La zone côtière sénégalaise, malgré ses écosystèmes riches et variés, connaît, depuis plusieurs décennies, une transformation fulgurante liée à une littoralisation linéaire des établissements humains et des activités économiques. Le constat a été fait par le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom. Il présidait la première édition de la conférence nationale sur la Gestion intégrée des zones côtières (GIZC) qui s’est ouverte ce mardi, à Dakar.
Ce phénomène, selon lui, entraîne une dégradation des ressources côtières et une perte croissante de ses écosystèmes. « La zone côtière sénégalaise abrite des écosystèmes riches et variés qui procurent de nombreux services écologiques qui sont à la base d’activités économiques clé pour le développement économique et social ainsi que l’épanouissement des communautés côtières. Le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique a érigé au rang de priorité élevée la prise en charge des problèmes du littoral sénégalais », a souligné le ministre.
Il ajoute : « Force est, cependant, de constater que les zones côtières sénégalaises connaissent, depuis plusieurs décennies, une transformation fulgurante liée à une littoralisation linéaire des établissements humains et des activités économiques. Ce phénomène entraîne une dégradation des ressources côtières et une perte croissante de ses écosystèmes, et par de voie de conséquence, les biens et services qu’ils procurent ».
A en croire Daouda Ngom, « ce contexte particulier risque de s’aggraver avec l’exploitation des ressources pétrolières et gazières offshore ». C’est pourquoi, signale-t-il, « la mise en place d’une gestion intégrée pour préserver le milieu marin côtier et ses ressources, et proposer des options d’aménagement et de valorisation adaptées, constituent un enjeu de développement durable pour notre pays ».
Le ministre a, par ailleurs, rappelé que, dans un contexte de changement climatique, le suivi au quotidien de l’évolution de cet écosystème s’impose comme une nécessité pour prévenir les risques et assurer sa protection contre les conséquences négatives de l’érosion côtière.
Le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, à travers le projet Changement climatique et gestion intégrée des zones côtières (CCGIZC), a organisé cette conférence nationale sur la GIZC avec l’appui de l’Union européenne et d’autres partenaires techniques et financiers. Cette rencontre, qui facilite un dialogue inclusif et participatif, vise à mobiliser des idées qui vont orienter les politiques et les actions futures, tout en renforçant les capacités institutionnelles et en facilitant la mobilisation des ressources nécessaires à une mise en œuvre efficace.
Ainsi, durant trois jours, les participants vont échanger sur les enjeux, défis de la zone côtière dans un contexte de changement climatique ; renforcer la synergie d’action autour du concept de gestion intégrée des zones côtières ; identifier les axes d’amélioration des mécanismes de gouvernance de la zone côtière ; et identifier des mécanismes efficaces de financement de la GIZC.
5 Commentaires
Il faut que les conseillers du ministre l'aident à une communication plus simple.
Bathie
En Octobre, 2024 (11:02 AM)A préconiser une gestion intégrée des zones marines et côtières et de ses écosystèmes cles?
A préconiser une bonne gestion du littoral?
A préconiser la protéction de l'océan de la pollution par l'exploitation des hydrocarbures en haute mer ou off shore?
A préconiser une exploitation de manière rationnelle les ressources marines, côtières et du littoral?
À préconiser la lutte contre le changement climatique sur les milieux marins, côtiers et littoraux?
Il t'a tout cela à préconiser....et en plus il faudra faire la distinction entre, littoral, côte, estuaire, mer, océan. et les possibles actions à préconiser et les compétences mis en jeu...les ministères concernés, et les centre d'intérêts du pays!
C'est une autre conférence de deux trois jours et bis repetita!!
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