La Cour d’appel a reconnu hier Ousmane Sonko coupable de diffamation et d’injures publiques et l’a condamné à six mois avec sursis et à verser au titre des dommages et intérêts 200 millions de francs CFA au plaignant, Mame Mbaye Niang. La juridiction de second degré corse ainsi le jugement prononcé en première instance. Pour l’un des avocats de la partie civile Baboucar Cissé, repris par L’Observateur, «si cette décision est définitive, Ousmane Sonko est définitivement exclu de la course» à la présidentielle de 2024.
Mais on n’en est pas encore là. D’après Pr Iba Barry Camara, la peine infligée au président de Pastef ne l’exclut pas d’office du peloton des prétendants à la succession de Macky Sall le 25 février prochain. «D’abord, indique le spécialiste dans L’Observateur, il faut avoir l’intégralité de la décision pour savoir ce que le juge a retenu exactement, s’il y aura inéligibilité ou non. Parce que ce n’est pas simplement parce que le juge a retenu une peine d’emprisonnement qu’il a aggravée à six mois avec sursis que l’on peut dire effectivement qu’il est devenu inéligible.»
Pr Camara développe : «Le juge peut bien, après avoir prononcé la décision avec une peine de six mois avec sursis, dire que ses droits civiques et politiques ne lui sont pas retirés. Il faudrait avoir l’avis du juge parce qu’il peut démentir le Code électoral. Dans sa décision, lorsque le juge dit, après avoir prononcé la peine de six mois avec sursis, que les droits civiques et politiques d’Ousmane Sonko sont maintenus, à ce moment-là, le Code électoral ne va pas s’appliquer.»
L’expert ajoute que si, en revanche, le juge ne se prononce pas sur les droits civiques et politiques de Sonko, les dispositions pertinentes du Code électoral s’appliquent. «On aura droit à une décision rendue en appel, c’est-à-dire en dernier ressort, précise le juriste. Ce qui signifie que quelle que soit la situation, Ousmane Sonko pourrait perdre son droit de s’inscrire sur les listes électorales. Mais il ne sera définitivement fixé sur son sort que lorsqu’il aura épuisé toutes les voies de recours.»
Ousmane Sonko dispose, en effet, d’une deuxième chance de prendre part à la présidentielle de 2024, malgré le verdict de la Cour d’appel. «Il lui reste le pourvoi en Cassation, rappelle Pr Iba Barry Camara. Maintenant c’est lorsque la Cour suprême aura définitivement et irrévocablement statué qu’on pourra apprécier les conséquences de cette décision.»
Mais on n’en est pas encore là. D’après Pr Iba Barry Camara, la peine infligée au président de Pastef ne l’exclut pas d’office du peloton des prétendants à la succession de Macky Sall le 25 février prochain. «D’abord, indique le spécialiste dans L’Observateur, il faut avoir l’intégralité de la décision pour savoir ce que le juge a retenu exactement, s’il y aura inéligibilité ou non. Parce que ce n’est pas simplement parce que le juge a retenu une peine d’emprisonnement qu’il a aggravée à six mois avec sursis que l’on peut dire effectivement qu’il est devenu inéligible.»
Pr Camara développe : «Le juge peut bien, après avoir prononcé la décision avec une peine de six mois avec sursis, dire que ses droits civiques et politiques ne lui sont pas retirés. Il faudrait avoir l’avis du juge parce qu’il peut démentir le Code électoral. Dans sa décision, lorsque le juge dit, après avoir prononcé la peine de six mois avec sursis, que les droits civiques et politiques d’Ousmane Sonko sont maintenus, à ce moment-là, le Code électoral ne va pas s’appliquer.»
L’expert ajoute que si, en revanche, le juge ne se prononce pas sur les droits civiques et politiques de Sonko, les dispositions pertinentes du Code électoral s’appliquent. «On aura droit à une décision rendue en appel, c’est-à-dire en dernier ressort, précise le juriste. Ce qui signifie que quelle que soit la situation, Ousmane Sonko pourrait perdre son droit de s’inscrire sur les listes électorales. Mais il ne sera définitivement fixé sur son sort que lorsqu’il aura épuisé toutes les voies de recours.»
Ousmane Sonko dispose, en effet, d’une deuxième chance de prendre part à la présidentielle de 2024, malgré le verdict de la Cour d’appel. «Il lui reste le pourvoi en Cassation, rappelle Pr Iba Barry Camara. Maintenant c’est lorsque la Cour suprême aura définitivement et irrévocablement statué qu’on pourra apprécier les conséquences de cette décision.»
48 Commentaires
Reply_author
En Mai, 2023 (11:20 AM)En Afrique, un opposant intelligent doit éviter la justice.
Karim$
En Mai, 2023 (11:21 AM)Reply_author
En Mai, 2023 (12:01 PM)Ald
En Mai, 2023 (12:10 PM)Reply_author
En Mai, 2023 (12:15 PM)Chef de khalifa = Diouf
Chef de Diouf = la bande à Attttali, le système
Ramification du système sur le continent = francafrique
Sonko yewul moytoul. Soit prudent même avec ton entourage, Real politique dafa salté. Si tu restes honnête et gagne ce combat am na niou yakar ga jem ci aldiana yi guena kawé. Jarr na ko.
Moytoul les anciens du PS, et du PDS. Douniou meussa réro. C'est des gars du système qui ont déjà pactisé. Ce qui les lie dépasse nos frontières.
A bon entendeur.
Reply_author
En Mai, 2023 (12:41 PM)Reply_author
En Mai, 2023 (13:22 PM)Sonko sera le prochain président de la république du Sénégal insh'Allah.Nous le peuple on a aucun doute. Maintenant au Camp adverse de choisir le comment.
Reply_author
En Mai, 2023 (13:43 PM)Reply_author
En Mai, 2023 (18:37 PM)Anonyme
En Mai, 2023 (11:07 AM)Reply_author
En Mai, 2023 (11:24 AM)Reply_author
En Mai, 2023 (12:03 PM)@ 13:20 Pm
En Mai, 2023 (13:59 PM)Epxert Khame Lepp
En Mai, 2023 (11:07 AM)-Cassation
-Droits civiques retenue par le juge
-Amnestie
-Souvenraineté populaire
Reply_author
En Mai, 2023 (12:07 PM)Quand ils le veulent ils peuvent accélérer et faire toutes les juridictions le même jour sans vergogne
Lass
En Mai, 2023 (11:19 AM)Le procureur ne l'a pas demandé, le juge n'a pas ete saisi de cette question. Dès lors il ne statue pas dessus.
Ces professeurs théoriciens, moy lolou koi.
Malou
En Mai, 2023 (11:25 AM)Boye Pikine
En Mai, 2023 (11:29 AM)Ass
En Mai, 2023 (11:34 AM)Reply_author
En Mai, 2023 (11:56 AM)886
En Mai, 2023 (13:17 PM)Sonko est immature et irresponsable.
Reply_author
En Mai, 2023 (12:06 PM)Pas de place pour les neutres ! Soit vous êtes avec les patriotes soit vous êtes avec les aperistes.
Mohamed Lo
En Mai, 2023 (11:38 AM)Diop
En Mai, 2023 (11:45 AM)Reply_author
En Mai, 2023 (12:16 PM)Senegalrekk
En Mai, 2023 (12:06 PM)Sonkiste
En Mai, 2023 (12:12 PM)Anonyme
En Mai, 2023 (12:16 PM)Tecks
En Mai, 2023 (12:16 PM)Il faut qu'il utilise ça comme ça tous les casacais vont se sentir marginalisé par l'état du Sénégal
Wa Salam
Iuj
En Mai, 2023 (18:50 PM)Ali
En Mai, 2023 (12:43 PM)C est l erreur fatale de sonko
Eux aussi vont le cogner.
Un éleve ne peut pas défier son professeur surtout en afrique
Et la vidéo du jour du boss de wagner.....qui déféques sur l'armée russe ...
Vérité
En Mai, 2023 (13:15 PM)Le code est clair, mais chacun y va de sa façon en trompant les sénégalais.
En réalité ses soit disant spécialites nous conduisent en erreur.
BASTA
Guinaw yalla niome nioy def di dindi
Anonyme
En Mai, 2023 (13:36 PM)Depuis cette date, le Sénégal est dirigé par des prédateurs qui feront tout pour rester au pouvoir, le wakh wakhet est naturel chez eux
C est le même cas pour sonko il a fait beaucoup d erreur á cause des senegalais
Sonko Ndeysaan
En Mai, 2023 (15:24 PM)Ni DIA ni SANKARA n'ont été des menteurs ou des ethnicistes
Et Après ?
En Mai, 2023 (15:57 PM)Honteusement
En Mai, 2023 (08:50 AM)Tous ceci sur intention de nuire à sa CANDIDATURE . Ces ÉNERGUMÈNES INDÉSIRABLES CHAROGNARDS NAUSÉABONDES , ne sont pas les DÉCISIONNAIRES , ni les MAÎTRES du MONDE
Le Profil Du Violeur
En Mai, 2023 (16:26 PM)Il est important de le souligner: il n'y a pas un seul prototype de violeur , et les caractéristiques suivantes, bien qu’elles puissent être communes, n’identifient pas tous les contrevenants.
1. Ils ne doivent pas avoir une personnalité étrange
Une grande majorité des violations sont commises par des sujets ayant une personnalité dans le "normal" et qu'ils ont des amis, de la famille et du travail.
2. Le pouvoir, pas le sexe
Surtout, les personnes qui commettent un viol sachant ce qu’elles font cherchent et sont attirées par l’idée d’exercer une domination , faire que les autres fassent quelque chose contre leur volonté et obéissant aux intérêts de l'agresseur. En d'autres termes, dans une violation, ce n'est pas seulement le sexe qui est recherché, mais c'est surtout l'exercice du pouvoir qui est recherché.
3. Ils ont tendance à rechercher les victimes qu'ils considèrent les plus faibles
En règle générale, les auteurs d'agression sexuelle cherchent des victimes qu'ils considèrent physiquement plus faibles que ce soit eux ou ceux qui connaissent les points faibles à exploiter.
Dans les deux cas, le choix de la victime est lié à la possibilité d’exercer un pouvoir soit sur une personne qu’elle croit pouvoir soumettre, soit sur une personne qu’elle considère comme supérieure et qu’elle veut voir humiliée et inférieure à elle-même. .
4. Sentiments d'infériorité et de frustration vitale
Un autre élément commun à la plupart des violeurs est la présence d’un fort sentiment de frustration et d’infériorité qui peut être exprimé par des explosions de violence.
Bien qu'ils n'aient pas à le démontrer dans la plupart des facettes de leur vie quotidienne et qu'ils puissent même agir d'une manière dominante, ces sentiments d'infériorité peuvent provoquer une réaction sous la forme d'un désir de dominer l'autre, un désir que chez certaines personnes peut mener à une agression sexuelle .
5. Peu de capacité d'empathie
l'agresseur sexuel ne peut pas, ne s'en soucie pas ou choisit de ne pas penser à ce que le viol est pour la victime , ou qu'il en vienne à considérer que la satisfaction de son désir de pouvoir et de sexe mérite la souffrance de la victime. Cela est visible dans de nombreux cas indiquant que la victime souhaitait réellement entretenir des relations ou appréciait pleinement la situation.
6. Aucune anticipation des conséquences
Il a été observé que beaucoup de violeurs n'ont jamais pensé à ce qui pourrait se passer après l'acte commis , si l'affaire ferait l'objet d'une enquête ou si elles seraient retrouvées et détenues. Cela traduit un certain déficit d’anticipation des conséquences de leurs propres actions, que ce soit pour elles-mêmes ou pour les autres.
7. Antécédents possibles d'abus ou d'apprentissage d'une sexualité coercitive
Comme pour la violence sexiste, de nombreuses personnes qui commettent actuellement des crimes sexuels ont été maltraitées ou maltraitées dans leur enfance ou ont été témoins de mauvais traitements infligés à d’autres membres importants de la famille.
Cela signifie qu'à long terme, ils peuvent identifier la contrainte comme une manière normale de procéder et, bien qu'ils sachent que la société est socialement mal vue, peuvent sentir l’impulsion pour entreprendre l’acte.
8. Ils estiment avoir le droit de commettre une agression
Dans un grand nombre de cas, les auteurs de violations considèrent qu’ils ont le droit de forcer la victime à , parfois pour des raisons culturelles. Ainsi, les agressions sexuelles sont plus fréquentes dans les personnes et les régions où la supériorité des hommes sur les femmes est toujours considérée, ou ils considèrent que leurs besoins sont supérieurs à ceux des autres.
9. Il ne s'agit pas de malades mentaux
Il est possible de constater que certains troubles de la personnalité tels que les troubles antisociaux peuvent faciliter une telle action. et il est vrai que des cas de viol peuvent être constatés lors de troubles psychotiques, maniaques ou commis par des personnes ayant une déficience intellectuelle, mais en règle générale, les agresseurs sexuels sont capables de juger correctement la situation et de savoir ce qu'ils font.
10. Ils sont pour la plupart totalement imputables
Une conséquence du point précédent. Étant donné que la plupart des auteurs de ce type d'actes sont pleinement conscients que leurs actes sont nocifs et punissables par la société, généralement les violeurs sont juridiquement imputables .
11. échapper à la responsabilité Une caractéristique commune dans de nombreux cas dans lesquels il n'y a ni psychopathie ni psychopathologie est la tentative d'échapper à sa responsabilité dans l'acte .
12. Blâmer la victime
Certains des auteurs de violations indiquent généralement que la victime est la faute de la situation
Participer à la Discussion