Le tandem Diomaye Faye - Ousmane Sonko en prend pour son grade. Au lieu de "la rupture" et "la transformation systémique" annoncées, "on assiste à des dérives et c'est inquiétant", tance le patron de Africa Jom Center. Alioune Tine, interrogé par Source A, dénonce ainsi les convocations tous azimuts dont la dernière en date a abouti à l'arrestation du journaliste Cheikh Yérim Seck pour diffusion de fausses nouvelles.
Poursuivi pour le même délit, Bougane Guèye Dani, le leader de Gueum sa bopp, est annoncé ce mercredi dans les locaux de la Division spéciale de la cybersécurité (DSC). "Dans la démocratie, les gens disent que le président de la République a menti. On ne peut pas convoquer quelqu'un pour ça, défend l'interlocuteur du journal. Quand on a convoqué Ousmane Sonko dans l'affaire Mame Mbaye Niang [pour diffamation], on a dit non. C'est vraiment des choses qu'on peut régler sur un plateau de télévision. C'est des débats démocratiques entre leaders politiques."
Il ajoute : "On en a souffert sous le régime de Macky Sall. On a fermé des télévisions. On a mis en prison des militants de Pastef pour une chronique sur Facebook. L'un [Bassirou Diomaye Faye] est devenu aujourd'hui président de la République. [...]. Si on s'amusait à mettre en prison toutes les personnes qui sont coupables de diffusion de fausses nouvelles, il n'y aurait plus de place dans les prisons. [...]."
Pour le droit-de-l'hommiste, "il faut qu'on progresse dans le domaine des libertés individuelles". Il demande dans la foulée "la libération immédiate" de Kader Dia, Ameth Suzanne Camara et l'ex-commissaire Keïta", entre autres. Pour finir, Alioune Tine appelle les organisations de la société civile à "intervenir" pour "ne pas être complices de ces dérives".
Poursuivi pour le même délit, Bougane Guèye Dani, le leader de Gueum sa bopp, est annoncé ce mercredi dans les locaux de la Division spéciale de la cybersécurité (DSC). "Dans la démocratie, les gens disent que le président de la République a menti. On ne peut pas convoquer quelqu'un pour ça, défend l'interlocuteur du journal. Quand on a convoqué Ousmane Sonko dans l'affaire Mame Mbaye Niang [pour diffamation], on a dit non. C'est vraiment des choses qu'on peut régler sur un plateau de télévision. C'est des débats démocratiques entre leaders politiques."
Il ajoute : "On en a souffert sous le régime de Macky Sall. On a fermé des télévisions. On a mis en prison des militants de Pastef pour une chronique sur Facebook. L'un [Bassirou Diomaye Faye] est devenu aujourd'hui président de la République. [...]. Si on s'amusait à mettre en prison toutes les personnes qui sont coupables de diffusion de fausses nouvelles, il n'y aurait plus de place dans les prisons. [...]."
Pour le droit-de-l'hommiste, "il faut qu'on progresse dans le domaine des libertés individuelles". Il demande dans la foulée "la libération immédiate" de Kader Dia, Ameth Suzanne Camara et l'ex-commissaire Keïta", entre autres. Pour finir, Alioune Tine appelle les organisations de la société civile à "intervenir" pour "ne pas être complices de ces dérives".
5 Commentaires
Galase
En Octobre, 2024 (08:23 AM)Reply_author
En Octobre, 2024 (08:28 AM)Reply_author
En Octobre, 2024 (08:32 AM)Reply_author
En Octobre, 2024 (08:59 AM)Karim-usa
En Octobre, 2024 (09:30 AM)Ab
En Octobre, 2024 (08:24 AM)Reply_author
En Octobre, 2024 (08:33 AM)Verite
En Octobre, 2024 (10:05 AM)Pour le premier les chiffres annoncés par Sonko ne sont pas justes et c'est aussi vrai parce que son Ministre des Finances a démenti en disant qu'il y a eu des manquements et une amélioration de la gestion des finances publiques est en cours, des corrections seront apportées. On te convoque parce que tu as osé dire le contraire de ce que dit le premier (ni injures, ni manque de respect).
Le second est convoqué pour avoir dit que Sonko est entrain d'instrumentaliser la justice. Soyons sérieux quand méme combien de fois Sonko a attaqué Macky Sall avec des propos virulents (il est allé meme jusqu'à dire que Macky Sall n'a rien dans le pantalon, insulté les magistrats, la police, la gendarmerie etc.
Attention le danger nous guette hein
As
En Octobre, 2024 (10:27 AM)À our l’hypocrisie ; il fait apprendre à dire la vérité ; même à ceux qui font des dérapages. Les injures et incivilités sont prohibées.
Donc il faut prendre l’habitude d’alarme avant le coup fatal .
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En Octobre, 2024 (11:11 AM)Louné fange nga nane moungui nieuw .
Ya tardé .
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