rentrez chez vous développer vos poubelles ou allez aider les ONG qui sauvent les miséreux en Méditerranée....putes de France dégage vous faites quoi chez nous ?

    #Éric z humaniste
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    Auteur

    En Avril, 2023 (10:38 AM)
    Pourquoi devons nous toujours nous soumettre aux humeurs de nos chefs de partis? Quand ils décident de s'opposer on les suit et quand ils disent Macky "gongo" on applaudit. Ah nous aussi !!!
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    Auteur

    Deug

    En Avril, 2023 (10:46 AM)
    En tout cas Macky a tiré les leçons de la CREI,il ne veut pas être remplacé par SONKO au pieds lever,pour lui ce dernier doit attendre encore jusqu'en 2029 d'où les nombreux procés,IDY veut tenter sa chance 
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    Auteur

    Majib Alpha

    En Avril, 2023 (10:47 AM)
    Idy on va pas te confier ce pays
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    Auteur

    Nafi

    En Avril, 2023 (11:14 AM)


    Le jour où 104 « intellectuels » signent une pétition pour inviter le président Macky Sall à « revenir à la raison », un haut cadre sénégalais lance la pétition « 1 million de signatures » parce que, de son point de vue, il y a « 1 million de raisons de continuer » avec Macky Sall. C’est précisément cela, la démocratie : un conflit d’interprétations, parce que la démocratie est un champ absolu d’incompétence où chacun a le droit d’avoir une opinion. En cherchant 1 million de signatures, le partisan de Macky Sall se comporte en fedayin. Il en est de même pour les 104 intellectuels qui, sans aucune nuance ni aucun relativisme, ont instruit uniquement à charge. Ce « fedayisme » intellectuel qui n’est pas digne de leur rang confirme la nécessité de la prudence et de la distance que recommande Max Weber aux intellectuels qui s’aventurent en politique.

    Dans son Le Savant et le Politique, un ouvrage devenu un classique, Max Weber nous dit de façon fort sage qu’« en prenant une position politique, on cesse d’être savant » parce que on s’éloigne alors de ce qu’il appelle la « neutralité axiologique », laquelle doit être consubstantielle à la démarche de l’intellectuel ou du savant. C’est pourquoi, ajoute le célèbre sociologue, « les associations de savants, dès qu’elles discutent de la paix et de guerre, sont des associations politiques non scientifiques ».

    Position partisane assumée

    Le manque de rigueur scientifique est flagrant quand les 104 se concentrent uniquement sur les conséquences en oubliant la cause : la volonté du chef de l’opposition, Ousmane Sonko, de se soustraire à la justice dans des affaires privées en utilisant les foules et la rue comme un rempart afin de se trouver dans une zone de non-droit. La pétition des 104 intellectuels qui dénonce un « recul de l’État de droit » et des « atteintes aux droits de l’homme » est une prise de position politique, partisane et assumée.

    Si ces intellectuels étaient un tant soit peu préoccupés du respect de la « neutralité axiologique », ils auraient pu, certes, dénoncer ce qu’ils pensent être une régression de l’État de droit, mais ils n’auraient pas volontairement passé sous silence les excès du leader de l’opposition, qui, au cours d’un meeting, a publiquement menacé de mort un président de la République démocratiquement élu, insulté les généraux et menacé les magistrats, puis ajouté « se foutre des institutions » et de la loi, dont le noble respect garantit pourtant la survie des institutions, selon Cicéron.

    La justice, le seul service de l’État qui porte le nom d’une vertu, est une institution sacrée. Et donc, contrairement à ce que dit l’activiste Alioune Tine, l’État ne « fout pas le camp » parce qu’un ministre a porté plainte contre le chef de l’opposition. C’est même le contraire : la judiciarisation des conflits politiques est un critère de l’État de droit car elle met fin à « l’insoutenable autonomie du politique », comme disait le doyen Georges Vedel.

    À LIREUnie derrière Ousmane Sonko, l’opposition sénégalaise appelle la rue à défier le pouvoir

    D’ailleurs, le verdict du tribunal est une preuve de l’indépendance de cette justice que l’opposition et ses supplétifs de la société accusent de tous les péchés d’Israël. La justice a clairement montré que c’est un fantasme politicien que de l’accuser d’écrire sous la dictée de l’exécutif. Mieux encore, elle a montré, durant toute la procédure et lors du jugement, que son temps n’était pas celui de la politique.

    En Inde, la plus grande démocratie du monde, Rahul Gandhi, le chef de file du Parti du Congrès (opposition) vient d’être condamné à deux ans de prison pour diffamation envers le Premier ministre, Narendra Modi. Aux États-Unis, Donald Trump devenu opposant va lui aussi devoir répondre de ses actes devant la justice.

    L’ère des furies et des foules

    Inde, États-Unis et Sénégal, que le politologue français Christophe Jaffrelot présente comme des exemples de démocraties, vivent aujourd’hui les excès inhérents à tout système démocratique. Pourquoi le Sénégal serait-il l’exception ? Pourquoi le chef de l’opposition serait-il au-dessus des lois lorsqu’il veut semer le chaos pour se soustraire à la justice ?

    Dans un État de droit, l’État, tout comme la majorité et l’opposition, sont soumis au droit. Si les 104 commettent la même erreur que Martin Heidegger en soutenant un groupuscule qui utilise les règles de la démocratie pour la combattre de l’intérieur afin de la détruire, l’État du Sénégal ne commettra pas la même erreur que la République de Weimar, qui, par juridisme et par faiblesse, laissa les nazis profiter des failles de la démocratie pour l’infiltrer, la combattre de l’intérieur et la détruire.

    Ainsi le pays de Gœthe, de Kant et de Schiller, le pays de la pensée est tombé entre les mains d’un obscur gang de nazis. Le pays de Senghor ne tombera pas entre les mains d’un groupuscule qui fait l’apologie de la violence et qui est aux antipodes de nos cultures et traditions démocratiques fondées sur le dialogue. Ainsi, notre démocratie est passé du débat des agrégés (Senghor, Abdoulaye Wade et Cheikh Anta Diop) aux « insulteurs » du net.

    La bataille du droit à laquelle nous assistons est davantage digne de notre rang et de nos normes démocratiques que le bras de fer politique engagé dans les rues, réminiscence anachronique de l’ère des furies et des foules (1960 à 2000), une page qu’aurait dû fermer le cycle des alternances commencé en 2000.

    Dans cette bataille du droit, deux des principaux ténors de l’opposition, Ousmane Sonko et le maire de Dakar, ont concédé dans des vidéos que la question d’une éventuelle candidature du président Macky Sall à la présidentielle est davantage un problème politique qu’un problème de droit, admettant que, légalement, la Constitution le lui permet. Depuis, ils ont changé d’opinion. Ils en ont le droit. En démocratie on peut changer d’avis car la démocratie gère des questions humaines ; or sur ces questions, comme disait mon professeur à Sciences-Po Gérard Grunberg, « il n’y a que de solutions relatives, jamais de solutions définitives », contrairement à la religion qui « apporte des réponses simples et définitives à des questions complexes ». Ce qui fait que le débat est au cœur de la démocratie car toute vérité y est relative donc « réfutable », pour employer une expression chère à Karl Popper. Le chef de l’opposition et le maire de Dakar s’arrogent le droit de changer d’avis, et tout le monde a ce droit. « L’apathie est l’ennemi des démocraties », disait Tocqueville.

    Les rentiers de la tension

    Les interprétations conflictuelles de notre Constitution entre constitutionnalistes, responsables politiques et même entre simples citoyens est la preuve de notre vitalité démocratique. Le brouhaha démocratique établit en effet une immense différence entre une démocratie et une dictature, dans laquelle la seule vertu du citoyen est le silence. Chaque Sénégalais a le droit d’interpréter la Constitution, mais seul le Conseil constitutionnel est habilité à trancher le débat. Cela ne relève ni du président, ni du chef de l’opposition, ni des professeurs de droit.

    Les responsables publics sont soumis au droit pour éviter « l’insoutenable autonomie de la politique », ce qui fait de la judiciarisation des conflits politiques l’un des critères de l’État de droit, parce que les politiques ne sont ni au-dessus ni au-dessous des lois. Le ministre du Tourisme est donc parfaitement fondé à porter plainte pour diffamation contre le chef de l’opposition qui l’accuse de détournements de fonds. Cette question sera tranchée par le juge, de même que celle d’une troisième candidature [de Macky Sall], qui, si elle devait se poser, ne pourrait être tranchée que par le droit (Conseil Constitutionnel) et les urnes (le peuple).

    À LIRE[Tribune] Au Sénégal, le tabou du troisième mandat

    « Force doit rester au peuple » est devenu le slogan de l’opposition. Au moins ce point fait-il consensus. Le peuple ne se prononce qu’à l’occasion des élections, et, entre celles-ci, chacun peut se réclamer de lui et s’autoproclamer son porte-parole. Dans un an, il tranchera le débat, et force restera au peuple. Mais, en attendant, force doit rester à loi. Toute autre attitude ne relève pas de la démocratie mais du terrorisme, qui se définit comme une menace d’utilisation ou une utilisation de la violence pour atteindre un objectif politique.

    Par conséquent, dire comme les rentiers de la tension, regroupés dans « Jama gueune 3e mandat [la paix est préférable au 3e mandat] », que si le président Sall se présentait en 2024 le pays brûlerait relève du terrorisme. Empêcher le président de se présenter est un objectif politique de l’opposition et d’une certaine société civile, et menacer de brûler le pays est un moyen qui relève de la terreur.

    Inféodation à l’Occident

    En attendant que le Conseil Constitutionnel dise le droit, la seule bataille qui reste est celle que Sonko a appelée, dans sa lettre, celle de la « communauté internationale ». Or même cette bataille est déjà perdue, comme le prouvent le 3e compact américain du MCA (Millenium Challenge Account), si exigeant en matière de respect des règles démocratiques, et la présence massive de la presse française à Dakar alors qu’elle n’est plus la bienvenue dans certains pays de la sous-région.

    Pour Ousmane Sonko, le fait de passer de « France dégage » à « France 24 » ne changera pas grand-chose au fait qu’à l’occasion de la présidentielle de 2024 les questions de politique intérieure primeront sur l’avis de la communauté internationale. Ce fut déjà le cas en 2000, quand les Sénégalais élirent Abdoulaye Wade, qui n’était pas du tout le favori de la communauté internationale. L’appel de l’actuel chef de l’opposition à la communauté internationale pour qu’elle choisisse son camp montre que l’inféodation à l’Occident n’est pas où on le pense.

    À LIREAu Sénégal, la valse-hésitation d’Idrissa Seck

    De la même manière que l’habit ne fait pas le moine, poser avec une photo de Sankara ne fait pas de vous un révolutionnaire. Qu’y a-t-il de plus anachronique dans notre vieille démocratie, aujourd’hui, que de penser qu’il faut l’onction et la caution de l’Occident pour être légitime, au point de faire la danse du ventre pour obtenir une bénédiction ou une caution de la France-Afrique ?

    L’extrême gauche française et une certaine gauche historique sénégalaise, qui sont déjà tombées dans le piège, devraient se souvenir du sort que connu la gauche iranienne après avoir soutenu l’imam Khomeyni, qu’elle croyait utiliser comme une voiture bélier contre le shah. La gauche aura été l’une des premières victimes de la révolution iranienne.

    Le Sénégal est l’ultime rempart contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest, et l’Occident en est très conscient. Nous sommes le phare de la démocratie, et nous le resterons. Le président Sall bâtit des ponts entre le Sénégal et ses voisins. Il a ainsi fait passer notre pays d’un cercle de feu à un cercle de paix et, bientôt, de coprospérité. Dans les années 1990, entre le Sénégal et ses voisins, les tensions étaient permanentes. Aujourd’hui, grâce à une diplomatie de bon voisinage, on se trouve dans le cercle vertueux de la paix. Le pont de Rosso, qui reliera les deux rives du fleuve Sénégal mais aussi le pont de Farafenni, sur le fleuve Gambie, en est la meilleure illustration.

    Cercle de paix et de confiance

    L’exemple de l’Union européenne, qui a substitué les relations économiques à la guerre comme mode de régulation des relations entre États, montre que les démocraties ne se font pas la guerre, et que deux pays qui commercent ensemble sont rarement en conflit. Le président Sall s’y prend de la même manière pour pacifier le voisinage du Sénégal. Le partage des ressources avec la Mauritanie, le soutien apporté à la démocratisation de la Gambie et de la Guinée-Bissau sont à l’origine du cercle de paix et de confiance que symbolisent ces ponts. Pendant ce temps, Sonko, lui, menace nos voisins.

    Entre, d’un côté, un président de l’Union africaine qui, en l’espace d’une année, a fait détaché l’organisation du mur des Lamentations pour le faire participer à la géopolitique en lui faisant intégrer le G20, et, de l’autre, son opposant qui demande à la France « d’ôter son genou du cou du Sénégal », traite l’armée nationale de mercenaire parce qu’elle lutte contre le jihadisme au Mali, et fait des appels de pied aux militaires pour qu’ils fomentent un coup d’État, sans oublier ses appels quotidiens à l’insurrection, en plus d’être le cheval de Troie des salafistes, la communauté internationale a déjà choisi.

    L’offensive [d’Ousmane Sonko] dans la presse internationale est tout autant vouée à l’échec, car comment convaincre la communauté internationale que le Sénégal est en plein recul démocratique quand le chef de l’opposition menace publiquement de mort le chef de l’État, insulte les magistrats, menace les généraux et rentre tranquillement chez lui ? Quant à notre santé démocratique, elle est tellement excellente qu’à l’Assemblée nationale la majorité ne dépasse l’opposition que d’un siège, comme c’est le cas au Sénat des États-Unis ou au Parlement israélien. Sans oublier que l’opposition contrôle la capitale, Dakar, et des villes emblématiques, comme Touba et Ziguinchor. Qui peut faire mieux en Afrique sur le plan politique ?

     









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    Auteur

    En Avril, 2023 (12:05 PM)
    Tous ces chefs de parti sont des dictateurs (Apr, Rewmi,  Pastef, Pds, Afp, Gackou et autres) ne font que nommer et renvoyer comme si le parti est leur propriété.  Arrêtez de nous vendre des conneries, tous pareils. Des que tu exprimes une opinion différente du chef et de ses courtiers,  c'est le coupe coupe. Une société civile pire que les partis politiques. Quand tu n'est plus chef, tu crée une autre association pour rester toujours chef. 

    A la fin c'est quoi la démocratie ? 
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    Auteur

    En Avril, 2023 (12:58 PM)
    idy perd tuoiours ses duel en jeu politique tant vis a vis de wade que de Maky. ton intelligense pose probleme

     
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    Auteur

    En Avril, 2023 (14:08 PM)
    L'heure de ce type de management est révolu. On doit changer de paradigme avec le management participatif, inclusif et non des dictateurs comme sonko, idy, etc qui n'ont pas de parties politiques mais des regroupement d'affidés esclaves et cela risque de plomber l'avenir de ce pays avec la tyrannie de leur pensées et actes uniques et anachroniques. Le Sénégal n'est pas encore sortie de l'ornière
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